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Introduction

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Pourquoi devrions-nous nous soucier de la coopération internationale ? Cette question est préoccupante. Compte tenu des crises internationales, des conflits et des objectifs de développement durable menacés, elle est également pertinente pour les Suisses. Écoutez et découvrez quelques réponses possibles.
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Services de base

La coopération internationale de la Suisse s'engage à la fois pour l'aide humanitaire et pour l'amélioration des conditions de vie dans les régions à faibles revenus. Cela passe par un meilleur accès aux services de base comme l'éducation, la santé et les finances.
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Economie

La Suisse s'engage en faveur du développement économique et du développement du secteur privé dans les pays à faible revenu. Elle travaille avec de jeunes entrepreneurs pour créer des emplois décents. Elle recourt à des instruments de financement innovants pour mobiliser des investissements publics-privés pour les entreprises.
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Paix

L'état de droit, le respect des droits de l'homme et l'inclusion des femmes et des personnes défavorisées figurent parmi les principales conditions préalables à la paix et au développement à long terme. La Suisse soutient la société civile locale et les autorités dans les domaines du plaidoyer, de la surveillance des activités de l'État et de la responsabilité publique.
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Environnement

Le climat se réchauffe et les phénomènes comme les sécheresses et les inondations, causent déjà de grandes souffrances. Lors de la conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow en 2021, tous les pays se sont mis d'accord sur la manière d'atteindre l'objectif de l'accord de Paris : celui de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. La Suisse s'engage en particulier dans des domaines tels que l'alimentation, la production, la consommation, l'énergie, la santé, les villes et les systèmes financiers.
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Crises

Le monde d’aujourd’hui est marqué par les crises et les conflits. Dans un tel contexte, la coopération internationale est plus importante que jamais. La Suisse répond à ces défis tout en restant un partenaire fiable pour les pays dont on parle moins.
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Statistiques

La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO forme près des deux tiers de l'aide publique au développement (APD) dispensée par la Suisse, qui comprend également les contributions d'autres offices fédéraux ainsi que l'aide fournie par les cantons et communes suisses.
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Stratégie CI

La stratégie CI, qui est fixé par le Conseil fédéral et le Parlement, définit le cadre pour la CI suisse pour une période de quatre ans. La CI est un instrument de politique étrangère qui permet à la Suisse de relever les défis mondiaux auxquels elle est confrontée. La stratégie 2025-2028 a été adoptée en 2024 qui mettra notamment davantage l'accent sur l'Ukraine.
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La DDC concentre l’essentiel de ses activités bilatérales dans les pays aux revenus les plus faibles avec une présence importante en Afrique.

Le SECO est davantage actif dans les pays à revenu intermédiaire. La coopération dans les pays situés en Europe représente plus d'un tiers des dépenses bilatérales en 2024.
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Les programmes et projets de la DDC sont définis en fonction des besoins des pays partenaires et adaptés selon la situation. L’aide humanitaire mise en œuvre par la DDC représente la solidarité de la Suisse envers les populations en détresse.
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Les mesures de politique économique et commerciale du SECO contribuent à une croissance durable et inclusive.
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Par les instruments de l’aide humanitaire et de la coopération bilatérale au développement ainsi que par son approche globale, la DDC se mobilise pour soulager les populations dans le besoin et lutter contre la pauvreté. Elle œuvre en faveur du respect des droits humains, de la promotion de la démocratie et de la préservation de l’environnement.
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Le SECO se concentre dans les pays où il peut le mieux mettre à profit son expertise dans le domaine économique par le biais de ses projets, de ses compétences et de son réseau. Ainsi, ses interventions se focalisent sur quelques pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie du Sud-Est et de pays en transition d’Europe de l’Est et d’Asie centrale qui sont confrontés à des problèmes de pauvreté et de développement économique.
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Le changement climatique nécessite des mesures de mitigation pour en atténuer ses effets et des mesures d’adaptations pour limiter son impact sur les populations. Le climat est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale.
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La bonne gouvernance est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. La bonne gouvernance intègre différents aspects tels que la gestion compétente des tâches publiques, la démocratisation, l’état de droit, la lutte contre la corruption et les droits de l’homme. Dans sa compréhension économique, elle comprend également les principes de transparence, de responsabilité, de non-discrimination, d’efficience et de participation.
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Les questions de genre constituent un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. L’égalité homme-femme est prise en compte dans tous les projets et une part importante de ceux-ci intègrent des mesures spécifiques pour réduire ces inégalités.
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Dans le but d'atteindre l'objectif fixé par le Parlement d'un taux d'aide publique au développement (APD) de la Suisse équivalent à 0,5% du Revenu national brut (RNB), les moyens alloués à la DDC ont connu une croissance continue jusqu'en 2015.
Entre 2016 et 2019, les crédits de la coopération internationale ont été impactés par des mesures d'économie.

