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Los geht's

60e anniversaire de la DDC

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Vorgeschichte

«Le développement est une mer agitée, traversée de courants contraires, ardents ou glacés. Il n’est pas toujours facile d’y trouver et d’y maintenir sa route.»

Pierre Aubert, ancien conseiller fédéral et chef du DFAE, 1979

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Schweizer Spende

La fin de la Seconde Guerre mondiale marque le début de la coopération internationale de la Suisse. Entre 1944 et 1948, la Confédération organise une grande campagne de récolte de dons, appelée le «Don suisse», en faveur des personnes nécessiteuses en Europe occidentale et méridionale. Les fonds récoltés sont destinés à enrayer la faim et les maladies et à reconstruire les logements. En plus de fournir une aide matérielle, la Suisse met aussi en place une collaboration étroite avec des organismes actifs à l’échelle internationale comme le CICR ou des organisations de l’ONU. En quatre ans, le Don suisse récolte 203 millions de francs.

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1960 Dienst für technische Hilfe

Le Conseil fédéral tient à réagir à l’importance croissante de l’assistance technique dans les relations internationales. Le 8 janvier 1960, il crée au Département politique fédéral (aujourd’hui le DFAE) un organe fédéral appelé Service pour l’assistance technique. Cette mesure marque le début du développement des efforts de coopération de la Suisse.

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1970: Interkonfessionelle Konferenz Schweiz und Dritte Weltxdc

La Conférence interconfessionnelle Suisse-tiers monde, organisée en novembre 1970, fournit le terreau d’un vaste débat politique et public sur le rôle de la Suisse dans le monde. Organisée dans le but d’élaborer un cadre stratégique pour la coopération suisse au développement, cette conférence suscite le questionnement des théories sur le développement et l’utilité de celui-ci.

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Il s’agit alors de renforcer les chances de succès de la coopération au développement de la Suisse. C’est pourquoi la Direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire (DDA) privilégie, dès 1980, la décentralisation. Le rôle des services décentralisés de la DDA est renforcé, ce qui permet de raccourcir les voies administratives. Les bureaux sur place sont investis de davantage de responsabilités en matière de planification et d’exécution de programmes et de projets, pour un surcroît d’efficacité.

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La Suisse est l’un des premiers pays à s’engager en Europe de l’Est après la chute du mur de Berlin. Au début, l’aide est largement fournie par des organisations privées, ainsi que par des communes et des cantons. Les actions de soutien vont alors de la collecte de vêtements à des partenariats entre villes en passant par la construction d’écoles et de jardins d’enfants.

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Après les événements du 11 septembre 2001, la DDC analyse les conséquences des attaques terroristes sur la coopération au développement de la Suisse. Elle en conclut que la réduction de la pauvreté, une bonne gouvernance et des partenariats sérieux sont les pierres angulaires de la prévention des crises et du développement durable et, partant, des antidotes essentiels à la diminution de la violence et du terrorisme.

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En 2011, les citoyens des pays arabes descendent dans la rue par millions pour réclamer plus de démocratie, d’opportunités économiques et d’équité. Pour l’Égypte, la Tunisie et la Libye, notamment, ainsi que pour d’autres États fragiles ou touchés par des conflits, la transition politique, économique et sociale s’avère cependant difficile.

En mars 2011, le Conseil fédéral décide d’élargir à moyen terme l’engagement de la Suisse en Afrique du Nord. La Suisse concentre dès lors son action sur la transition démocratique, le développement économique, la création d’emplois, la migration et la protection des plus démunis.

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Technische Hilfe der Schweiz

En 1948, pour la première fois de son histoire, la Suisse apporte une aide bilatérale directe à un certain nombre de pays. Ainsi, des professionnels du tourisme partent pour le Liban et des spécialistes de l’eau pour Ceylan (devenu le Sri Lanka) afin d’y conseiller des gouvernements ou des institutions de recherche. Ces experts proviennent pour la plupart de l’EPFZ, car l’administration fédérale n’a alors que très peu d’expérience et de savoir-faire en matière de coopération internationale.

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1960: Entkolonialisierung

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les populations d’Afrique et d’Asie se battent contre l’emprise coloniale de l’Occident. Durant la seule année 1960, pas moins de 17 États accèdent à l’indépendance et deviennent des acteurs à part entière sur la scène politique internationale. Dans les années qui suivent, l’espoir de leurs populations de voir augmenter leur niveau de vie est cependant souvent déçu. Dans bien des cas, cette déception dégénère en conflits régionaux. Ces nouveaux États sont par ailleurs souvent utilisés ou pris entre les fronts de la lutte d’influence que se livrent l’Est et l’Ouest.

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Plusieurs projets de la première génération sont rendus à leur indépendance en 1970, à l’instar du projet «lait» à Kars, en Turquie. En 1971, au Pérou, deux projets d’élevage et les fromageries qui s’y rattachent sont remis aux partenaires locaux. En 1975, le dernier expert encore au Népal pour suivre le projet de noueurs de tapis quitte le pays pour rentrer en Suisse. Initié en 1963, ce projet était devenu une branche de l’industrie de cet État des contreforts de l’Himalaya et employait quelque 8600 personnes.

