Fuir
FuirAujourd’hui, plus de 117,3 millions de personnes fuient leur région d’origine. Ce nombre équivaut à plus de treize fois la population suisse.
Tâche GE-1
Regarde le film de Mano Khalil. À quoi penses-tu en le regardant? Quels sentiments ce film déclenche-t-il en toi? Inscris tes réponses dans les bulles de pensées.
- Réflexions sur la question de savoir où et comment les gens dorment et logent durant leur fuite
- Réflexions sur les personnes- Sentiments
- Questions
Lis les déclarations des réfugiés tirées du film. Pour quelles raisons ont-ils dû fuir et où ont-ils fui? Note tes réponses. Sur la base de ces déclarations, réfléchis à ce que signifie «être chez soi» pour ces réfugiés. Ont-ils franchi une frontière nationale? Compare les déclarations des réfugiés dans le film avec d’autres citations de réfugiés. Disent-elles la même chose? Comment comprends-tu leurs déclarations? Comment te sens-tu lorsque tu entends ces déclarations?
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Informations sur le cinéaste Mano Khalil
Faits
Termes
Termes
Pays
Soudan du Sud
Somalie
Liban
Syrie
Afghanistan
Myanmar
Venezuela
Ukraine
Colombie
Bangladesh
Gens
Aziz
Afghanistan
Abdi
Somalia
Malaika
Südsudan
Hayat
Syrien
Mohammed
Syrien
Et toi?
Et toi?
CH-Asile
Que se passe-t-il après l’arrivée en Suisse?
À leur arrivée dans l’un des CFA, les requérants d’asile doivent remplir une fiche avec leurs données personnelles et remettre leurs documents de voyage et d’identité. Ensuite, on leur attribue une chambre et un lit.
Le requérant d’asile est enregistré et photographié. La photo et les données personnelles servent à la constitution du dossier pour la procédure d’asile.
Les empreintes digitales de chaque requérant sont relevées et comparées avec celles enregistrées dans la banque de données européenne Eurodac. Eurodac permet d’établir si la personne concernée a déjà déposé une demande d’asile dans un autre pays ou si elle est venue en Suisse en passant par un pays tiers où elle serait en sécurité. Si ses empreintes digitales ont déjà été relevées dans un autre État signataire de l’accord de Dublin, c’est ce pays qui est responsable du traitement de la demande d’asile. L’accord de Dublin vise à empêcher qu’une même personne demande l’asile dans plusieurs États membres, simultanément ou consécutivement.
Qui reçoit le statut de réfugié en Suisse?
Audition sur les motifs d’asile (processus)
Regarde le film sur la procédure d’asile. Dans le centre, chaque requérant d’asile est entendu une ou plusieurs fois sur ses motifs d’asile. En règle générale, quatre personnes sont présentes aux auditions, qui sont l’élément central de la procédure d’asile. Note les objectifs et les tâches des personnes présentes. De plus amples informations sur les auditions se trouvent en ligne.
TÂCHE CHAP-2
Film «La procédure accélérée en Suisse», trouver la décision rendue par le SEM
Le film intitulé «La procédure d’asile en Suisse» présente les principaux aspects de la procédure d’asile. Regardez le film à deux, puis trouvez la décision rendue par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) et notez là pour chacun des requérants d’asile.
TÂCHE CHAP-3
Perspectives – rêve et réalité
La décision d’asile représente un moment-clé pour la personne concernée. Comment la personne que tu as choisie réagit-t-elle par rapport à cette décision? Note les réflexions et les questions qui te viennent à l’esprit; tu auras besoin de ces notes au moment de clore le sujet.
Perspectives
Perspectives
Malgré les efforts déployés par les organisations internationales pour créer des perspectives sur place, des millions de personnes fuient leur pays. Leur détresse est donc plus grande que la foi en un avenir dans leur pays.
À ton avis, qu’est-ce qui aurait pu inciter les gens à rester dans leur pays? Tu en apprendras davantage sur ces efforts dans les six présentations. Développe des solutions possibles et note-les.
Liens
D’autres histoires audiovisuelles
Procédures d’asile en Suisse
Les procédures d’asile accélérées obéissent à un processus strict et sont cadencées à toutes les étapes.
Skills4Life
Competences and livelihoods for refugees and locals in Kakuma, Kenya (EN).
Famine
La lutte contre la faim et l’accès équitable à une alimentation saine et équilibrée constituent un enjeu fondamental pour la communauté internationale. Pour la DDC, il s’agit également d’un objectif prioritaire.
L’eau en crise
La pression sur les ressources d’eau douce ne cesse de s’accroître dans le monde. Les besoins augmentent, car chaque année, la population mondiale s’accroît de 80 millions de personnes - l’équivalent de dix fois la population suisse.
Facts
Fait 1
- 63,3 millions ont fui au sein de leur propre pays (déplacés internes) ;
- 43,4 millions ont fui hors de leur pays (réfugiés) ;
- 5,6 millions ont déposé une demande d’asile quelque part dans le monde (requérants d’asile)
Fait 2
Fait 3
Fait 4
- Afghanistan 6,4 millions
- Syrie 6,35 millions
- Venezuela 6,1 millions
- Ukraine 6 millions
- Soudan du Sud 2,29 millions
- Soudan 1,5 millions
- Myanmar 1,28 millions
- République démocratique du Congo 0,97 million
- Somalie 0,84 million
- République centrafricaine 0,76 million
Fait 5
- République islamique d’Iran : 3,8 millions de réfugiés accueillis
- Turquie : 3,3 millions
- Colombie : 2,9 millions
- Allemagne : 2,6 millions
- Pakistan : 2,0 millions
- Suisse : 211’000
Source : HCR 2023
Fait 6
Source: SEM, Asile, statistique 2023
Fait 7
Fait 8
En Jordanie, une personne sur 16 est en fuite et au Monténégro, une personne sur 9.