L’augmentation des dépenses entre 2020 et 2023 est liée principalement aux crédits supplémentaires approuvés par le Parlement pour soutenir les efforts internationaux visant à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19, de même que pour répondre à la crise humanitaire en Afghanistan, à la guerre en Ukraine et au conflit au Proche-Orient. Le recul observé en 2024 s’explique par la diminution des moyens octroyés à la coopération internationale.
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A partir de 2011, les moyens octroyés au SECO ont augmenté dans le cadre de la progression vers l'objectif d'un taux APD/RNB de la Suisse de 0,5% jusqu'en 2015.

Entre 2016 et 2019, les moyens du SECO ont diminué suite aux mesures d'économie de la Confédération.

L'augmentation en 2022 et 2023 est notamment liée aux crédits supplémentaires octroyés en réponse à la guerre en Ukraine.
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Europe

Proche et Moyen-Orient

Afrique

Asie

Amérique latine

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La Suisse soutient des pays des Balkans occidentaux et d’Europe de l’Est dans la création d’un cadre propice à la stabilité et à la prospérité. Elle soutient par exemple les réformes de décentralisation et met à disposition son expertise dans le secteur de la formation professionnelle.
Depuis le début de l’agression militaire de la Russie, la Suisse a nettement revu à la hausse son soutien à l’Ukraine et se mobilise en faveur des personnes touchées par le conflit.
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Au Proche et Moyen-Orient, la DDC s’emploie, à travers ses actions humanitaires, à améliorer la protection des réfugiés et des personnes dans le besoin et leur accès aux services essentiels, ainsi qu’à assurer une gestion durable de l’eau. La coopération au développement encourage l’innovation et crée des perspectives professionnelles pour les jeunes.
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L’accent de la coopération au développement en Afrique subsaharienne est placé sur l’accès des populations défavorisées aux prestations sociales de base (santé, éducation), aux infrastructures (eau), à l’emploi et aux revenus, ainsi qu’à une croissance durable.

L'aide humanitaire met en œuvre des programmes dans la Corne de l'Afrique, au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique australe. Elle est active dans différents domaines tels que le renforcement de la résilience aux effets de la sécheresse, la protection des civils dans les conflits armés, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau et à l'assainissement.

En Afrique du Nord, l’engagement de la Suisse vise à contribuer à une région plus inclusive, prospère et pacifique.
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A travers l’aide à la transition en faveur des pays d’Asie centrale, la Suisse soutient la gestion régionale et nationale de l'eau, le développement du secteur privé ainsi que les réformes du secteur public et du système de santé.

Les activités de la DDC en Asie de l’Est et du Sud se concentre sur des pays et régions affichant des taux de pauvreté multidimensionnelle encore très élevés, par exemple en termes de revenu, de sécurité ou d’accès limité aux services de base.

La coopération au développement économique du SECO apporte un soutien au Vietnam sur la voie d’une croissance durable et portée par le marché. Les activités en Indonésie contribuent à surmonter les défis en matière de développement durable et à rendre son économie plus compétitive, résiliente, équitable et efficiente dans l’utilisation des ressources.
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En Amérique latine, la DDC est principalement active en Haïti, en Colombie et au Venezuela. Elle met l’accent sur l’aide humanitaire, la protection de la population civile et le renforcement de la résilience face au changement climatique.

Au Pérou, le SECO soutient principalement le développement des structures économiques, la compétitivité du secteur privé et l’accès aux services publics. En Colombie, où certaines régions du pays sont toujours fortement touchées par la présence de groupes armés et du crime organisé, le SECO crée des perspectives économiques et contribue ainsi à une paix durable.
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Les apports d’aide publique au développement (APD) des membres du Comité d’aide au développement (CAD) se sont élevés à 212 milliards USD en 2024. La Suisse se place à la 8ème position dans le classement comparant l’APD des pays membres du CAD en pour cent de leur revenu national brut (RNB). Quatre pays (la Norvège, le Luxembourg, la Suède et le Danemark) sont dans la cible de l’objectif établi par les Nations Unies, qui vise à ce que les montants investis dans l’APD atteignent 0,7% du RNB.

En termes de volume financier, les plus grands contributeurs sont les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon et la France. La Suisse se situe à la 11ème place du classement en montants absolus.
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La croissance des moyens destinés à la coopération internationale a permis d'atteindre en 2015 et 2016 l'objectif fixé par le Parlement d'un taux APD/RNB de 0,5%. L'APD a par la suite diminué en raison de la baisse des coûts d'asile et des mesures d'économie dans les crédits de la coopération internationale.

L'octroi de moyens supplémentaires pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et répondre aux crises en Afghanistan, en Ukraine et au Proche-Orient, couplé à l'augmentation des coûts de l'asile, entraîne une augmentation soutenue de l'APD entre 2020 et 2023.

Le recul observé en 2024 s’explique par la diminution des coûts de l’asile comptabilisés dans l’APD et la réduction des moyens octroyés à la coopération internationale.
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La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO représentait ces dernières années en moyenne 80% de l'APD totale. Dès 2022, suite à l'augmentation des coûts d'asile, cette part s'est réduite à moins des deux tiers.
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L'APD multilatérale représente 21% de l'APD totale en 2024. Elle comprend les contributions générales versées par la DDC et par d'autres offices fédéraux à des organismes de développement internationaux. Les institutions financières internationales (IFI), dont l'association internationale de développement (IDA), sont les principales bénéficiaires de l'APD multilatérale, suivies par les agences des Nations Unies et enfin par d'autres organisations internationales.