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Au cours des années 1970, la protection de l’environnement devient un thème central de politique intérieure: énergie nucléaire, mort des forêts et destruction de la forêt tropicale et d’autres zones naturelles sont des thèmes récurrents. En conséquence, la DDA se met à développer une nouvelle approche, selon laquelle la protection de l’environnement dans toutes ses dimensions doit être intégrée à la planification de chaque nouveau projet. Plus tard, s’y ajoutent les thèmes de l’égalité entre hommes et femmes et de la bonne gouvernance.

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La Suisse s’engage en Bosnie et Herzégovine dès 1991, au moment où éclate la guerre en Yougoslavie. L’Aide humanitaire de la Suisse fournit une aide d’urgence classique sur place. Environ 30 000 personnes trouvent temporairement l’asile en Suisse. En 1995, après la fin des hostilités, la Suisse se concentre sur l’aide à la transition, la mise en place de structures étatiques démocratiques et l’instauration d’un système économique social.

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Le 26 décembre 2004, un tsunami dévastateur s’abat sur les côtes du Golfe du Bengale, tuant plus de 225 000 personnes et laissant des millions de sans-abri. L’Aide humanitaire de la Suisse se déploie immédiatement sur place dans des opérations d’urgence et plusieurs programmes de reconstruction.

Grâce à la présence de l’Aide humanitaire en Asie du Sud, de nombreuses infrastructures sont assainies – maisons d’habitation, écoles, installations de traitement de l’eau potable –, les groupes de population concernés peuvent progressivement commencer une nouvelle vie. Les contributions de la DDC et de ses partenaires permettent, au cours des années suivantes, de couvrir les besoins de base de dizaines de milliers d’habitants du Sri Lanka, d’Indonésie et de Thaïlande.

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Lors de sa session de printemps 2011, le Parlement décide de relever le montant de l’aide publique au développement à 0,5% du revenu national brut (RNB) d’ici à 2015. La DDC et le SECO renforcent alors sensiblement leur engagement dans les domaines du climat et de l’eau, en réponse aux défis mondiaux.

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Strategisches Fundament

En 1950, l’assistance technique est intégrée au sein de deux départements de l’administration fédérale. Au total, six personnes sont investies de cette mission, dont cinq à l’Office fédéral de l’industrie, des arts et métiers et du travail (devenu le SECO) chargées de l’aide bilatérale et une personne au Département politique fédéral (devenu le DFAE) responsable de l’aide multilatérale. Cet effort est perçu non seulement comme un geste humanitaire, mais aussi comme une contribution de la Suisse au maintien de la paix dans le monde. Par ailleurs, l’assistance technique est comprise comme une opportunité pour l’économie suisse d’accéder à de nouveaux marchés.
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1961: Die moderne Entwicklungszusammenarbeit

En changeant le nom du «Service pour l’assistance technique» en «Service de la coopération technique» le 5 avril 1961, le Conseil fédéral ouvre la voie à la coopération au développement telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les années suivantes, il s’agira principalement d’étendre et de développer l’aide bilatérale: au lieu de ne mobiliser que 20% des moyens à disposition, comme c’était le cas jusque-là, la coopération au développement bilatérale obtient, dès 1962, 60% du budget.

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Après la clôture des projets de la première génération, le Service de la coopération technique soumet peu à peu ses projets à une évaluation détaillée. Le service fédéral parvient à la conclusion que la plupart des projets sont prévus pour une durée trop courte et que la planification doit accorder davantage d’importance aux besoins et à la formation de la population locale. Apparaît également la nécessité de mieux définir les objectifs des projets et d’éclaircir un maximum de zones d’ombre avant de lancer un projet. Le Service reconnaît par ailleurs qu’il faut engager simultanément différents instruments de la coopération internationale dans la mise en œuvre des projets. Cette manière de procéder est d’ailleurs devenue la norme.

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L’aide humanitaire de la Suisse a, dans l’ensemble, été épargnée par la critique. Il n’empêche que des lacunes sont régulièrement observées lors des interventions de secours. Si, lors d’un séisme par exemple, les moyens du Corps suisse pour l’aide en cas de catastrophe permettent de localiser les personnes blessées ou mortes sous les décombres, ces personnes ne peuvent être ni sauvées ni dégagées faute d’un acheminement dans les temps du matériel nécessaire sur place. En 1980, l’Armée suisse, la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA) et la Société suisse pour chiens de catastrophe (REDOG) créent conjointement la Chaîne suisse de sauvetage. Celle-ci regroupe toutes les spécialisations requises pour assurer le succès d’une mission de sauvetage: la localisation, le sauvetage, la médecine d’urgence et la logistique. La Chaîne suisse de sauvetage intervient en décembre 1982 au Yémen après un tremblement de terre.