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Aziz vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation des Hazaras en Afghanistan au moment où Aziz a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Aziz à fuir.
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Aziz : quels pays a-t-il traversés durant sa fuite?
Aziz a été sur les routes pendant plus de quatre ans – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Tâche AZ-1
Découvre, à l’aide des
informations qui figurent sur le site Internet, comment Aziz vivait avant de
fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en
avec les membres de ton groupe.
Tâche AZ-2
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation des Hazaras en Afghanistan au moment où Aziz a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Aziz à fuir.
Tâche AZ-3
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Aziz : quels pays a-t-il traversés durant sa fuite?
Tâche AZ-4
Aziz a été sur les routes pendant plus de quatre ans – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Tâche AZ-5
Les cinq personnes (Aziz,
Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en
un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un
lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles
à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on
faciliter leur intégration?
Aziz
«Après que les talibans ont pris le pouvoir, nous craignions pour notre vie. Nous devions nous cacher et n’osions même plus sortir dans la rue. Morts de peur, nous avons décidé de fuir l’Afghanistan. Nous avons vendu tous nos biens et toute la famille s’est enfuie en Iran.»
En Afghanistan, les garçons et les hommes se livrent à des compétitions acharnées de cerfs-volants. Très appréciées, ces joutes furent interdites sous le régime des talibans, des partisans de l'islamisme radical.
L’écrivain Khaled Hosseini a dressé un monument à ce sport en 2003 dans son roman Les cerfs-volants de Kaboul. En 2007, le réalisateur suisse Marc Forster en a tiré un film qui porte le même titre.
Lien vers la bande-annonce
Télécharger les instructions pour fabriquer un cerf-volant (PDF)
Qu’est-ce qu’Aziz a emporté dans sa fuite ?
se compose de deux pièces: une tunique qui descend jusqu’aux genoux (kameez) et un pantalon bouffant (salwar) qui est maintenu à la taille au moyen d’une ceinture.
Dans les régions montagneuses d’Afghanistan, les hommes portent ce couvre-chef bien chaud depuis des siècles. Bien qu’il n’ait pas été introduit par les talibans, ce béret nous rappelle leur mouvement, car ses membres l’arborent souvent.
Les bijoux font partie de la dot qu’une femme afghane reçoit de son mari lors de son mariage. Cette dot reste en sa possession même en cas de divorce. L’épouse peut décider elle-même de son usage.
En 2021, plus de 3200 réfugiés sont morts ou ont été portés disparus.
D’où viennent les personnes qui rallient l’Europe en traversant la Méditerranée? 10,3% de Tunisie, 10,1% du Maroc, 9,9% de la région subsaharienne (non identifiée), 8,8% d'Algérie, 7,5% d'Afghanistan, 5,8% d'Egypte, 5,2% du Bangladesh et 4% de Syrie.
Source : HCR 2021
Les passeurs proposent également leurs services en ligne. Certains fournissent des informations sur les itinéraires actuels. D’autres proposent de faux papiers ou des trajets en bateau ou en camion.
«Dans le centre pour requérants d’asile, j’ai dû expliquer, lors d’un entretien, pourquoi je demandais l’asile en Suisse. J’ai dû attendre quelques mois avant de recevoir la décision officielle: ma demande d’asile a été rejetée mais je suis autorisé à rester provisoirement en Suisse. Cela signifie que je peux rester en Suisse jusqu’à ce que la situation en Afghanistan s’améliore.»
Certaines personnes vivant à proximité des centres fédéraux y font du bénévolat: elles organisent différentes activités telles que du soutien scolaire, des jeux pour les enfants, des manifestations sportives, des cafés-rencontres, des excursions ou des sorties au théâtre. La direction de chaque centre s’efforce de soutenir ces initiatives.
Dans un centre fédéral pour requérants d’asile, les requérants disposent d’un casier et d’un lit. Ils partagent la cuisine, la salle à manger, une salle de loisir et les installations sanitaires avec les autres requérants. Ils reçoivent 3 francs d’argent de poche par jour.
Aziz n’a pas obtenu le statut de réfugié parce qu’il n’a pas pu prouver qu’il avait été personnellement persécuté. Lors des entretiens, il a déclaré qu’il avait fui la guerre en Afghanistan. Comme la situation dans son pays ne permet pas de le renvoyer chez lui pour le moment, il est admis provisoirement en Suisse (permis F). Des guerres civiles, de graves problèmes de santé ou des sanctions disproportionnées en cas de retour peuvent être des motifs d’admission provisoire.
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Abdi vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Somalie lorsqu’Abdi a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Abdi à fuir.
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Abdi : quelles régions a-t-il traversées durant sa fuite?
Abdi a été longtemps sur les routes – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Tâche AB-1
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Abdi vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Tâche AB-2
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Somalie lorsqu’Abdi a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Abdi à fuir.
Tâche AB-3
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Abdi : quelles régions a-t-il traversées durant sa fuite?
Tâche AB-4
Abdi a été longtemps sur les routes – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Tâche AB-5
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
«Un jour, le groupe terroriste Al-Shabaab a attaqué notre village. Notre fils aîné a été tué. Craignant pour notre sécurité, nous sommes partis en toute hâte.»
Sur les côtes somaliennes, la pêche permettait naguère de bien vivre. Depuis que de gros chalutiers étrangers ont vidé de ses poissons la mer au large des côtes somaliennes, les pêcheurs ont de la peine à trouver de quoi vivre.