Les contributions aux organisations non gouvernementales internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, sont considérées comme de l'APD bilatérale (et non multilatérale).
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Le Pérou possède d’énormes gisements de cuivre, le Ghana a une importante production pétrolière et l’Indonésie extrait des volumes considérables de minéraux. De nombreux pays en développement sont riches en matières premières minérales ou fossiles. Toutefois, leur population n’en profite souvent pas suffisamment et ils ne peuvent pas exploiter pleinement cet atout pour leur développement.
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La transparence est indispensable pour éviter que l’argent ne soit dissimulé : qui détient des participations dans les entreprises extractives de matières premières et où vont les recettes ?
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L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a créé une norme internationale qui oblige les entreprises et États participants à divulguer ce genre d’informations. Cette norme renforce la sécurité juridique, entrave la corruption et améliore le climat d’investissement.
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L’ITIE compte aujourd’hui 54 pays extracteurs de matières premières qui publient déjà leurs flux de paiements, qui s’apprêtent à les publier ou qui ont annoncé leur intention de le faire. À titre d’exemple, l’Indonésie a communiqué en 2024 des informations sur les licences d’extraction octroyées à des entreprises de matières premières, les volumes de matières premières extraites et les recettes ainsi générées. Elle a également indiqué la part de ces recettes qui ont été allouées à des besoins sociaux ou environnementaux, par exemple dans les secteurs de la santé et de la formation ou encore dans les infrastructures de services publics. 
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L’ITIE regroupe par ailleurs des entreprises actives dans l’extraction ou le négoce de matières premières, des organisations de la société civile et des pays partenaires, comme la Suisse. En 2024, la Suisse a représenté le groupe de vote des pays participants au sein du Conseil d’administration de l’ITIE. Elle ne dispose certes pas de réserves notables de matières premières, mais elle accueille le siège de quelques-unes des plus grandes entreprises d’extraction ou de négoce de matières premières au monde. Elle porte ainsi également une part de responsabilité dans la répartition équitable de la prospérité générée par les matières premières. 

Informations complémentaires :
EITI Progress Report 2024 (PDF) (en) 

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Face à l’une des pires crises humanitaires au monde, la Suisse combine aide humanitaire, envoi d’experts et bons offices.
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Depuis le début des affrontements en avril 2023 entre les Forces de l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, le Soudan fait face à une crise humanitaire dramatique :

  • Plus de 15 millions de déplacés, dont 3,9 millions réfugiés dans les pays voisins, notamment au Tchad, au Soudan du Sud et en Egypte.
  • Près de 25 millions de personnes – 50% de la population - souffrent d’insécurité alimentaire aigüe, avec des foyers de famine dans plusieurs régions.
  • 30 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire.

A ces chiffres s’ajoutent le choléra qui continue de se propager et des violences sexuelles à grande échelle, ciblant les femmes et les filles.

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La coopération suisse a rapidement mobilisé des ressources financières et humaines pour aider les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants, au Soudan et dans les pays voisins.
Depuis avril 2023, la Suisse a alloué 128 millions de francs, répartis entre le CICR, des organisations onusiennes et des ONG internationales. Cette enveloppe inclut 24 millions de francs, qui sera débloquée en 2025 (17 millions pour le Soudan, 7 millions pour les pays voisins).


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Des experts du Corps suisse d’aide humanitaire ont été déployés dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et l’hygiène, de la protection et de la santé, en appui à des organisations partenaires comme OCHA, HCR, OMS, OIM, PAM, Médecins sans frontières et Mercy Corps.


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En juillet 2024, Patricia Danzi, directrice de la DDC, s’est rendue au Soudan pour y rencontrer des partenaires de la Suisse et échanger avec la population et les acteurs locaux, afin d’avoir une vision claire de la situation sur place.
Depuis novembre 2024, les activités opérationnelles sont coordonnées depuis l’ambassade de Suisse au Caire pour un suivi plus étroit et une réaction plus rapide face à l’évolution de la situation sur le terrain.

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Sur le plan diplomatique, la Suisse met à profit ses bons offices pour favoriser le dialogue entre les parties. Par exemple, en août 2024, à l’initiative des Etats-Unis, elle a accueilli une conférence de paix, qui a abouti à la création d’une coalition diplomatique appelée ALPS (Aligned for Advancing Life Saving and Peace in Sudan).