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En 1992, le Parlement adopte un crédit de programme d’aide à l’Europe de l’Est d’un montant de 800 millions de francs suisses, permettant ainsi à la Suisse d’étendre ses activités de coopération au développement aux États baltes et aux États du sud-est de l’Europe. Ce crédit est augmenté de 600 millions de francs suisses une année plus tard sur fond de dissolution de l’Union soviétique et d’embrasement de la guerre dans les Balkans.

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Le conflit qui perdure en Syrie depuis 2011 débouche sur l’une des pires crises humanitaires de notre époque. La population civile et des millions de personnes déplacées subissent toujours les lourdes conséquences du conflit armé ainsi que les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées dans ce cadre.

La Suisse s’engage activement à répondre aux besoins humanitaires des populations en Syrie ou réfugiées, mettant l’accent sur la protection et la migration, l’éducation et les revenus, la prévention des conflits et la promotion de la paix, l’eau et l’assainissement. De plus, elle fournit une aide d’urgence en cas de crise humanitaire grave dans la région, contribuant à atténuer sur place les conséquences de la crise syrienne.

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1950-1960: Aufnahme von Studierenden

L’aide bilatérale est aussi apportée sous la forme de bourses permettant à des étudiants de pays en développement de venir étudier en Suisse. Entre 1950 et 1960, plus de 900 personnes en formation venues des quatre coins du monde peuvent ainsi compléter leur cursus universitaire ou professionnel en Suisse.

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1964: Kriterien für Schwerpunktländer

Le 29 mai 1964, le Conseil fédéral définit les critères servant à sélectionner les pays prioritaires. Afin d’améliorer l’efficacité de l’aide apportée par la Suisse et d’accroître sa visibilité, les activités vont se concentrer sur des petits pays. Pour que la coopération au développement soit plus facile, il faut en outre que des relations existent déjà entre la Suisse et l’État bénéficiaire.

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Au cours des années 1970, le Service de la coopération technique se déploie sans discontinuer, en réponse aux tendances observées à l’échelle internationale dans le domaine de la coopération au développement. En 1972, le Parlement approuve un crédit trisannuel de 275 millions de francs suisses, montant qui passera à 735 millions de francs suisses en 1978 déjà. Grâce à ces ressources, le Service est en mesure de mieux harmoniser ses projets avec les autres acteurs internationaux et de renforcer la coordination sur le terrain. Les bureaux de coordination se multiplient après le succès du premier projet pilote en Inde, passant de 12 en 1978 à 19 en 1986.

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Les programmes par pays sont développés par la DDA afin d’alléger sa charge de travail et pour poser des principes clairs. Grâce à ce nouvel instrument, les acteurs de la coopération au développement d’un pays peuvent, après analyse du problème et examen de la situation, disposer d’une vue d’ensemble et assurer une coordination optimale des formes d’aide – de la coopération technique à l’aide humanitaire en passant par le soutien financier. Le premier programme par pays est lancé en 1983, au Bangladesh. Aujourd’hui encore, les programmes par pays constituent un instrument essentiel de planification et de mise en œuvre de stratégies de développement dans les pays et les régions.

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Conscient que la transition démocratique des États de l’ex-Union soviétique va encore prendre des années, le Conseil fédéral fixe les objectifs de la coopération de la Suisse avec l’Europe de l’Est:
  • favoriser et encourager l’état de droit et le respect des droits de la personne
  • construire et consolider les institutions démocratiques
  • promouvoir un développement économique durable

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La création de petites et moyennes entreprises dans les pays en développement prend de plus en plus d’importance pour la coopération suisse au développement. Dans ce contexte, la DDC soutient par exemple le Small Enterprise Assistance Fund (SEAF), une institution qui met un capital de croissance à la disposition des PME des pays émergents ou en transition. Une étude réalisée par le fonds en 2007 met en lumière l’efficacité de sa méthode: en moyenne, chaque dollar investi dans des PME génère 12 dollars supplémentaires dans l’économie locale. Le taux annuel de création de nouveaux emplois atteint 25% dans les PME, et 72% de ces nouveaux postes sont accessibles à une main-d’œuvre peu qualifiée. La hausse des salaires réels s’est élevée à 26% par année sur la durée de l’investissement.

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En adoptant le Message concernant la coopération internationale de la Suisse 2013-2016, le Conseil fédéral axe son action stratégique sur l’engagement dans les pays fragiles et affectés par des conflits, en plus de la maîtrise des risques mondiaux tels que la pénurie d’eau ou la coopération avec le secteur privé.

Nombre de pays partenaires fragiles de la Suisse sont marqués par l’instabilité politique, l’absence de sécurité du droit ou la mauvaise gouvernance. Près de 50% de la population mondiale vivant en dessous du seuil de pauvreté se trouvent dans un contexte fragile. C’est pourquoi la DDC renforce son engagement dans les régions instables comme l’Hindu Kush, la Corne de l’Afrique ou l’Asie centrale.