En Somalie, beaucoup de pêcheurs ont dû fuir leurs villages à cause des attaques du groupe terroriste al-Shabaab. Ils ont ainsi perdu leur source de revenus et leurs moyens de subsistance.
«Ne donne ta canne qu’à celui qui te la rendra.»
Des cannes de ce genre sont fabriquées en Somalie et les éleveurs nomades somaliens s’en servent encore de nos jours.
Les catastrophes naturelles causées par les changements climatiques, telles que les sécheresses ou les inondations, font augmenter le nombre de mariages forcés: une fille mariée signifie une bouche de moins à nourrir. Les projets dans le domaine de la sécurité alimentaire permettent de prévenir les famines sur le long terme en visant, par exemple, à améliorer le stockage des aliments pour limiter les pertes ou à améliorer la gestion des réserves d’eau.
Ces nattes et ces corbeilles tressées avec art sont fabriquées par des femmes. On en trouvait naguère dans tous les ménages somaliens. On les complète aujourd’hui par des nattes et des plats en plastique produits en Asie. Les objets faits à la main restent néanmoins très appréciés et largement utilisés.
L’hôpital de Merka
assure des soins médicaux, également pour les déplacés internes comme Abdi (personnes réfugiées dans leur propre pays). En Somalie il n’y a qu’un médecin pour 28 570 habitants. En Suisse, on compte plus de quatre médecins pour 1000 habitants.
Avec le soutien financier de la Suisse, le CICR a pu aider de nombreuses familles à survivre à la sécheresse en 2011 en fournissant à chacune deux ou trois chèvres.
En Somalie, la plupart des quelque 3 millions de personnes déplacées internes vivent dans des campements précaires, souvent surpeuplés et mal protégés contre les dangers comme les incendies ou les intempéries. On n’y trouve souvent ni eau propre, ni installations sanitaires, ni soins médicaux.
Nous avons eu souvent faim. Nous avons eu souvent soif. Pourtant, dans l'ensemble, nous n'avons pas eu de malchance. La vie est pleine de problèmes et elle est courte - courte comme un voyage ne nécessitant qu'une nuit de repos. Souvent, la nourriture que nous avions était maigre. Mais n'y avait-il pas parfois un puits de viande et de lait en abondance? Et il y avait des jours et des nuits. Cela ne pourra jamais être oublié. Tu te souviens d'eux, Cutiya, n'est-ce pas? Et si Dieu le permet D'autres choses merveilleuses de ce genre nous attendent encore.
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Hayat vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Syrie lorsque Hayat a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Hayat à fuir.
Décris, au moyen de la carte. l’itinéraire suivi par Hayat: quelles régions a-t-elle traversées durant sa fuite?
Hayat n’a pas fui seule. Le récit de sa fuite permet d’en savoir plus. Note en quelques mots dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’elle a vécu durant sa fuite.
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Tâche HA-1
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Hayat vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Tâche HA-2
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Syrie lorsque Hayat a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Hayat à fuir.
Tâche HA-3
Décris, au moyen de la carte. l’itinéraire suivi par Hayat: quelles régions a-t-elle traversées durant sa fuite?
Tâche HA-4
Hayat n’a pas fui seule. Le récit de sa fuite permet d’en savoir plus. Note en quelques mots dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’elle a vécu durant sa fuite.
Tâche HA-5
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
«Lorsque à Homs notre quartier a été pris entre deux feux, j’ai fui au Liban avec mes enfants et ma belle-mère.»
Au Liban, il n’existe pas de camps officiels pour les réfugiés syriens. Ceux-ci vivent disséminés à travers le pays dans des appartements, des hébergements collectifs, des habitations en construction, des garages, des entrepôts ou encore sous tente. En moyenne, le loyer mensuel est de 164 dollars américains (2015).
Hayat est de confession musulmane et prie tous les jours. La prière est l’un des cinq piliers de l’Islam. Cinq fois par jour – au lever du soleil, à midi, l’après-midi, au coucher du soleil et tard le soir – les croyants pratiquants déroulent leur tapis, l’orientent vers la Mecque, la ville la plus sainte de l’Islam, et prient.
Malgré l’aide financière fournie par les organisations humanitaires, beaucoup de réfugiés ont de la peine à joindre les deux bouts. En tant que pays d’accueil, le Liban atteint également ses limites. En 2017, 76% des réfugiés syriens vivaient au Liban en dessous du seuil de pauvreté (3,84 dollars par jour) et plus de la moitié d’entre eux souffraient d’extrême pauvreté.
«Barbunya fasulye» est l’expression turque pour «haricots borlotti». Ils sont produits par DURU, une société alimentaire turque. DURU a été fondée en 1935 et a son siège à Karaman, dans le sud de l’Anatolie centrale. Bien que le Liban soit riche en eau, les paysans ne parviennent pas à concurrencer les produits bon marché en provenance de Turquie et d’Égypte. Le Liban importe donc nombre de denrées alimentaires de Turquie.
Il devient de plus en plus difficile, pour les autorités libanaises, de répondre aux besoins essentiels des réfugiés et de la population locale. C’est pourquoi la Suisse a décidé de venir en aide aux autorités locales en mettant en place un système durable de gestion de l’eau de manière à assurer l’approvisionnement de base de la population locale et des réfugiés. L’arrivée des réfugiés n’est pas le seul défi auquel les responsables locaux doivent faire face. Le secteur de l’eau a été négligé depuis de nombreuses années, ce qui explique la faiblesse des infrastructures et la mauvaise gestion de la ressource qu’est l’eau.