Des avancées concrètes ont été obtenues:
  • L’ouverture de points de passage humanitaires depuis le Tchad.
  • L’autorisation de vols humanitaires.
  • L’adoption de mesures renforcées pour protéger les civils.
Informations complémentaires DDC:
Soudan
Deux ans après le début de la crise au Soudan: un soutien plus crucial que jamais
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Protéger la santé des mères et des enfants ainsi que lutter contre les épidémies constitue une priorité de la Suisse dans la région du Kivu, fragilisée par des conflits récurrents.
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La République démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays où il est le plus risqué de mettre un enfant au monde. Selon l’Unicef, en RDC, trois femmes meurent toutes les heures de causes liées à la grossesse et de complications lors de l’accouchement. Le pays fait également face régulièrement à des épidémies.
Or, le système de santé est défaillant : les infrastructures sanitaires sont inadaptées et insuffisantes, l’accès aux soins est limité et le personnel qualifié fait cruellement défaut.
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Pour répondre à ces défis, la Suisse a lancé en novembre 2024, un nouveau projet visant à réduire le taux de mortalité chez les mères et les enfants de moins de 5 ans, ainsi qu’à lutter contre les épidémies. Financé à hauteur de 11,9 millions de francs, ce programme devrait bénéficier à plus de 8 millions de personnes.
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Cette initiative vise à améliorer les services de santé maternelle et infantile et à garantir que les médicaments essentiels soient disponibles. Pour répondre au manque de personnel qualifié, le projet inclut un volet consacré à la formation pour les professionnels de santé, notamment des sage-femmes.
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Au-delà de la santé maternelle et infantile, le projet vise aussi à mieux prévenir et surveiller les épidémies.
La RDC connaît des épidémies récurrentes (choléra, rougeole, paludisme, Ebola). Avec plus de 18’000 cas confirmés et plus de 1’700 décès entre janvier 2024 et mars 2025, la RDC est le pays le plus touché par le virus Mpox. Grâce à ce projet, la Suisse soutient la lutte contre ce virus en renforçant la surveillance, en encourageant des comportements sains et en fournissant des kits médicaux.
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La RDC compte parmi les cinq pays les plus pauvres au monde. L’engagement de la Suisse se concentre dans l’Est du pays, notamment au Nord et Sud-Kivu, où les conflits armés se sont intensifiés depuis janvier 2025, aggravant la situation humanitaire et provoquant le déplacement de milliers de personnes. Pour répondre à cette crise, la Suisse a débloqué 3 millions de francs en février et 2 millions supplémentaires mai 2025.

Informations complémentaires :
Le portail du Gouvernement suisse : La Suisse lance un projet pour réduire la mortalité maternelle et infantile en RDC
Site web DFAE : Crise humanitaire en République démocratique du Congo : la Suisse met à disposition trois millions de francs


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La Suisse a fourni une aide humanitaire importante au Proche-Orient en 2024 et s'engage en faveur du strict respect du droit international, de la protection des populations civiles et de l'accès à l'aide vitale.
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Conformément à la décision du Parlement, les versements humanitaires destinés au Proche-Orient pour 2024, d'un montant total d'environ 79 millions de francs, ont été effectués en plusieurs tranches :

  • 69 millions de francs en deux tranches pour des organisations suisses, le CICR, des organisations de l'ONU ainsi que des ONG internationales et, dans certains cas, locales.
  • 10 millions de francs ont été alloués à l'appel humanitaire lancé par l'UNRWA pour répondre aux besoins les plus urgents dans la bande de Gaza.

La Suisse a en outre débloqué 1 million de francs pour la campagne de vaccination contre la poliomyélite menée par l'ONU dans la bande de Gaza et 7 millions de francs pour l'aide humanitaire au Liban et en Syrie.

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Le 8 décembre 2024, le gouvernement syrien dirigé par Bachar al-Assad a été renversé par une coalition armée menée par l’organisation Hayat Tahrir al-Sham. Malgré ce changement majeur, la situation humanitaire reste catastrophique et les besoins de la population syrienne sont immenses. Après 13 ans de conflit, la Syrie reste fragmentée et profondément marquée par les conséquences de la guerre civile.

En 2024, la Suisse a poursuivi sa réponse à la crise syrienne par sa présence en Jordanie, en Turquie et au Liban, et via son bureau humanitaire à Damas.

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La DDC a également apporté une aide en Syrie face à la crise au Liban, en collaboration avec notamment le UNHCR, OCHA et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, via la Croix-Rouge suisse.

Le bureau humanitaire à Damas a maintenu ses activités. La DDC a lancé un programme de redressement précoce avec un consortium de quatre ONG internationales et cinq agences onusiennes. Il répond aux besoins de la population syrienne en matière de revenus, de moyens de subsistance, de logement, d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

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2024, le conflit entre le Hezbollah et Israël a entraîné le déplacement de 870'000 personnes à l’intérieur du Liban dont 100'000 dans la vallée de la Bekaa. Cette région abritait déjà un nombre important de réfugiés syriens. Avec ces nouveaux déplacements et la destruction des infrastructures, l’accès à l’eau potable représentait un défi majeur. Sur place, la DDC mène depuis plusieurs années un projet pour assurer une gestion efficace de l’eau. En réponse à la nouvelle crise, la DDC a déployé cinq modules de distribution d’eau potable avec l’aide de membres du Corps suisse d’aide humanitaire. En outre, elle s’est associée avec l’ONG Oxfam pour installer dix réservoirs de 95’000 litres.
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La situation humanitaire dans la bande de Gaza était catastrophique en 2024 et continue de se détériorer. La population civile souffre de la destruction massive d'infrastructures essentielles et d'un accès très limité à l'aide vitale. Environ 90 % de la population a été déplacée à l'intérieur du territoire. Le risque de famine reste élevé. Parallèlement, les opérations militaires, les violences commises par les colons et les destructions s'intensifient également en Cisjordanie.
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Face à cette situation humanitaire, la Suisse continue de plaider en faveur d'un accès humanitaire sans entrave, de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ainsi que d'un cessez-le-feu durable. Une autre priorité est le strict respect du droit international, y compris en Cisjordanie, où la violence s'intensifie et où les colonies illégales font obstacle à la paix. La Suisse soutient un e solution négociée à deux États, conforme au droit international, pour la paix et la stabilité au Proche-Orient.

