La diplomatie à travers les siècles

Le conseiller national Johann Konrad Kern (1808-1888) fait ses premiers pas sur la scène internationale en tant qu’envoyé spécial de la Suisse à Vienne en 1848. Lors de l’affaire de Neuchâtel (1856-1857), à l’époque il était Conseiller aux Etats, il fait preuve d’une grande compétence en tant que représentant diplomatique spécial de la Suisse durant les négociations à Paris. Nommé par le Conseil fédéral ambassadeur extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Suisse à Paris en 1857, il occupe cet important poste diplomatique jusqu’en 1883. Il est considéré comme le fondateur de la diplomatie professionnelle suisse

Le diplomate et juriste suisse Alfred de Claparède (1842-1922) a été en poste à Berlin de 1869 à 1888, ainsi qu’à Vienne en 1883 en qualité de chargé d’affaires. Par la suite, il a été nommé ministre de Suisse à Washington (1888-1893), à Vienne (1893) et à Berlin (1904-1917). Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a pas exercé de mandat parlementaire en parallèle à ses activités diplomatiques. Raison pour laquelle il est considéré comme l’un des premiers diplomates professionnels suisses.

Le conseiller fédéral Giuseppe Motta (1871-1940) avec le maréchal français Philippe Pétain (1856-1951), vainqueur de la bataille de Verdun (21 février-19 décembre 1916) lors d'un défilé de l'armée suisse le 9 septembre 1937 au Mont-sur-Lausanne. ptembre 1937.

Un train des Chemins de fer fédéraux suisses affrété par la Croix-Rouge suisse transporte des soldats blessés pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1940, l’Allemagne envahissait la Norvège et instituait le Commissariat du Reich pour les territoires norvégiens occupés. À la libération du pays en 1945, l’aide humanitaire a afflué du monde entier, également de Suisse.

Des personnes nécessiteuses devant le bâtiment du Don suisse à Cologne après la Seconde Guerre mondiale. Selon le message du Conseil fédéral du 1er décembre 1944, le Don suisse pour les victimes de la guerre devait permettre d’exprimer la solidarité de la population suisse avec toutes les victimes de la guerre. La collecte de fonds s’est déroulée de 1944 à 1948.

Aide médicale du CICR dans la région en crise du Bengale en Inde. Un médecin suisse ausculte un enfant sur une table en plein air, le matériel médical nécessaire à portée de main.

Le délégué du CICR André Durand (1912-2008) rend visite à des blessés dans un hôpital militaire à Hanoï, au Nord-Vietnam (Indochine). Il a travaillé pour le CICR de 1962 à 1970 en tant que délégué général pour l’Asie et chef de la mission spéciale du CICR au Japon. De 1970 à 1977, il a rédigé le deuxième volume de l’histoire du CICR, De Sarajevo à Hiroshima, publié par l’Institut Henry-Dunant en 1978.

Exposition du HCR sur les missions d’assistance et les questions migratoires à Genève. Sur la photo, le Haut-Commissaire Gerrit Jan van Heuven Goedhart (1901-1956) participe à une visite guidée. Diplomate, journaliste et homme politique néerlandais, il fut nommé le 14 décembre 1950 premier Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Collecte de vêtements et de biens de première nécessité à Berne pour les victimes lors de l’insurrection de Budapest. La révolte populaire contre la domination soviétique de la Hongrie a duré du 23 octobre au 11 novembre 1956. Des centaines de milliers de Hongrois ont alors quitté leur pays pour trouver refuge dans des pays d’Europe occidentale.

Dans le bâtiment de la Croix-Rouge à Genève, des employés font le point sur la mission d’assistance à Banja Luka (Yougoslavie). Les vêtements qu’ils portent évoquent également les années 1960. À l’époque, on fumait encore dans les bureaux...

Mission d’assistance aux victimes de la famine et de la guerre civile dans la région du Biafra (Nigéria). Un médecin portant l’emblème de la Croix-Rouge soigne des enfants.