Le Rofenac D est un analgésique contre l’arthrite et les rhumatismes ; il est produit en Arabie saoudite et peut s’acheter au Liban. Au Liban, une boîte de 20 comprimés coûte 8 468 livres libanaises, soit environ 5,70 francs. Après six années de guerre, beaucoup de réfugiés ne peuvent plus s’en acheter. Ils ont largement puisé dans leurs économies, n’ont souvent plus aucun revenu et utilisent les 20 dollars de leur carte de débit spéciale pour acheter du pain, du savon, etc.
En raison des restrictions imposées par les autorités libanaises, de nombreux réfugiés syriens n’ont plus de titre de séjour valable. Ils peuvent se faire arrêter n’importe quand, n’ont guère accès aux principaux services et ne sont pas protégés par les autorités en cas d’abus.
La Suisse réhabilite des écoles
Depuis 2014, la Suisse réhabilite des écoles dans le nord du Liban. Les bénéficiaires de ce projet sont les enfants qui ont fui la Syrie avec leurs parents ainsi que des enfants libanais. La réhabilitation des écoles vise à empêcher que ces jeunes ne deviennent une « génération perdue ». Depuis le lancement du projet, les bâtiments rénovés ont accueilli près de 6000 élèves supplémentaires.
03 Z-3ha
Les personnes déplacées vivent en moyenne pendant 17 ans dans une situation précaire. L’accès à l’éducation et à la formation professionnelle évite qu’une nouvelle génération ne grandisse sans perspectives. La situation précaire et l’extrême pauvreté rendent difficile l’accès à l’éducation et à une activité économique. Ces jeunes se sentent exclus de la vie sociale, se sentent impuissants et frustrés. Le capital humain de cette génération, pourtant vital pour l’avenir de la région, est en voie de perdition.
Genfer Konvention
Convention de Genève relative au statut des réfugiés
À ce jour, 148 États ont adhéré à la Convention de Genève sur les réfugiés ou à son protocole additionnel de 1967.
International Schutzb.
Protection internationale
Humanitäres Visum
Visa humanitaire
Flüchtling
Réfugié
Le graphique montre des réfugiés, y compris des personnes qui se trouvent dans une situation similaire à celle des réfugiés (source: HCR 2023).
Migrant/in
Migrant
Globaler Pakt Fl.
Le Pacte mondial sur les réfugiés
1. soulager la pression exercée sur les pays qui accueillent des réfugiés ;
2. permettre aux réfugiés de ne plus dépendre de l’aide humanitaire ;
3. élargir l’accès aux programmes de réinstallation et à d’autres programmes humanitaires d’accueil ;
4. promouvoir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer en sécurité, et de leur plein gré, dans leurs pays d’origine.
Binnenvertriebene
Déplacé interne
Komplemtärer Schutz
Komplementärer oder subsidiärer Schutz
Nasen Initiative
Initiative Nansen
Staatenlose
Apatride
Non Revoulment
Principe de non-refoulement
Art. 33: Défense d’expulsion et de refoulement
(1) Aucun des États contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de son appartenance ethnique, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques.
Des interdictions de refoulement similaires sont inscrites dans d’autres conventions sur les droits de l’homme, telle la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
L’art. 25 de la Constitution fédérale suisse reprend également ce principe.
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Mohammed vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Syrie lorsque Mohammed a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Mohammed à fuir.
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Mohammed : quels pays a-t-il traversés durant sa fuite?
Mohammed a traversé des moments difficiles avant de quitter son pays. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu sûr. Un lieu où personne ne les attendait, un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Tâche MO-1
Découvre, à l’aide des
informations qui figurent sur le site Internet, comment Mohammed vivait avant de fuir son pays. Inscris les
résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton
groupe.
Tâche MO-2
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait en Syrie lorsque Mohammed a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Mohammed à fuir.
Tâche MO-3
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Mohammed : quels pays a-t-il traversés durant sa fuite?
Tâche MO-4
Mohammed a traversé des moments difficiles avant de quitter son pays. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’il a vécu durant sa fuite.
Tâche MO-5
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont
fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu sûr. Un lieu où personne ne les
attendait, un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs
marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives
et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
«Je ne me sentais plus en sécurité ici et j’avais très peur. Je ne voulais plus qu’une chose: quitter la Syrie! En partant, nous n’avons emporté que le strict nécessaire : un téléphone portable, quelques habits, des médicaments et nos passeports syriens. Peu avant la frontière libanaise, cinq hommes nous ont interceptés et ont pointé leurs kalachnikovs sur nous. Pour nous laisser continuer notre route, ils ont exigé une grosse somme d’argent. Nous avons pu payer, mais cela nous a coûté presque toutes nos économies.»
Le HCR utilise ce système de reconnaissance de l’iris au Liban. En plus de la saisie des données personnelles, le scan de l’iris fait partie de la procédure d’enregistrement des réfugiés. Scanner l’iris prévient toute erreur dans l’identification d’une personne.
Tout nouvel arrivant dans un centre fédéral pour requérants d’asile en Suisse reçoit un kit d’articles de toilette comprenant une brosse à dents, de la pâte dentifrice, un produit de douche, du shampoing et, selon le sexe, un set de rasage ou des serviettes hygiéniques.
Centre fédéral pour requérants d’asile
Comme les requérants d’asile ne restent que peu de temps dans les centres fédéraux, les enfants n'y vont pas à l’école mais peuvent suivre des cours de langue. Dès leur transfert dans un centre d’hébergement cantonal, les enfants sont scolarisés à l’école publique.
Asylsuchende/r
Requérant d’asile
Resettlement
Réinstallation
Soudan du Sud
La capitale est Djouba.
Le savais-tu?
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Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait au Soudan du Sud lorsque Malaika a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Malaika à fuir.
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Malaika : quelles régions a-t-elle traversées durant sa fuite?