Informations complémentaires:
Site web DFAE :  Situation au Proche-Orient

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À l’été 2024, des acteurs de l’industrie suisse du café, c’est-à-dire des entreprises, le secteur public, des instituts de recherche et la société civile, ont lancé la Plateforme suisse de café durable. Celle-ci vise à améliorer la durabilité de la chaîne de valeur du café.
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Le café est l’un des principaux produits agricoles à l’échelle mondiale et constitue la source de revenus de quelque 100 millions de personnes, principalement en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud-Est.
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La Suisse, où se négocie plus de 50 % du café mondial, est la plus grande place de négoce de café au monde. Elle est également l’un des principaux exportateurs de café torréfié. Des changements positifs en Suisse ont donc des répercussions à l’international.
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Les membres de la Plateforme suisse de café durable entendent contribuer à améliorer les conditions dans les zones de culture sur trois niveaux.

  • Niveau économique : les familles vivant de l’agriculture doivent pouvoir gagner un revenu leur permettant de subvenir à leurs besoins.
  • Niveau social : l’industrie du café doit garantir aux productrices et producteurs des conditions de travail équitables ainsi qu’un accès à la formation et aux soins, et réduire les risques de blessure.
  • Niveau écologique : l’industrie du café doit protéger les forêts, promouvoir la reforestation et veiller à générer zéro émission nette.


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Pour atteindre ces objectifs, la Plateforme suisse de café durable encourage le dialogue et la collaboration entre les acteurs le long de la chaîne de valeur. Dans une chaîne de valeur classique, les agricultrices et agriculteurs plantent les caféiers, récoltent les cerises et prennent parfois en charge les premières étapes de transformation.
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Une fois que le café vert a été séché et décortiqué, les négociants et les exportateurs s’occupent de l’exporter vers les marchés internationaux. Les importateurs se chargent ensuite de l’acheminer auprès des torréfacteurs. Ces derniers composent leur mélange, le torréfient, le moulent et l’emballent. Enfin, les entreprises de distribution et les détaillants livrent le café prêt à l’emploi aux consommatrices et consommateurs par l’intermédiaire des cafés, des restaurants, des supermarchés et des chaînes de distribution.

Informations complémentaires :
Site web : Platforme suisse de café durable




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La santé mentale dans les conflits ne bénéficie pas de l'attention qu'elle mérite. Elle est pourtant essentielle à une paix durable.
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Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur cinq ayant vécu une guerre ou un autre conflit au cours des dix dernières années souffre de dépression, d'anxiété, de troubles post-traumatiques, de troubles bipolaires ou de schizophrénie. La Suisse est l'un des rares pays à soutenir des projets dans le domaine de la santé mentale dans les situations de conflit.
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En Ukraine, elle a lancé en 2018 le projet suisse-ukrainien « Mental Health for Ukraine », qui soutient la réforme des soins psychiatriques en Ukraine et la création de centres régionaux de santé mentale. Il travaille en étroite collaboration avec les autorités ukrainiennes, l'Université catholique ukrainienne et des experts suisses en santé mentale de la clinique psychiatrique universitaire de Zurich et de l'Université de Zurich.
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« Un jour, nous devrons non seulement reconstruire les infrastructures et les villes en Ukraine, mais aussi notre santé mentale et nos relations interpersonnelles. Tout ce que nous faisons aujourd'hui pour faire face aux conséquences de la guerre, du stress et des traumatismes contribuera à la guérison et au rétablissement de la paix. »

Orest Suvalo
Psychiatre et responsable du projet
Mental Health for Ukraine
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Les traumatismes non traités ou insuffisamment traités sont également l'une des causes de la violence récurrente au Burundi, un autre contexte fragile. La population y vit presque exclusivement de l'agriculture et la pauvreté reste élevée. Les conflits passés ont gravement affecté la santé mentale de nombreuses personnes. Les traumatismes peuvent conduire à de nouvelles violences et à de nouveaux conflits. Il est donc essentiel que les personnes souffrant de troubles de stress post-traumatique soient prises en charge et traitées de manière appropriée par des professionnels dans des structures adaptées.
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La sensibilisation et la prévention sont au cœur du projet soutenu par la Suisse avec l'ONG partenaire THARS (Trauma Healing and Reconciliation Services). Cette dernière mène des activités d’information et de sensibilisation dans les communes afin d’identifier les personnes souffrant de troubles psychiques, de leur prodiguer des soins et, si nécessaire, de les encourager à consulter des professionnels de la santé spécialisés. En soutenant le traitement des maladies psychiques, la Suisse apporte une contribution importante à la cohésion sociale et à la consolidation de la paix au Burundi.
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Au Burundi, comme désormais en Ukraine, il manque du personnel qualifié dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial. Il n'y a que très peu de psychiatres et de psychologues, ce qui rend difficile la mise en place de soins adéquats. Le projet soutenu par la Suisse met l'accent sur le renforcement des compétences en matière de gestion des maladies psychiques dans le cadre de formations continues destinées aux médecins et au personnel soignant. 