Point de situation du Corps suisse d’aide en cas de catastrophe (CSA) lors de sa première mission au Sahel (N’Djaména, Tchad). L’aide fournie sur place n’a cessé de se renforcer à partir de 1962, organisée tout d’abord par des organisations privées et des missions religieuses, puis par l’Aide humanitaire de la Confédération, dans les domaines du développement rural, de la formation et de la santé.

Conférence de presse organisée à l’occasion du départ en URSS de soldats suisses, en civil et sans armes, pour accompagner un convoi humanitaire. De gauche à droite : le conseiller fédéral René Felber (1933-2020), chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), le vice-chancelier de la Confédération Achille Casanova (1941-2016) et le conseiller fédéral Kaspar Villiger (1941-), chef du Département militaire fédéral (DMF).

Un membre du Corps suisse d’aide humanitaire recherche des survivants à l’aide d’un chien de sauvetage en Turquie, après le tremblement de terre qui a touché le pays le 1er mai 2003.

Le 1er octobre 2009, quelque 120 sauveteurs se préparent à une mission en Indonésie, après un séisme de magnitude 7,6 suivi d’un violent tsunami. Rassemblées sur la base de la REGA à l’aéroport de Zurich, les équipes du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) reçoivent le matériel nécessaire à leur mission.

Une courte pause de récupération est également nécessaire. Les interventions exigent beaucoup des équipes de sauvetage suisses, tant sur le plan physique que psychique. Ils sont à proximité de l’hôtel Ambacang à Padang, sur l’île de Sumatra en Indonésie. Un puissant séisme a dévasté la partie occidentale du pays.

Le 3 octobre 2009, des équipes de la Chaîne suisse de sauvetage, aidées de chiens sauveteurs, recherchent des victimes ensevelies sous les décombres à Padang après le tremblement de terre sur l’île indonésienne de Sumatra.

Un convoi d’aide humanitaire s’apprête à partir pour Louhansk, en Ukraine, le 3 septembre 2014. Le matériel acheminé est destiné à la lutte contre la tuberculose.

Le Corps suisse d’aide humanitaire a déployé des sauveteurs en Équateur pour secourir les victimes du séisme du 16 avril 2016. L’équipe d’intervention effectue les préparatifs pour la distribution de jerricanes aux habitants.

Le 18 juillet 2016, en Syrie, la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères remet 12 nouvelles ambulances au Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS).

L’équipe d’intervention du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) se prépare à partir pour l’île de Sulawesi, en Indonésie. Le matériel de secours est chargé à bord d’un avion, qui décollera de l’aéroport de Berne-Belp, le 4 octobre 2018. L’Aide humanitaire de la Confédération a envoyé 900 kg de matériel et déployé une équipe de cinq experts dans la région touchée par le séisme et le tsunami.

Affiche du 3 janvier 1857 sur laquelle le Conseil fédéral proclame au peuple suisse la fin pacifique de l’affaire de Neuchâtel (1856-1857), au nom du président de la Confédération, Constant Fornerod (1819-1899).

Grâce à l’intervention de Napoléon III (1808-1873), la Prusse avait en effet reporté l’invasion, avant d’y renoncer définitivement. C’est à la suite de ces événements qu’est organisée la conférence de Paris en mars 1857, à laquelle participe également le conseiller aux Etats Johann Konrad Kern (1808-1888) en tant que représentant du Conseil fédéral. L’Affaire de Neuchâtel se termine avec la renonciation aux possessions neuchâteloises de la part du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV (1795-1861). Toutefois, l’opinion publique critiquera sévèrement le fait que la Suisse ait choisi de confier la défense de ses droits à la diplomatie plutôt qu’à l’armée.

Le président de la Confédération suisse Max Petitpierre (1899-1994) reçoit l’ambassadeur de Chine Wu Nan-Ju lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du Nouvel An en janvier 1950.

Lou Kaddar, chargée d’affaires et conseillère de l’ambassadeur d’Israël Eliahu Sasson (1902-1978), présente ses vœux et ceux de son pays au président de la Confédération suisse, Friedrich Traugott Wahlen (1899-1985).