Malaika a été longtemps sur les routes – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’elle a vécu durant sa fuite.
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Tâche MA-1
Découvre, à l’aide des informations qui figurent sur le site Internet, comment Malaika vivait avant de fuir son pays. Inscris les résultats dans les quatre rubriques et discutes-en avec les membres de ton groupe.
Tâche MA-2
Les motifs qui amènent une personne à fuir son pays sont variés. Fais-toi une idée de la situation qui régnait au Soudan du Sud lorsque Malaika a fui ce pays et note les principaux éléments. Essaie aussi d’identifier les raisons qui ont conduit Malaika à fuir.
Tâche MA-3
Décris, au moyen de la carte, l’itinéraire suivi par Malaika : quelles régions a-t-elle traversées durant sa fuite?
Tâche MA-4
Malaika a été longtemps sur les routes – souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Le récit de sa fuite permet de s’en faire une idée. Note sous forme de mots-clés dans les rubriques ce que tu as appris sur ce qu’elle a vécu durant sa fuite.
Tâche MA-5
Les cinq personnes (Aziz, Abdi, Hayat, Malaika et Mohammed) qui ont fui leur pays sont toutes arrivées en un lieu où elles sont en sécurité, mais où personne ne les attendait, en un lieu où elles ne sont peut-être pas les bienvenues. Comment parviennent-elles à trouver leurs marques dans ce nouvel environnement? Quels sont leurs perspectives et leurs rêves? Et quelle est la réalité? Comment pourrait-on faciliter leur intégration?
Maleika
Ces colliers, faits avec des graines végétales et d’autres matériaux naturels, sont très répandus en Afrique de l’Est et de l’Ouest. Les femmes les confectionnent pour leur usage personnel ou pour les revendre au marché ou à des intermédiaires.
«Lorsque la guerre civile a atteint notre village, nous avons été obligés de fuir. Lors de cette première attaque, des soldats ont tué mes parents et deux de mes frères et sœurs. J’ai réussi à me sauver avec mes deux petits frères en m’enfuyant dans la brousse.»
Les tongs ou nu-pieds sont très répandus au Soudan du Sud. Les gens portent le plus souvent des tongs en plastique, car elles sont moins chères. Les tongs en cuir sortent de l’ordinaire.
Quand les combats commencent, il est fréquent que les enfants prennent la fuite et ne retrouvent ensuite plus leurs parents. Ils courent alors un risque accru d’être abusés, enrôlés de force ou réduits en esclavage. Grâce au regroupement familial, ces enfants non accompagnés sont mieux protégés et ont de nouvelles perspectives. Pour le seul Soudan du Sud, on compte quelque 11 000 enfants disparus ou en fuite sans leurs parents.
C’est avec cette carte des Nations Unies que les habitants du camp retirent leurs rations de nourriture. À la remise des denrées alimentaires, la carte est poinçonnée pour éviter que la ration ne soit distribuée à double. Selon sa taille, un ménage reçoit en principe une ou plusieurs cartes. Le nom de la famille et le nombre de personnes figurent au dos de la carte. À l’avenir, ces cartes seront progressivement remplacées par des cartes à puce.
Dans le camp de Kakuma (Kenya), l’eau provient d’une nappe souterraine, d’où elle est extraite à l’aide de pompes. Les réfugiés se servent d’un bidon pour aller chercher leur ration quotidienne (20 litres par personne) au puits communautaire. En Suisse, la consommation moyenne d’eau par personne avoisine 160 litres par jour.
Il n’est hélas pas rare que des femmes et des enfants à la recherche de bois soient victimes de violences sexuelles commises par des bandes armées et parfois par des soldats. À cela s’ajoutent les serpents et autres animaux sauvages, les mines anti-personnel ou les munitions non explosées, qui représentent également de grands dangers. Les déplacements en groupes limitent les risques d’agressions sexuelles, d’enlèvements et d’attaques par des animaux sauvages.
Sur la route de l’exode, les femmes ne peuvent souvent pas se procurer de serviettes hygiéniques et d’articles d’hygiène. Les règles constituent alors un risque. Beaucoup de femmes tombent malades, parce qu’elles doivent réutiliser les serviettes hygiéniques, ne peuvent pas bien les laver ou ne disposent que de tissus sales. Voilà pourquoi on distribue des kit d’hygiène menstruelle. Il comprend un seau, des serviettes hygiéniques lavables (réutilisables jusqu’à 12 fois), ainsi qu’un savon et une corde à linge avec des pincettes et un mode d’emploi en images, car beaucoup de femmes ne savent ni lire ni écrire. Les images sont d’ailleurs un moyen de communication très utile, là où tant de langues se mêlent.
Malaika craint de se faire agresser lorsqu’elle se rend aux toilettes pendant la nuit. Par chance, les lampes solaires donnent un peu de lumière. Ainsi, Malaika se sent plus en sécurité. Elle est également heureuse d’avoir une petite lampe solaire dans sa hutte. Les lampes de camping solaire peuvent se recharger au soleil durant la journée.
Malaika a pu participer au programme de formation « Skills for Life » et suivre une formation de couturière pour créer, entre autres, des costumes colorés de ce genre. Elle aimerait devenir designer et se mettre plus tard à son compte.
Le programme Skills for Life a été lancé par la DDC en coopération avec Swisscontact. Il permet d’apprendre divers métiers. L’apprentissage d’un métier permet ensuite à l’intéressé de subvenir lui-même à ses besoins.
Comme l’aide internationale est restreinte, il est régulièrement question de fermer le camp. De nombreux réfugiés devraient alors retourner là où ils courent de graves dangers. La communauté internationale s’efforce d’éviter que cela ne se produise et mène des entretiens avec le gouvernement kényan pour prévenir la fermeture.