Informations complémentaires DDC :
La santé mentale : Une composante négligée de la paix 
La santé mentale, pierre angulaire d’une paix durable
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Le Honduras exporte aujourd’hui six fois plus de cacao qu’il y a 10 ans. La Suisse y a soutenu la restructuration du secteur du cacao à travers le programme PROCACAHO.
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En 1998, l’ouragan Mitch a ravagé la production hondurienne de cacao et sévèrement endommagé les infrastructures agricoles. Fort du soutien de la communauté internationale et des programmes gouvernementaux, le Honduras a travaillé d’arrache-pied à la réhabilitation. Grâce notamment au soutien suisse à l'initiative public-privé PROCACAHO, qui s'occupe de la chaîne de valeur du cacao, le secteur s'est redressé et produit aujourd'hui beaucoup plus de cacao de meilleure qualité, qui lui permet de s'imposer sur les marchés internationaux haut de gamme.
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Le programme PROCACAHO a été l’un des éléments clés de cette évolution.
« Le comité national a permis de concentrer les efforts et d’améliorer la gouvernance du secteur », a déclaré Walter Reithebuch, représentant de la DDC au Honduras. « Ces progrès visibles n’auraient pas pu être réalisés sans la collaboration entre les producteurs, les coopératives, les autorités et les entreprises du secteur privé telles que Halba, l’un des plus grands producteurs de chocolat de Suisse. », a-t-il ajouté.
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Un rapport (2014-2024) sur les résultats du programme PROCACAHO a mis en évidence plusieurs succès qui ont été obtenus au cours de la période : 
  • Surfaces cultivées : nouvelles cultures sur 1545 ha et entretien de cultures déjà existantes sur 1230 ha, soit un total de 2775 ha.
  • Des producteurs plus forts : 2245 producteurs ont bénéficié du programme.
  • Hausse de la productivité : la productivité est passée de 130 à 495 kg par ha dans les plaines et à 310 kg par ha sur les terrains en pente.
  • Exportations : en 2024, le Honduras espère produire plus de 2000 tonnes de cacao.
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La croissance du secteur a été remarquable en termes de production, mais aussi en termes d'impact économique et social. En 2023, le Honduras a exporté 1600 tonnes de cacao, ce qui a bénéficié à 4500 familles. « Sans ce programme, nous n’en serions pas là », a indiqué Francisco Lopez, producteur de cacao de la coopérative San Fernando (Omoa). Les exportations à destination de marchés tels que celui de la Suisse, des États-Unis et des Pays-Bas ont joué un rôle clé. « La qualité du cacao hondurien étant renommée dans le monde entier, cela nous ouvre de nombreuses portes », précise Francisco Lopez.
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Grâce au boom des 10 dernières années, l'avenir du secteur s'annonce prometteur. Les producteurs sont prêts à saisir les opportunités offertes par les prix élevés du marché mondial et la demande croissante en cacao. « Nous vivons un moment unique », précise un représentant de la coopérative de cacao San Fernando. « Nous pulvérisons des records en termes de production et d’exportation et nous croyons en l’avenir du secteur ». Des défis subsistent, surtout avec les phénomènes climatiques et les infrastructures. « Pour maintenir cette croissance, il est essentiel de continuer à investir dans le secteur », dit Melvin Fajardo.
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« La qualité du cacao hondurien s'est nettement améliorée », déclare Luis Regalado, directeur de Halba. L'infrastructure du secteur a également été améliorée. « Une infrastructure adéquate est essentielle pour garantir la qualité du cacao », ajoute Luis Regalado. L'inclusion était un autre pilier du programme. Environ 42 % des postes de direction étaient occupés par des femmes et 450 jeunes ont été soutenus dans leurs projets entrepreneuriaux. « La participation des femmes et des jeunes est essentielle à la durabilité du secteur », explique Mariela García, du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage.

Informations complémentaires :
Site web HALBA (en): Sustainability from cultivation to enjoyment.
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La Suisse a renforcé son soutien de longue date à l'Ukraine depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine l'agression militaire russe et a lancé en 2024 son engagement à long terme pour l'avenir.
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Depuis les années 1990, l'Ukraine est un pays prioritaire de la coopération internationale de la Suisse. En avril 2024, le Conseil fédéral a décidé de renforcer son aide à l’Ukraine et à la reconstruction du pays. Il prévoit d’y allouer 5 milliards de francs entre 2025 et 2036. Le programme pour l'Ukraine 2025-2028 marque le début de cette phase. Il s’articule autour de trois axes prioritaires.
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La Suisse encourage le développement du secteur privé et la reconstruction des infrastructures urbaines endommagées par la guerre.