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Internationale Beiträge

1950-1960: Internationale Beiträge
Der Grossteil der Schweizer Beiträge Zwischen 1-4 Millionen CHF pro Jahr, selbst für diese Zeit ein bescheidener Betrag, wendete der Bund für die multilaterale Zusammenarbeit auf. Die Schweiz konnte dadurch von den Erfahrungen der UNO-Organisationen profitieren und zugleich ihren eigenen Verwaltungsaufwand klein halten.
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Technische Hilfe

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États multiplient les initiatives de développement économique et social à l’échelle internationale pour combler le fossé entre pays pauvres et pays riches. Cet engagement, motivé par la volonté de promouvoir la paix dans le monde, est alors généralement qualifié d’«assistance technique». Il s’agit aussi, par exemple dans le cas des États-Unis, de freiner la montée du communisme dans les pays en développement.

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1965-1969: Von der Büffelzucht zur Handelsgenossenschaft

Avec l’Inde, la Turquie et la Tunisie, le Pérou, le Népal et le Rwanda comptent parmi les premiers pays dans lesquels des projets de coopération technique sont mis en place. Le champ thématique de la coopération suisse au développement s’élargit progressivement. Au Népal, où la Suisse s’est spécialisée dans la construction de passerelles suspendues, elle soutient aussi un programme d’élevage de buffles. Au Rwanda, la coopération technique est axée sur la coopérative d’achat «Travail, Fidélité, Progrès», dont le but est d’acheter le café à des prix équitables pour améliorer les conditions de vie de la population locale. Dans les années 1960, le Pérou devient un partenaire important de la Suisse, qui concentre dans ce pays la coopération au développement sur l’élevage et l’économie forestière. Ailleurs, de l’Asie à l’Amérique du Sud en passant par le Proche-Orient, les projets sont axés sur l’économie laitière (construction de fromageries).

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C’est en 1971 que le Conseil fédéral jette les fondements de l’aide suisse en cas de catastrophe. À la suite d’un appel lancé par l’administration fédérale en 1973, 1000 volontaires sont formés en vue d’opérations d’aide à l’étranger. Quelques mois plus tard, en septembre 1974, 99 membres du Corps suisse d’aide en cas de catastrophe entament leur première mission, dans le bassin du lac Tchad, ravagé par la sécheresse et la famine. Dans les années 1970, l’aide humanitaire suisse devient une institution phare très largement soutenue par la population.

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Jusqu’au milieu des années 1980, la définition des pays prioritaires pour la coopération suisse au développement est un processus complexe et, souvent, aléatoire. Le Parlement demande alors que la sélection s’opère sur des bases plus mesurables et transparentes. Le Conseil fédéral définit alors quatre critères:
  • Sont prioritaires les pays pauvres.
  • La politique du pays concerné respecte les droits de la personne ainsi que le développement économique et social.
  • L’aide suisse doit viser le renforcement des capacités du pays hôte.
  • Une coopération fructueuse avec des partenaires dans le pays en développement est possible.

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Les pays en développement ressentent durement les répercussions de la crise économique de 2008. La demande de biens d’exportation et de matières premières, de même que les transferts de fonds de travailleurs migrants à leur famille s’effondrent. Des sources essentielles de revenu pour les populations des pays en développement se réduisent dès lors comme peau de chagrin. Pour atténuer les conséquences de la crise, la Suisse renforce son engagement en faveur de l’amélioration des conditions économiques, de la consolidation des secteurs financiers et de la facilitation de l’accès aux financements pour les PME des pays en développement.

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Le conflit en Ukraine orientale, qui perdure depuis 2014, fait de nombreuses victimes et entraîne la destruction des infrastructures. Les biens de première nécessité comme l’eau se font de plus en plus rares, et le conflit empêche l’acheminement de produits chimiques permettant de rendre l’eau potable. En raison de la mauvaise qualité de l’eau, le nombre de cas d’hépatite A explose dans la région.

Répondant à une demande, l’Aide humanitaire de la Suisse organise, en 2015, l’expédition de plusieurs convois humanitaires chargés des produits chimiques nécessaires ainsi que de matériel médical et de médicaments pour les hôpitaux de la région. L’assistance fournie par la Suisse touche trois millions de personnes des deux côtés de la ligne de contact.

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Frieden dank Vernetzung

Les grandes différences économiques et sociales entre les pays recèlent un potentiel considérable de conflits et doivent donc être réduites.

Le désir de paix était grand après les bouleversements de la guerre. L'idée que la paix ne peut être maintenue de manière permanente que par la mise en réseau et la coopération internationales était centrale. L'Organisation des Nations unies (ONU), qui a été fondée en 1945, a répondu à cette conviction.