Rencontre entre le secrétaire général de l’ONU et le président du Kenya (le 26 janvier 2018, à Addis Ababa, Éthiopie).
Somalie
Le savais-tu?
Liban
La capitale est Beyrouth.
Le savais-tu?
Syrie
Le savais-tu?
Statut de protection S
Le permis S a une validité qui est limitée à un an, mais peut être prorogée. Après cinq ans, les personnes à protéger reçoivent une autorisation de séjour B qui prend fin au moment où la protection provisoire est levée.
Les personnes qui obtiennent le statut de protection S peuvent voyager à l’étranger puis revenir en Suisse sans avoir à demander une autorisation. Elles peuvent exercer une activité lucrative (salariée ou indépendante) sans attendre.
Afghanistan
La capitale est Kaboul.
Photo: Réfugiés afghans travaillant en Iran
Le savais-tu?
Myanmar
La capitale est Naypyidaw
La minorité musulmane des Rohingyas constitue depuis fin 2017 la sixième plus importante population réfugiée de la planète.
Le savais-tu?
Venezuela
La capitale est Caracas.
Le savais-tu ?
Ukraine
La capitale est Kyiv.
Le savais-tu ?
Prometteur grâce au miel
La Colombie est un important producteur de café et de cacao. Son histoire a été marquée par une série de conflits entre différents groupes armés.
La capitale est Bogotá.
Le savais-tu ?
Le savoir-faire suisse pour promouvoir l’autonomie
Bangladesh
La capitale est Dhaka.
Depuis son indépendance, le Bangladesh a accueilli à plusieurs reprises des réfugiés rohingyas dans les années 1970 et 1990. L’arrivée récente de plus de 700 000 Rohingyas au Bangladesh constitue toutefois le plus important mouvement de réfugiés jamais enregistré.
Le savais-tu ?
L'Afghanistan - droit de l’homme et droits des femmes
La DDC met en oeuvre un vaste éventail de projets – développement des autorités locales, promotion des droits de l’homme et soutien au développement socio-économique – afin de contribuer à atténuer durablement la pauvreté dans le pays
Les activités sensibilisent la population locale et les dignitaires religieux (mollahs) à l’importance de la formation des jeunes filles et encouragent de manière ciblée la formation d’enseignantes du niveau secondaire.
De renommée mondiale, les connaissances suisses sur le climat sauvent des vies
«Grâce aux études menées dans les Alpes, nous disposons de solides connaissances climatiques. Nous les transmettons aux scientifiques locaux, pour qu’ils observent eux-mêmes le comportement de leurs glaciers.»
de suie jouent un rôle important dans le
réchauffement global et qu’en se déposant
sur les glaciers elles accélèrent leur fonte.»
Liban: l’éducation dans un quartier défavorisé
Bangladesh – Une minorité fuit les persécutions
Du savon
Dans de nombreux camps de réfugiés, où des milliers de personnes viennent chercher un abri, l’eau se fait dangereusement rare, ce qui entraîne un manque d’hygiène important. Les personnes vivant dans ces camps ne reçoivent que 7 à 11 litres d’eau par jour, alors que la consommation moyenne d’eau en Suisse est de 163 litres par jour et par personne. Une quantité suffisante d’eau sûre* et de produits d’hygiène (par ex. savon) permettrait de lutter contre les maladies endémiques telles que le choléra.
*Par eau sûre, on entend une eau potable ne contenant pas de bactéries pathogènes.
Une bouteille d’eau
«Nous avons passé de nombreux jours dans le Sahara. J’avais tellement besoin de liquide que j’en suis venu à boire ma propre urine.»
(un réfugié mineur non accompagné originaire de Somalie, 17 ans)
Du pain
Le smartphone
De l’argent et/ou des bijoux
«Lorsque nous n’avons pas pu donner aux passeurs tout l’argent qu’ils demandaient, plusieurs d’entre nous ont été violés.»
(Meron, réfugié érythréen de 32 ans).
Des médicaments
Le couteau de poche
Les couteaux ont-ils une signification différente dans d’autres cultures? Qu’en est-il dans votre classe? Qui connaît les couteaux de poche? Qui en a un? Pour qui les couteaux représentent-ils un tabou?
Les chaussures
Le passeport et d’autres documents d’identité
Sans passeport ou carte d’identité, il est impossible de justifier de son identité. Bon nombre des quelque 117,3 millions de réfugiés dans le monde ne possèdent pas de tels documents. C’est pourquoi l’enregistrement des réfugiés se fait aujourd’hui souvent au moyen de la reconnaissance de l’iris, qui fait partie intégrante de la procédure d’enregistrement, tout comme la saisie des données personnelles. La reconnaissance de l’iris permet d’identifier chaque personne avec certitude.
En Suisse, un « laissez-passer » est délivré aux requérants d’asile dont la demande a été acceptée ou qui ont été admis provisoirement et qui ne disposent pas de documents d’identité.
L’histoire d’Helen
Nom: Tesfaye
Prénom: Helen
Année de naissance: 1996
Nationalité: Érythrée
Etnie: Tigrinia
Langue: Tigrinia
Confession: Chrétienne orthodoxe
Depuis l’éclatement du conflit frontalier avec l’Éthiopie en 2002, l’Érythrée est en état d’urgence. S’en est suivie l’instauration d’un service national obligatoire non seulement pour les hommes, mais aussi pour les femmes. L’incorporation dans le service national va souvent de pair avec l’exécution de travaux forcés, et ce, pour une durée indéterminée. La presse et la liberté d’expression n’ont pas leur place en Érythrée, pas plus qu’une justice indépendante. Des cas de tortures dans le cadre du service national et dans les prisons érythréennes sont régulièrement rapportés.