Elle a par exemple contribué à moderniser le réseau de chauffage urbain de la ville de Jytomyr. Une nouvelle centrale de chauffage alimentée par des copeaux de bois remplace les anciennes chaudières à gaz.
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La Suisse aide les autorités ukrainiennes à assurer les services de base et à impliquer les autorités locales et régionales dans la reconstruction. À cette fin, le Conseil fédéral alloue un montant total de 58,7 millions de francs pour la période 2024-2028 au programme « E-Governance for Accountability and Participation », qu’il soutient depuis 2015. L'accent est mis sur la numérisation de l'administration publique, par exemple au moyen de l'application « Diia », qui permet à plus de 20 millions de personnes d'accéder aux services publics. Les autorités ukrainiennes ont présenté le projet le 29 mai 2024 à Zurich.
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La Suisse s'engage en faveur de la protection et de la sécurité de la population ukrainienne, notamment par le biais de l'aide d'urgence, du déminage humanitaire, de la recherche et de l'identification des personnes disparues, ainsi que de la documentation et de la dénonciation des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme. Pour faire face à aux conditions hivernales, un programme d'aide a notamment contribué à remettre en état les infrastructures énergétiques, à rénover les logements endommagés et à couvrir les besoins humanitaires urgents.
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Le secteur privé suisse doit jouer un rôle central dans la reconstruction de l'Ukraine. C'est pourquoi quelque 500 millions de francs sont prévus pour mieux intégrer le secteur privé suisse dans le processus de reconstruction. Les entreprises suisses apportent un savoir-faire et des produits de haute qualité dont l'Ukraine peut tirer profit.

Informations complémentaires :
Site web DFAE : Soutien de la Confédération aux personnes affectées par la guerre en Ukraine
Site web DFAE : Newsticker Ukraine
Site web DDC : Page-pays Ukraine
Site web: Switzerland+Ukraine (en)

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Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent l’épine dorsale de l’économie ukrainienne, fournissant trois emplois sur quatre dans le pays. Cependant, en raison de la guerre, bon nombre d’entre elles sont confrontées à des problèmes comme des infrastructures détruites, des chaînes d’approvisionnement interrompues et un manque de compétitivité.
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Les associations professionnelles renforcent la position des PME. La Suisse s’engage par conséquent dans un projet du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui soutient les associations professionnelles ukrainiennes dans l’amélioration des conditions-cadres économiques pour les PME. Ces associations promeuvent l’apprentissage entre les entreprises, les aident à se développer et les représentent dans les discussions avec le gouvernement.
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Trois exemples:

En raison de la guerre, les PME ukrainiennes sont tributaires de l’exportation de leurs produits. Il est toutefois pratiquement impossible pour une entreprise seule d’accéder aux marchés étrangers. C’est pourquoi le projet du PNUD aide par exemple l’association ukrainienne des fabricants de meubles à concrétiser l’option stratégique de l’exportation. L’association a créé la marque Furniture of Ukraine et lui a donné de la visibilité sur le plan international. Elle forme et conseille ses membres, organise des présences lors de foires à l’étranger et aide ses membres à se positionner sur les marchés européens. Ses efforts ont déjà porté leurs premiers fruits : des fabricants de meubles ukrainiens ont décroché plus de 50 nouveaux contrats d’exportation, entre autres avec IKEA et XXXLutz.  

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La plateforme Women in Business renforce les entreprises dirigées par des femmes. Les entrepreneuses jouent un rôle toujours plus important dans le monde des affaires en Ukraine, surtout depuis la guerre. Toutefois, des inégalités continuent d’empêcher les femmes de participer à la vie économique sur un pied d’égalité avec les hommes. La plateforme Women in Business mettent à la disposition des entrepreneuses inexpérimentées des mentors qui les conseillent, les forment et les aident à établir leur propre réseau de soutien.
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La Rural Green Tourism Association fixe des normes qui permettent de garantir un tourisme durable en temps de guerre. Aujourd’hui, 42 entreprises touristiques ukrainiennes ont déjà repris ces normes. Celles-ci sont gages de la qualité des offres touristiques et prévoient la fourniture d’un soutien psychologique aux clients et aux hôtes.