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1968: Erstes Kooperationsbüro in Indien

Dans les années 1960, le Service de la coopération technique professionnalise la coopération au développement. L’élément clé de cette professionnalisation est le renforcement de la présence suisse sur le terrain par la création d’antennes locales. La première est ouverte en Inde. La charge de travail de l’Ambassade de Suisse était devenue trop lourde à porter dans le domaine de la coopération au développement. En 1968, l’ambassade obtient la création du premier poste de coordinateur de la coopération technique, chargé de la planification et de la réalisation des projets sur place.

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Dès le début des années 1970, le Service de la coopération technique met l’accent sur la coopération au développement en faveur des plus pauvres. Dans la foulée, le service fédéral élabore de nouvelles formes de projets, donnant naissance à des projets spécifiques pour les femmes, les populations réfugiées et les petites exploitations paysannes. À Ahmednagar, en Inde, le Service favorise par exemple l’octroi de crédits à bas taux aux petites agricultrices, ce qui permet à ces dernières de subvenir modestement à leurs moyens.

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La Suisse réagit rapidement aux bouleversements politiques consécutifs à la chute du Mur de Berlin. Dans un message de novembre 1989, le Conseil fédéral déclare: «La Suisse a un intérêt immédiat à voir s’effectuer sous contrôle et sans danger pour la stabilité internationale une transition [...] en Europe de l’Est [...]». Les bases de la coopération internationale de la Suisse en Europe de l’Est sont posées. Dans un premier temps, les mesures d’aide immédiate de la Confédération se concentrent sur la sécurité alimentaire en Pologne, en Hongrie et en Tchécoslovaquie.

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En 1995 déjà, dans le droit fil de l’engagement de la Suisse en Europe de l’Est, la Direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire (DDA) devient la Direction de la coopération au développement, de l’aide humanitaire et de la coopération technique avec l’Europe centrale et orientale (DDACE). Ce nom pour le moins compliqué est raccourci en 1996 au profit de la désignation actuelle de Direction du développement et de la coopération (DDC).

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En décembre 2008, le Parlement adopte le Message concernant la continuation de la coopération technique et de l’aide financière en faveur des pays en développement et le Message concernant le financement des mesures de politique économique et commerciale au titre de la coopération au développement.

La Confédération dispose depuis lors, et pour la première fois, d’une stratégie de coopération au développement interdépartementale. La concentration des efforts sur les plans géographique et thématique doit permettre de déployer des effets maximaux et d’éviter les doublons.

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Avec le Message sur la coopération internationale de la Suisse 2017-2020, la Suisse place l’accent sur de nouveaux domaines.

La coopération internationale se profile de manière plus pointue en matière d’engagement dans les contextes fragiles. Pour réagir aux enjeux complexes dans ces contextes, la Suisse rapproche sa coopération internationale de ses activités de promotion de la paix et intègre pour la première fois la Division Sécurité humaine du DFAE (devenue la Division Paix et droits de l’homme DPDH) dans l’élaboration du message sur la coopération internationale.


La DDC se fixe en outre l’objectif de doubler le nombre de partenariats avec des acteurs du secteur privé, car une coopération purement étatique ne suffit pas à atteindre les ambitieux objectifs de l’Agenda 2030.

Les acteurs du secteur privé jouent un rôle clé dans l’essor de l’économie; dans les pays les plus pauvres, ils créent neuf emplois sur dix. En outre, la force d’innovation, l’expertise et les ressources de ce secteur sont importantes. C’est pourquoi la DDC renforce les partenariats privés, notamment avec des entreprises sociales, des investisseurs à impact social et des fondations donatrices.

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Interessenspolitik der Supermächte

Les efforts de développement des États-Unis et de l'Union soviétique se caractérisent par des politiques intéressées et sont liés à des considérations géostratégiques. L'anticommunisme et l'anticapitalisme sont des moteurs importants de l'engagement bilatéral, et les deux grandes puissances concentrent leur soutien sur des régions stratégiquement importantes et riches en ressources.
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1968: Hilfe zur Selbsthilfe

Le slogan de «l’aide à un développement autonome», qui est aujourd’hui encore le principe fondamental de la coopération internationale de la Suisse, remonte à cette époque. Dans un dépliant datant de 1968, le Service de la coopération technique exprime cette idée de la manière suivante: «Si tu donnes un poisson à un homme affamé, il fera un repas. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les jours.»

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Dans le sillage de l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur la coopération au développement et l’aide humanitaire internationales en 1976, la coopération technique fusionne avec l’aide humanitaire. Le Service de la coopération technique est renommé Direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire (DDA) à l’été 1977.

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Au cours des années 1980, la situation des pays pauvres se dégrade, nombre d’entre eux ayant été contraints de contracter des crédits sur les marchés financiers internationaux après la crise économique et le choc pétrolier de la décennie précédente. Lorsque, dans les années 1980, les États-Unis remontent le loyer du dollar à 20%, le poids de la dette devient quasi-insupportable. Les conséquences en sont dramatiques, les moyens financiers dépensés pour faire face à la dette étant souvent plus importants que les rentrées des fonds de l’aide au développement.