«Je suis venue en Suisse parce que dans mon pays, l’Érythrée, je suis soumise à un service militaire brutal et sans limite de temps.»
«Ce qui me manque dans le centre, c’est un espace privé. Je partage ma chambre avec sept autres femmes et ne peux pas recevoir mes amies. Le public n’a pas accès aux centres fédéraux. Cette restriction a pour but de préserver la sphère privée des requérants d’asile. Le week-end ainsi que de 9h00 à 17h00 pendant la semaine, les requérants d’asile peuvent rendre visite à leur parents et amis.»
Helen étant déjà enregistrée en Italie, elle a reçu une décision de non-entrée en matière Dublin et doit retourner en Italie. En cas de décision de non-entrée en matière, les autorités suisses ne poursuivent pas l’examen de la demande d’asile. L’accord de Dublin définit quel État membre est compétent pour l’examen d’une demande d’asile. Il vise à éviter que la même demande soit examinée par plusieurs pays. La demande d’asile doit être déposée dans l’État par lequel le requérant est entré pour la première fois dans l’espace Dublin. Dans le cas d’Helen, la demande d’asile relève de la compétence des autorités italiennes.
«J’ai été reconduite en Italie. Je vis maintenant dans un centre pour requérants d’asile à proximité de Rome. Je suis toujours triste de ne pas avoir pu rester là où vit mon cousin, mais j’espère que l’Italie me donnera la protection dont j’ai besoin et ne me renverra pas dans mon pays. De temps en temps, je garde les trois enfants d’une famille italienne. Avec eux, c’est facile d’apprendre la langue. J’aime bien l’italien et je souhaite le parler correctement le plus vite possible. Un jour, peut-être, je pourrai retourner voir mon cousin.»
L’histoire de Yasin
Nom: Bahri
Prénom: Yasin
Année de naissance: 1992
Nationalité: Tunisie
Confession: Musulman
La pauvreté, le chômage et l’absence de perspectives dans le pays ont conduit, en 2010, un jeune commerçant de légumes qui avait perdu son unique moyen de subsistance à s’immoler, devenant ainsi le symbole de la révolution en Tunisie. Malgré les prudentes réformes démocratiques mises en place, la pression migratoire subsistera tant que les besoins économiques fondamentaux de la population ne pourront être satisfaits et que la jeunesse n’aura aucune perspective d’avenir.
«Je ne trouve pas de travail en Tunisie. C’est un pays pauvre. Pour pouvoir tout de même aider ma famille, je suis venu en Europe, en espérant y trouver du travail.»
«En participants aux travaux d’intérêt public, je peux gagner de l’argent de poche et nouer des contacts avec des Suisses. Les requérants d’asile qui séjournent dans les centres fédéraux peuvent participer à des travaux d’intérêt public: déblaiement après des inondations, entretiens de chemins pédestres, tri de déchets, par exemple.»
Après seulement deux semaines, Yasin a été informé que sa demande a été rejetée et qu’il devait quitter la Suisse. Selon la loi sur l’asile, la pauvreté et le manque de perspectives ne sont pas des motifs d’asile. Si rien ne s’oppose au retour du requérant dans son pays de provenance, la demande d’asile est rejetée et le requérant doit quitter la Suisse. Les personnes qui retournent volontairement dans leur pays de provenance après avoir vécu en Suisse sans commettre de délit peuvent bénéficier d’une aide au retour.
«Je dois retourner définitivement en Tunisie. Ma famille m’a prêté beaucoup d’argent pour payer mon voyage en Europe. J’espérais trouver du travail pour pouvoir les aider financièrement. J’ai honte de rentrer les mains vides. Heureusement, je vais pouvoir bénéficier d’une aide au retour. J’aimerais ouvrir un atelier de motos dans mon pays. Pour cela, je reçois de la Suisse une petite aide financière.»
«Avec l’aide technique et financière de la Suisse, j’ai pu ouvrir mon propre atelier de motos à Tunis. Pour le moment, les affaires marchent bien et me permettent de subvenir à mes besoins. Je suis fier de ce que j’ai construit ici. Mes parents sont contents que je sois rentré au pays. Ils disent que j’ai mûri. C’est vrai. Je regrette qu’ils aient dû s’endetter pour financer mon voyage. Je souhaite faire prospérer mon commerce afin de pouvoir les aider.»
L’histoire de Ashkan
Nom: Mahdavi
Prénom: Ashkan
Année de naissance: 1993
Nationalité: Iran
Ethnie: Perse
Langue: Perse
Confession: Musulman
En Iran, les minorités sont opprimées. Toute personne qui s’aventurerait à critiquer le gouvernement iranien s’expose à de lourdes sanctions infligées sans qu’une procédure judiciaire équitable ne soit menée. Les châtiments corporels et les exécutions sont une pratique courante dans ce pays. Les prisonniers politiques sont souvent maltraités, voire torturés, et n’ont que rarement accès aux soins médicaux.
«Parce que j’ai exprimé librement mon opinion, j’ai été considéré comme un traître à la Révolution iranienne et mis en prison.»
«Mon cœur balance entre espoir et désespoir. Heureusement que l’aumônier est là pour m’aider à faire face à cette situation. Chaque centre fédéral pour requérants d’asile a son aumônier. Les occupants peuvent en outre se retirer dans un espace de silence, quelle que soit leurs confessions.»