Chaque année, le Conseil fédéral offre aux chefs de mission accrédités à Berne un dîner qui peut rassembler jusqu’à 200 convives. L’ambassadeur de Thaïlande, Chitti Sucharitakul, et son épouse sont reçus par le président Friedrich Traugott Wahlen (1899-1985) en 1961.

Le corps diplomatique, en tenue officielle dans la salle des pas perdus du Palais fédéral, est accueilli par le président fédéral Ludwig von Moos (1910-1990) et l’ambassadeur Charles-Albert Wetterwald (1916-1999), chef du protocole, lors de la cérémonie des vœux du Nouvel An, le 1er janvier 1969.

La présentation des vœux de Nouvel An en l’honneur du corps diplomatique se fait toujours en présence du doyen du corps diplomatique. La photo montre le nonce apostolique Edoardo Rovida (1927) lors de la cérémonie au Palais fédéral en compagnie du président de la Confédération Alphons Egli (1924-2016) et de l’ambassdeur Johannes Jakob Manz (1938), chef du protocoloe, en janvier 1986.

Le personnel du Palais fédéral déroule le tapis rouge lors de la cérémonie des vœux du Nouvel An en l’honneur du corps diplomatique, le 9 janvier 1986.

Le président de la Confédération suisse Flavio Cotti (1939-2020) s’adresse au corps diplomatique invité à la cérémonie des vœux du Nouvel An au Palais fédéral en janvier 1991.

Première femme élue présidente de la Confédération suisse, Ruth Dreifuss (1940) accueille des représentants du corps diplomatique japonais lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du Nouvel An au Palais fédéral, le 11 janvier 1999.

Accompagné du président de la Confédération Pascal Couchepin (1942), l’ambassadeur de Chine en Suisse Jinyi Dong observe le travail d’une ouvrière de la société Maxon Motor, le 25 avril 2008. Quelque 200 ambassadeurs et ambassadrices accrédités à Berne ont visité l’entreprise high-tech de Sachseln à l’invitation du président de la Confédération Pascal Couchepin et de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey (1945).

L’ambassadrice Nathalie Marti, cheffe du Protocole de 2012 à 2016, reçoit les représentants du corps diplomatique de l’Eswatini.

Guillaume II (1859 – 1941), empereur allemand et roi de Prusse, en visite d’Etat en Suisse, devant la Cathédrale de Berne avec le président de la Confédération Ludwig Forrer (1845-1921).

Photo du personnel de l’Ambassade de Suisse à Washington devant l’entrée du bâtiment en 1918.

L’ambassadeur Alfred Zehnder (1900-1983) et le 35e président américain J.F. Kennedy (1917-1963) se promènent ensemble sous les arcades de la Maison Blanche lors de leur visite inaugurale le 5 avril 1963.

Le président de la République fédérale d’Allemagne, Heinrich Lübke (1894-1972), en visite d’Etat en Suisse, photographié le 6 juillet 1961 dans le village bernois d’Etzelkofen, où il salue un groupe d’enfants.

Le conseiller fédéral Max Petitpierre (1899-1994) tient la conférence annuelle des ministres dans la salle du Palais fédéral en 1949.

Le président de la Confédération Friedrich Traugott Wahlen (1899-1985) avec les ambassadeurs lors de l’excursion annuelle. La photo, prise en 1961, le montre à Langnau avec la traditionnelle meule de fromage à trous.

La Suisse a décidé d’envoyer des soldats à titre pacifique et non armé pour surveiller le respect de l’armistice entre les deux Corée, en collaboration avec la Suède. Aujourd’hui encore, un contingent de cinq officiers est toujours stationné dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corée.

Les lieutenants René Häusler et Daniel Furrer posent devant l’entrée du camp de la délégation helvético-suédoise dans le village de Panmunjeon, le 19 juillet 1983. C’est dans ce village, situé à la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, qu’a été signé en 1953 l’armistice mettant fin à la guerre de Corée (1950-1953). La Suisse est, avec la Suède, membre de la Commission neutre de surveillance de l’armistice coréen (NNSC), qui est chargée de surveiller le respect de l’accord de cessez-le-feu entre les deux Corée.