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Les pays du Sud ne profitent que peu de la fin de la guerre froide. L’espoir que les superpuissances allouent à la coopération au développement une partie des fonds investis jusqu’alors dans l’armement nucléaire reste vain. Les États-Unis, en particulier, réduisent leurs prestations en Afrique, en Amérique latine et en Asie, où ils avaient jusque-là été présents pour asseoir leur pouvoir politique.

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«Nous ne ménagerons aucun effort pour délivrer nos semblables – hommes, femmes et enfants – de la misère, phénomène abject et déshumanisant [...].» C’est avec cette déclaration que, en septembre 2000, lors de la 55e Assemblée générale des Nations Unies, les représentants des États membres de l’ONU tombent d’accord sur un catalogue de mesures relatives aux Objectifs du millénaire pour le développement en vue de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015.
  1. Lutte contre l’extrême pauvreté et la faim
  2. Éducation primaire pour tous
  3. Égalité des sexes et autonomisation des femmes
  4. Réduction de la mortalité infantile
  5. Amélioration de la santé maternelle
  6. Combat contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies graves
  7. Développement durable
  8. Mise en place d’un partenariat mondial pour le développement

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La crise du coronavirus a touché de plein fouet les pays en développement, où les systèmes de santé sont souvent faibles, où les populations n’ont pas de revenus réguliers et où les systèmes sociaux ne sont pas assez stables pour assurer les moyens de subsistance de la population.

La Suisse s’est montrée rapide et flexible: elle a adapté ses projets et programmes en cours pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus dans les pays en développement et pris des mesures efficaces pour y atténuer les conséquences sanitaires, économiques, politiques et sociales du COVID-19. Elle a également envoyé des dispositifs médicaux de protection, des tests et des respirateurs dans plusieurs pays, et soutenu sur place la production de produits désinfectants, entre autres.

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Zusammenarbeit mit privaten Hilfsorganisationen

À la fin des années 1950, il apparaît de plus en plus clairement que la Confédération va développer son assistance technique bilatérale. La Suisse commence alors à collaborer avec des organisations d’aide au développement privées. L’Association suisse d’aide aux régions extra-européennes ASRE (la future Helvetas) est la première œuvre d’entraide à obtenir une contribution financière de la Confédération.

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Au cours des années 1970, les aspects environnementaux occupent une place de plus en plus importante dans le monde entier et dans tous les domaines, dont la coopération au développement. En Suisse, la protection de l’environnement devient un thème central de la politique intérieure dans les années 1970: énergie nucléaire, mort des forêts et destruction de la forêt tropicale et d’autres zones naturelles sont des thèmes récurrents. Ce débat public, qui ne se limite pas à la Suisse, mais s’étend sur toute la planète, sera aussi le creuset de la fondation du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

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Dans les années 1980, maîtriser la crise de la dette, résultat de la crise économique mondiale et du choc pétrolier de 1973, est l’un des objectifs prioritaires de la coopération au développement à l’échelle internationale. Durant la décennie, les idées néolibérales nourrissent les stratégies de développement et mettent en place les «programmes d’ajustement structurel (PAS)». Ceux-ci reposent sur l’idée que, pour continuer à recevoir du soutien, les pays en développement doivent entreprendre des réformes économiques globales dans le but d’augmenter leur croissance économique. Or cette approche finira par montrer ses faiblesses et suscitera des critiques, en particulier de la part de l’ONU, parce que les PAS ne tiennent pas compte des aspects sociaux, environnementaux et culturels.

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À compter de 1993, les conflits armés et les catastrophes naturelles se multiplient de façon spectaculaire sur toute la planète. Dans la première moitié des années 1990, le Conseil de sécurité de l’ONU dépêche plus d’opérations de maintien de la paix qu’au cours des 45 années précédentes. L’aide humanitaire de la Suisse se modifie également dans la foulée en renforçant sa présence dans les régions en conflit ou en guerre pour protéger les personnes contraintes de fuir leur foyer.

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La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement formule cinq principes de base, douze indicateurs de progrès et 21 objectifs-cibles. Les pays bénéficiaires définissent leurs propres stratégies de lutte contre la pauvreté et assument eux-mêmes la conduite de l’aide extérieure (principe de l’appropriation). Les donateurs s’appuient sur les stratégies des pays partenaires; ils utilisent les systèmes des pays pour la gestion des finances publiques et de passation des marchés (alignement sur les partenaires). Ils coordonnent leurs interventions et mettent en place des dispositifs communs (harmonisation). Donateurs et pays bénéficiaires s’orientent sur les résultats et mesurent l’efficacité de l’aide sur le développement (gestion axée sur les résultats). Ils sont conjointement responsables de la concrétisation des objectifs fixés et se rendent compte mutuellement (responsabilité mutuelle).