Ashkan a été reconnu comme réfugié politique. Il peut rester en Suisse et se voit délivrer un permis de séjour B. Les persécutions politiques dirigées contre une personne en particulier sont un motif d’asile. Le conjoint et les enfants mineurs d’une personne ayant obtenu le statut de réfugié sont autorisés à entrer en Suisse et obtiennent également l’asile. L’intégration est soutenue et encouragée par le canton. Les réfugiés peuvent travailler dans tous les secteurs économiques.
«Je suis très heureux de pouvoir reconstruire ma vie ici, en Suisse. Un jour, peut-être, je pourrai même terminer mes études. Ce ne sera pas facile. D’abord, il faut que j’améliore mon français. Je rencontre régulièrement un étudiant suisse dans le cadre d’un tandem afin de progresser. Cela m’apprend aussi beaucoup de choses sur la Suisse et sa culture. Ma famille et ma vie en Iran me manquent beaucoup: les petites choses du quotidien, comme les plats traditionnels, les senteurs, la voix de ma mère et les rires de mes frères et sœurs. Je me suis fait quelques amis ici – des Iraniens pour la plupart – mais je me sens souvent seul. Ce n’est pas facile de tout laisser derrière soi.»
L’histoire de Mohammed
Nom: Abdulla
Prénom: Mohammed
Année de naissance: 1982
Nationalité: Syrie
Langue: Arabe
Confession: Musulman
La guerre civile a éclaté en 2011, dans le sillage du printemps arabe, après que le gouvernement syrien a réprimé dans la violence des manifestations en faveur de la démocratie. La ville de Homs a été parmi les premières à subir des bombardements massifs. Certains quartiers sont complètement détruits. Homs était une ville prospère avant que la guerre n’éclate.
«Je suis soulagé que mes enfants ne doivent pas attendre la fin de la procédure d’asile pour pouvoir aller à l’école. Comme les requérants d’asile ne restent que peu de temps dans les centres fédéraux, les enfants ne vont pas à l’école publique, mais peuvent suivre des cours sur place. Dès leur transfert dans un centre d’hébergement cantonal, les enfants sont scolarisés à l’école publique.»
Les réfugiés admis en Suisse dans le cadre du programme de réinstallation obtiennent très rapidement le statut de réfugié. Mohammed et sa famille ont reçu un permis de séjour B. Les autorités cantonales proposent des cours de langue et d’intégration pour aider les réfugiés à se familiariser avec les aspects pratiques de la vie en Suisse. Certains cantons proposent également des évaluations de potentiel afin d’améliorer l’intégration professionnelle des réfugiés.
«Mon diplôme d’ingénieur n’est pas reconnu en Suisse. Dans un premier temps, j’ai trouvé du travail au service de nettoyage d’un hôpital. Je suis très heureux de pouvoir gagner de l’argent, mais j’aimerais mettre à profit mes compétences d’ingénieur. Il en est de même pour ma femme qui est infirmière. Nous espérons qu’avec l’aide de notre conseiller, nous trouverons un travail adéquat. À cause de mes dépressions, j’ai de la peine à apprendre l’allemand. J’aimerais beaucoup faire un apprentissage, mais mes connaissances de la langue ne sont pas encore suffisantes. Il me faut beaucoup de patience. Les enfants ont appris l’allemand sans problèmes et ont déjà plein d’amis. Ils se sont bien habitués à leur nouvelle vie ici, ce dont je suis très reconnaissant.»
L’histoire de Aziz
Nom: Poladi
Prénom: Aziz
Année de naissance: 1984
Nationalité: Afghanistan
Ethnie: Hazara
Langue: Persan (pachtoune et dari)
Confession: Musulman
Depuis la fin des années 1970, l’Afghanistan n’a connu que la guerre. En 1998, lorsque les Talibans sont arrivés du pouvoir, ils ont imposé des règles très strictes. Les femmes ont dû se voiler et cesser de travailler, les filles ont été exclues des écoles. Les hommes devaient se laisser pousser la barbe. La musique, le sport et la télévision ont été interdits. Les Talibans punissaient sévèrement ceux qui ne respectaient pas les règles. Il arrivait même qu’ils exécutent des gens en pleine rue.
L’insécurité reste totale en Afghanistan. On compte chaque jour une soixantaine d’incidents liés à la sécurité. Depuis 2015, le pays est également menacé par l’État islamique.
«Les matchs de foot me permettent d’oublier ma peur et mes soucis pendant le temps d’un après-midi. Certaines personnes vivant à proximité des centres fédéraux y font du bénévolat: ils organisent différentes activités comme des groupes de soutien scolaire, des jeux pour les enfants, des manifestations sportives, des cafés-rencontres, des excursions ou des sorties au théâtre. La direction de chaque centre s’efforce de soutenir ces initiatives.»
Aziz n’a pas obtenu le statut de réfugié parce qu’il n’a pas pu prouver qu’il était persécuté de manière ciblée et individuelle. Lors des auditions, il a déclaré qu’il avait fui la guerre en Afghanistan. Comme la situation dans son pays ne permet pas de le renvoyer chez lui pour le moment, il est admis provisoirement en Suisse (permis F). Des guerres civiles, de graves problèmes de santé ou des sanctions disproportionnées en cas de retour peuvent être des motifs d’admission provisoire.
«Comme beaucoup d’employeurs sont réticents à employer des personnes admises provisoirement, il est très difficile pour nous de trouver du travail. Au bout de trois ans et après avoir reçu d’innombrables réponses négatives, j’ai enfin trouvé une place d’aide-cuisinier dans un restaurant. Mes proches me manquent beaucoup. Leur situation est difficile. J’aimerais pouvoir les aider financièrement, mais je n’ai pas assez d’argent. J’essaie au moins d’entretenir des contacts réguliers. Mon rêve est de fonder une famille ici, dans mon pays d’accueil.»