La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey (1945) est le premier membre d’un gouvernement étranger à franchir la ligne de démarcation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud à Panmunjeom le 20 mai 2003.

Marianne von Grünigen (1936) a été ambassadrice de Suisse en Finlande, en Égypte et au Soudan entre 1993 et 1997. En 1997, elle été nommée cheffe de la délégation suisse auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et cheffe de la mission permanente de la Suisse auprès de l’ONU et des autres organisations internationales à Vienne. Elle a été la deuxième femme en Suisse, après Francesca Pometta (1926-2016), à intégrer la carrière diplomatique.

La conseillère fédérale Elisabeth Kopp (1936-2023), en visite à Washington, rencontre le président américain Ronald Reagan (1911-2004) le 9 novembre 1987.

La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey accueille les ressortissants suisses qui avaient été retenus en otage pendant presque six mois par des fondamentalistes islamiques algériens au Sahara, avec d’autres personnes de nationalité allemande et néerlandaise. La libération des otages est le résultat d’un intense ballet diplomatique.

L’ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan (1938-2018) et l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss (1940) discutent avant de recevoir la médaille de la « Genève reconnaissante », le 28 mai 2009 à Genève. Les deux personnalités ont été choisies par le Conseil d’administration pour leur engagement et leur solidarité envers les plus vulnérables et les plus démunis, ainsi que pour avoir contribué au prestige de la Ville de Genève.

La secrétaire d’Etat Livia Leu (1961) a été la première femme à occuper la fonction d’ambassadrice de Suisse en Iran (de 2009 à 2013). De 2013 à 2018, elle a exercé la fonction de déléguée du Conseil fédéral aux accords commerciaux auprès du Secrétariat d’État à l’économie (SECO). En 2018, elle est la première femme à être nommée ambassadrice de Suisse en France, poste qu’elle occupera jusqu’en 2020. Elle est aujourd'hui secrétaire d'État auprès du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Qui est assis à côté de qui ? Quelle est la disposition de la table ? Quelles fleurs sont appropriées ? Quand faut-il allumer les bougies ? Lors de la préparation d'un banquet, chaque détail compte ! C'est le protocole qui en est responsable.

L’ambassadeur Pascal Frochaux (1912-2010) avec le président sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001) et ses collaborateurs – le ministre des affaires étrangères, le chef du protocole présidentiel et le chef du protocole des affaires étrangères – lors de la remise de la lettre de créance en 1966.

Dans le salon de la présidence, Flavio Cotti (1939-2020), avec l’ambassadeur Daniel von Muralt, chef du Protocole, contemple la tapisserie qui le représente. Ce jour-là, le 13 janvier 1999, il annonce sa démission.

L’ambassadeur de Suisse en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord, Alexis Lautenberg (1945), présente à Sa Majesté la reine Elizabeth II (1926-2022) sa lettre de créance au palais de Buckingham à Londres, le 2 décembre 2004.

Lettre de créance rédigée en latin par le Pape Benoît XVI. Le 18 juin 2011, le souverain pontife a nommé l’archevêque Diego Causero (1940) nonce apostolique en Suisse.

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga (1960) reçoit le nonce apostolique Thomas Edward Gullickson (1950) lors de la cérémonie de la remise des lettres de créance, le 13 octobre 2015.

Deux huissiers, vêtus de leur uniforme de service, profitent d’un moment de calme pendant la cérémonie de remise des lettres de créance.

À leur arrivée, les cercueils contenant les corps des soldats américains sont bénis par l’archevêque Hilarion Capucci (1922-2017). À ses côtés se tient l’ambassadeur Edouard Brunner (1932-2007). La photo a été prise à l’aéroport de Zurich-Kloten le 6 mai 1980, quelques jours après l’échec de l’opération militaire américaine Eagle Claw. Cette opération, destinée à secourir les 52 otages retenus à l’Ambassade des États-Unis à Téhéran en Iran, a coûté la vie à huit soldats américains.