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En 2015, la communauté internationale tire un bilan des ODD, observant que des progrès considérables ont été réalisés. Ainsi, selon l’ONU, le nombre d’enfants non scolarisés est passé de 100 millions en 2000 à 57 millions en 2015. De plus, le nombre de personnes dans les pays en développement devant vivre avec moins de 1,25 dollar américain par jour – c’est-à-dire dans une extrême pauvreté – a baissé de 47% en 1990 à 14% en 2015. La pauvreté n’en reste pas moins un problème: environ 2 milliards de personnes de par le monde doivent toujours vivre avec moins de 2 dollars américains par jour.

La coopération internationale doit donc continuer de se mobiliser: en septembre 2015, les États membres de l’ONU adoptent l’Agenda 2030 et ses 17 objectifs de développement durable (ODD), clé de voûte d’un développement durable à l’échelle mondiale. La Suisse contribue largement au processus d’élaboration et de négociation de l’Agenda 2030. Ce document tient compte des trois dimensions de la durabilité, à savoir la dimension économique, la dimension sociale et la dimension environnementale. Il a une portée universelle, ce qui signifie que tous les pays et leurs partenaires, qu’ils soient publics ou issus de la société civile ou du secteur privé, contribuent à la réalisation des ODD.

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Expertenmissionen

Entre 1957 et 1960, la Confédération envoie, sur un plan bilatéral, 29 experts dans les pays suivants:
  • Turquie
  • Inde
  • Iran
  • Irak
  • Philippines
  • Éthiopie
  • Népal
  • Tunisie
Ces experts ont une fonction consultative dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, de la promotion des exportations et du tourisme.

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Les organisations de développement de l’ONU se concentrent elles aussi sur les besoins des plus pauvres au cours des années 1970. Dans la Déclaration de Cocoyoc de 1974, un groupe d’experts de l’ONU formule la nécessité de redéfinir le but et l’objet du développement: la coopération au développement doit s’orienter sur les besoins de base de la personne tels que l’alimentation, le logement, la santé et la formation. Toute autre préoccupation ne fait que creuser l’écart entre la minorité prospère et les groupes de population les plus défavorisés des pays en développement.

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En 1983 déjà, en réaction à la destruction de l’environnement et à la reconnaissance que les ressources sont limitées, l’ONU publie un rapport décrivant pour la première fois la notion de durabilité. «Le développement [durable] est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.» Le «Rapport Brundtland» exige de la communauté internationale qu’elle trouve un équilibre entre développement économique, développement social et protection de l’environnement.

Cette approche marquera profondément la coopération au développement des années suivantes.

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Jusque dans les années 1990, le développement revêt surtout une acception économique et se mesure au moyen d’indicateurs économiques. En instituant la notion de «développement humain», le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) donne une dimension supplémentaire au développement. Selon cette notion, celui-ci reflète le degré de liberté dont dispose une personne pour exploiter ses possibilités et déployer ses capacités. Or, dans les pays en développement, les possibilités sont très limitées, par exemple par manque d’opportunités de revenu, par un accès restreint aux droits politiques ou par la violence. Pour lutter efficacement et à grande échelle contre la pauvreté, il faut aussi, selon le concept du développement humain, inclure les personnes pauvres dans des activités productives, correctement rémunérées et respectueuses des critères sociaux.

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De nombreuses personnes pauvres n’ont pas accès aux services financiers susceptibles d’améliorer leur niveau de vie. Or un petit prêt, appelé microcrédit, peut aider les bénéficiaires à briser le cercle vicieux de la pauvreté. Un petit paysan peut ainsi utiliser cet argent pour acheter des graines, augmenter durablement sa production, rembourser son emprunt et faire un pas vers plus de prospérité. C’est pour renforcer la sensibilisation à ces microcrédits dans le monde que l’ONU a proclamé 2005 «Année du microcrédit». Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU, justifie l’initiative en ces termes: «L’accès durable au microfinancement contribue à atténuer la pauvreté en générant des revenus, en créant des emplois, en donnant aux enfants la possibilité d’aller à l’école, en permettant aux familles d’obtenir des soins médicaux et en donnant les moyens aux populations de faire les choix qui répondent le mieux à leurs besoins.»

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La numérisation et les nouvelles technologies offrent elles aussi un énorme potentiel en matière d’aide humanitaire et de développement. Mais elles comportent également des risques, inhérents notamment au traitement de masses de données considérables ou en lien avec la diffusion de fake news ou la surveillance. Lors de la 50e édition du forum économique mondial (WEF) de Davos, le DFAE a présenté des projets innovants élaborés par la DDC. Tech4Good désigne une étroite collaboration avec le monde scientifique et le secteur privé et les acteurs étatiques du développement – dont la DDC – en vue d’exploiter pleinement les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies en matière de lutte contre la pauvreté.
Les technologies développées en Suisse améliorent les conditions de vie de millions de personnes, par exemple dans les domaines de la technique agricole, de la prévoyance santé, de la résilience aux catastrophes ou de l’accès aux ressources. Le rôle des établissements de recherche innovante comme les EPF est ici important comme l’est celui des start-up suisses actives à l’international et des entreprises suisses multinationales. L’engagement Tech4Good contribue considérablement à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

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1950-1960: Internationale Beiträge

La majeure partie des contributions internationales de la Suisse sont destinées à la coopération multilatérale. Elles représentent entre 1 et 4 millions de francs par an, des montants modestes, même pour l’époque. Cette participation permet à la Suisse de bénéficier de l’expérience des organismes de l’ONU et, en même temps, de limiter ses propres charges administratives.