Le 17 janvier 2016, un homme non identifié descend d’un jet Dassault Falcon de l’Armée suisse à l’aéroport de Genève. Non loin, un avion du gouvernement américain attend afin de ramener deux hommes qui avaient été libérés la veille en Iran.

L’ambassadeur suisse Emil Stadelhofer (1915-1977), à gauche, négocie avec le ministre cubain des affaires étrangères Raul Roa (1907-1982), au centre, en présence d’un conseiller militaire de l’ONU, un accord sur les réfugiés entre Cuba et les États-Unis à La Havane en 1965. L’ambassadeur suisse a contribué au succès de l’accord entre les deux pays, qui n'avaient pas de relations diplomatiques jusqu'en 2015.

Heidi Tagliavini (1950) a été nommée envoyée spéciale pour l'Ukraine de la présidence suisse de l'OSCE par le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en juin 2014. Sur la photo, elle se tient aux côtés de l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma (1938), de l'ancien leader de la "République populaire de Donetsk" autoproclamée Alexander Zakhartchenko (1976-2018), de l'ambassadeur russe en Ukraine Mikhail Zurabov (1953) et due leader de la "République populaire de Lougansk " autoproclamée Igor Plotnitsky (1964). Heidi Tagliavini est en Biélorussie, le 5 septembre 2014, lors de la signature de l'accord de Minsk pour l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

La Ligue des sociétés de la Croix-Rouge a été fondée à Paris en 1919 (le nom actuel de « Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge » date de 1991). La Fédération, dont le siège est à Genève, voit le jour à l’initiative de Henry P. Davison (1867-1922), président du comité de guerre de la Croix-Rouge américaine. La photo montre la conférence de la Ligue des sociétés de la Croix-Rouge qui s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Genève du 2 au 9 mars 1920. L’objectif de cette rencontre était de discuter des catastrophes qui ont frappé l’Europe après la Première Guerre mondiale.

Ouverture de la Conférence sur la protection des victimes de guerre en août 1949 à Genève. L’objectif de la conférence était d’étendre les mesures de protection aux civils et aux victimes de conflits internes dans les pays en proie aux conflits.

La population suisse, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge, a fait don de nouveaux logements aux victimes du tremblement de terre à Skopje pour faire face à l’urgence. La photo montre des représentants de la Croix-Rouge suisse et de la Croix-Rouge macédonienne debout devant le public lors de la cérémonie de remise des logements en 1964.

La délégation soviétique se trouve en Suisse pour le Sommet de Genève du 18 au 23 juillet 1955, qui voit la réunion des quatre puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale : États-Unis, Royaume-Uni, URSS et France.

De droite à gauche : l’ambassadrice américaine en Suisse Frances Elizabeth Willis (1899-1983), le président américain Dwight David Eisenhower (1890-1969), le président de la Confédération suisse Max Petitpierre (1899-1994), le premier ministre de l’Union soviétique Nikolaï Alexandrovitch Boulganine (1895-1975), le ministre des affaires étrangères français Antoine Pinay (1891-1994) et le premier ministre britannique Anthony Eden (1897-1977), tous réunis au Sommet de Genève du 18 au 23 juillet 1955.

Ils se trouvaient en Suisse pour la Conférence de Genève des 19 et 20 novembre 1985 entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev (1931-2022).

Le président de la Confédération Guy Parmelin (1959) se tient avec le président américain Joe Biden (1942) et le président russe Vladimir Poutine (1952) à la Villa La Grange à Genève, à l'occasion du sommet États-Unis-Russie du 16 juin 2021.

Le personnel de la Villa La Grange prépare le tapis rouge avant la réunion bilatérale entre les États-Unis et la Russie le 16 juin 2021.

Le conseiller fédéral Giuseppe Motta (1871-1940) prend la parole devant l’Assemblée de la Société des Nations à Genève en 1935. Conseiller fédéral de 1912 à 1940, Giuseppe Motta a été président de l’Assemblée de la Société des Nations en 1924.

Les portes de la salle de l’Assemblée du Palais des Nations à Genève se sont refermées pour la dernière fois le 18 avril 1946. Cette date marque la dissolution de la Société des Nations après 26 ans d’existence, à l’issue du discours final prononcé par le conseiller fédéral Max Petitpierre (1899-1994).

Intérieur et extérieur de l’Ambassade de Suisse à Nairobi, au Kenya, construite entre 2015 et 2016.

Intérieur et extérieur de l’Ambassade de Suisse à Nairobi, au Kenya, construite entre 2015 et 2016.

Vendredi 13 septembre 2002, le conseiller fédéral Joseph Deiss (1946) prononce un discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, quelques jours après l’adhésion de la Suisse à l’ONU.

Marianne Schnarwiler, cheffe de projet au sein de la Mission de la Suisse auprès des Nations Unies à New York, montre la nouvelle plaque qui sera fixée à l’entrée de la mission, mercredi 11 septembre 2002. Le 10 septembre 2002, la Suisse est admise en qualité de membre de plein droit de l’Organisation des Nations Unies. La Mission permanente d’observation de la Suisse auprès des Nations Unies à New York est alors rebaptisée « Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies ».

Mercredi 11 septembre 2002, dans les locaux de la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies, le président de la Confédération suisse Kaspar Villiger (1941) et le conseiller fédéral Joseph Deiss (1946) s’expriment devant la presse. Sur le mur est accroché une reproduction agrandie du timbre-poste émis par la Poste suisse pour l’occasion.

Un jour après l’admission de la Suisse aux Nations Unies en qualité de membre de plein droit, un écriteau sur lequel est inscrit le nom de la Suisse est placé dans la salle de réunion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, mercredi 11 septembre 2002.

Le 8 novembre 1980, l’ambassadeur et président du comité de coordination de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) Rudolf Bindschedler (1915-1991) préside la délégation suisse à la conférence de Genève concernant le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. En 1995, la CSCE devient l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Renforcer la coopération : le conseiller fédéral Didier Burkhalter (1960) et le secrétaire général de l’ANASE (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) Le Luong Minh (1952) serrent la main aux ambassadeurs de la Thaïlande, des Philippines, de la Malaisie, du Brunei, de l’Indonésie, du Laos, de Singapour et du Vietnam, au Palais fédéral ouest.

L’ambassadeur Jürg Lauber (1963), représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies à Genève, contemple l’un des panneaux de l’exposition «100 ans de multilatéralisme à Genève », installée près de la Place des Nations, en face du siège européen de l’ONU.

Le président de la Confédération suisse Ignazio Cassis (1961) prononce un discours lors de la cérémonie d’ouverture de la Semaine de la paix à Genève, à la Maison de la Paix, le 1er novembre 2021.

L’ambassadeur et représentant permanent de l’Éthiopie auprès des Nations Unies Zenebe Kebede Korcho (1962) prononce un discours lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU consacrée à l’Éthiopie, à Genève, le 17 décembre 2021. En raison de la situation sanitaire mondiale, il n’a pas pu se rendre sur place, c’est pourquoi il était présent ce jour-là par vidéoconférence.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken (1962) s’exprime par vidéoconférence lors de la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, au siège européen de l’ONU à Genève.

À l’occasion d’un voyage de quatre jours à New York, le conseiller fédéral Joseph Deiss (1946) dépose une couronne de fleurs au pied du monument commémoratif de « Ground Zero », le 13 novembre 2001.

L’ambassadeur de Suisse à Varsovie Paul Stauffer (1930-2008) rencontre le pape Jean-Paul II (1920-2005) lors de son voyage en Pologne du 8 au 14 juin 1987.

Une collaboratrice du Musée d’histoire allemande de Berlin examine la robe d’été rouge portée par Shawne Borer-Fielding, à l’époque épouse de l’ancien ambassadeur de Suisse en Allemagne Thomas Borer (1957). La robe est ornée de petites perles blanches assemblées en forme de croix suisse. Le couple a fait don de quelques pièces, dont celle-ci, à la collection du musée.