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Au début des années 1970, la coopération suisse au développement est assez fortement critiquée, des voix s’élevant pour exiger qu’elle se dote d’une base solide et d’une orientation clairement définie. La loi sur la coopération au développement et l’aide humanitaire internationales adoptée en 1976 énonce l’orientation aux niveau bilatéral et multilatéral et fixe les priorités suivantes:
  • le soutien des efforts des pays en développement, régions et groupes de population les plus défavorisés
  • le développement rural
  • l’amélioration alimentaire par la production agricole
  • la promotion de l’artisanat et de la petite industrie locale
  • la création d’emplois dans les pays en développement
  • la recherche et le maintien d’un équilibre écologique et démographique

La loi définit également les champs d’action de l’aide humanitaire, dont le but est de contribuer, par des mesures de prévention ou de secours, à la sauvegarde de la vie humaine lorsqu’elle est menacée et au soulagement des souffrances, s’agissant notamment des populations victimes d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé.

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Le génocide de 1994 au Rwanda est un choc et un signal d’alarme pour la coopération au développement de la Suisse, dont le Rwanda est l’un des pays prioritaires. Jusque-là, la coopération au développement a souvent été perçue comme une tâche technique, où le soutien apporté par des ingénieurs ou des médecins était indépendant des questions politiques. Depuis lors, l’analyse du contexte politique est un élément central de la planification d’un programme.

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Dans la perspective de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), de nombreux délégués de gouvernements se sont réunis en septembre 2010 à New York pour dresser un bilan intermédiaire: des progrès ont été accomplis, mais des insuffisances sont encore constatées dans plusieurs domaines. La Suisse, engagée elle aussi dans la réalisation des OMD, a rédigé un rapport, dans lequel elle pointe notamment les faiblesses des OMD. Elle y déplore par exemple qu’ils se concentrent trop sur les symptômes de la pauvreté et, de fait, en négligent les causes, dont le manque d’opportunités de développement économique.

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Die «Dritte Welt»

Il devient évident que le colonialisme touche à sa fin, ce qui donne à de nombreux pays une nouvelle confiance en eux. Le terme "tiers monde" est associé à l'espoir que ces pays suivent une "troisième voie" entre le capitalisme et le socialisme d'État. Bientôt, le terme "tiers monde" a été étendu à l'ensemble des nations nouvellement appelées "pays en développement", c'est-à-dire les pays à faible développement économique.
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En 1979, Pierre Aubert, alors chef du DFAE, dresse un bilan des événements qui ont marqué la coopération internationale de la Suisse au cours des dix années écoulées et lui ont donné son orientation. La crise économique mondiale et le choc pétrolier ont déjà fait naître de nouveaux débats en 1973 et vu émerger une génération de politiciens responsables du développement qui remettent en question l’utilité des mesures de coopération au développement déployées jusque-là. Pour eux, le sous-développement résulte des actes des pays industrialisés. Des acteurs suisses du secteur privé, comme Nestlé à cause de ses pratiques de vente d’alimentation de synthèse pour bébés dans les pays en développement et les banques qui font du bénéfice sur le dos des plus pauvres, donnent prise aux critiques. À partir de 1976, la coopération suisse au développement évolue et déploie ses activités sur une base légale bénéficiant d’un large consensus sur le plan intérieur.

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Le Protocole de Kyoto est conclu en 1997, lors de la troisième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 3). Les signataires de cet acte s’engagent à réduire d’au moins 5% par rapport au niveau de 1990 les émissions des six principaux gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et les chlorofluorocarbones (CFC), durant la période 2008-2012.

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Les partenariats avec le secteur privé jouent un rôle crucial pour une mise en œuvre efficace de la coopération internationale au développement. La collaboration de la DDC avec Medicines for Malaria Venture (MMV) à Genève est un exemple de ce type de partenariats. Depuis 1999, l’association du savoir-faire médical de MMV et des connaissances spécifiques de la DDC a permis le développement d’un médicament contre la malaria peu coûteux qui, à ce jour, a été administré plus de 250 millions de fois dans une bonne cinquantaine de pays.

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Kapitel 2 Années 1960

Années 1960

Kapitel 3 Années 1970

Années 1970

Kapitel 4 Années 1980

Années 1980

Kapitel 5 Années 1990

Années 1990

Kapitel 6 Années 2000

Années 2000

Kapitel 7 Années 2010

Années 2010

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