Informations complémentaires SECO   :
Ukraine
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En 2024, la DDC a mis un terme à ses programmes bilatéraux de développement en Amérique latine et dans les Caraïbes et a entamé une nouvelle phase de coopération.
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Au cours des 60 dernières années, la Suisse a marqué de manière décisive la coopération au développement en Amérique latine et dans les Caraïbes. Jusqu’à fin 2024, la DDC s'est retirée progressivement de la coopération bilatérale dans cette région. Retour sur cette longue histoire :
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Cuba

La Suisse s'est engagée dans la coopération avec Cuba dès l'an 2000. De nouvelles approches ont vu le jour dans l'administration locale et le développement rural, qui ont même été intégrées dans la législation nationale. Ainsi, la Constitution cubaine de 2019 a reconnu pour la première fois l'autonomie communale, le rôle des acteurs de la société civile et les possibilités de participation directe de la population. La production alimentaire locale a également été renforcée, tout comme la création d'organisations dans le secteur privé, une nouveauté pour le pays.
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Haïti

Après la crise politique de 2004 et les graves phénomènes naturels de 2005, la Suisse a lancé un programme humanitaire en Haïti. Au cours des années suivantes, le pays a connu plusieurs catastrophes. La Suisse a soutenu la construction d'écoles, d'abris d'urgence et de logements antisismiques. En collaboration avec des partenaires locaux, elle a développé des méthodes de construction, des formations et des normes qui sont aujourd'hui inscrites dans les règlements de construction haïtiens. Les banques internationales de développement s'inspirent désormais de ces modèles suisses pour financer des projets d'infrastructures sociales dans le pays.
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Bolivie

Depuis les années 1980, la Suisse encourage la participation locale en Bolivie. Grâce à des programmes de décentralisation et de participation citoyenne, les groupes défavorisés, en particulier les communautés autochtones, ont été davantage associés aux processus politiques. Cela a contribué significativement à la démocratie dans une société marquée par les inégalités. Au cours des deux dernières décennies, l'accent a également été mis sur la promotion de l'agriculture et la garantie des revenus des petits agriculteurs. Parallèlement, des projets ont été mis en œuvre pour renforcer la résilience face au changement climatique et améliorer la gouvernance.
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Nicaragua

Au Nicaragua, la Suisse a largement contribué à améliorer les conditions de vie grâce à son soutien dans le domaine de l'eau et de l'assainissement. Au cours des deux dernières décennies, l'accès à l'eau potable, à des installations sanitaires et à la protection contre les phénomènes naturels liés au climat ont été au cœur de la coopération.
L'approche, qui consiste à planifier et à mettre en œuvre des projets en collaboration avec les communautés locales, s'est avérée particulièrement efficace. Les femmes et les jeunes ont joué un rôle important dans ce contexte. Leur participation active a été déterminante pour garantir la pérennité des projets.
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Honduras

La Suisse est active au Honduras depuis 1981. En collaboration avec les autorités locales et des partenaires privés, elle a soutenu la culture et la commercialisation du cacao, du café et des crevettes. Entre 2013 et 2017, cette aide a permis de créer quelque 30 000 emplois. Le secteur du cacao, en particulier, a connu un essor ces dernières années. Le chocolat issu du commerce équitable du Honduras a trouvé son marché et est aujourd'hui vendu dans les rayons des supermarchés suisses. La coopération suisse a également donné des impulsions dans le domaine de la bonne gouvernance.

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Pérou

Depuis 1997, la Suisse soutient au Pérou des projets d'approvisionnement en eau et d'assainissement dans des régions montagneuses reculées. Outre la construction d'infrastructures, la Suisse a misé sur la participation citoyenne : les communautés locales ont été associées à la gestion des systèmes d'approvisionnement en eau, ce qui a renforcé leur autonomie. Jusqu'en 2019, quelques deux millions de personnes ont ainsi bénéficié des programmes. Le savoir-faire acquis a également été mis à profit dans d'autres pays d'Amérique latine et pourrait à l'avenir profiter à des régions d'Afrique et d'Asie.
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Conflits et crises dans différents pays, risques climatiques et environnementaux, inégalités sociales : les pays d'Amérique latine et des Caraïbes sont confrontés à de nombreux défis. À l'avenir, la Suisse continuera de s'engager en partenariat pour contribuer au développement de la région, par le biais de mesures économiques, du dialogue politique, de la collaboration au sein d'organisations multilatérales, de la politique en matière de droits de l'homme, de la promotion de la démocratie et de la paix, de l'aide humanitaire et dans des domaines où elle peut apporter une valeur ajoutée grâce à son expertise, tels que le changement climatique, l'eau et la prévention des catastrophes.  

Informations complémentaires DDC : 
60 ans de coopération fructueuse
Latin America and the Caribbean (en)



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En 2024, la Confédération a renforcé son engagement en faveur du déminage humanitaire. Les mines et les restes explosifs de guerre continuent de tuer et de blesser environ 5'000 personnes chaque année.
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Même après la fin des conflits, les mines et les munitions non explosées ont des conséquences dévastatrices : les populations ne peuvent pas retourner dans les zones touchées, les champs sont en friche et la reconstruction est impossible. La Suisse s'engage depuis plus de 30 ans en faveur du déminage humanitaire et a encore renforcé son soutien en 2024. Avec des dépenses d'environ 43,8 millions de francs l'année dernière, elle figure parmi les dix principaux pays donateurs dans ce domaine.
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L'objectif du déminage humanitaire est de réduire les dangers afin que les populations concernées puissent à nouveau vivre en sécurité. Les piliers importants de ce travail sont les suivants :
  • La prévention par la sensibilisation aux dangers
  • L'enlèvement des mines antipersonnel et autres restes explosifs de guerre.
  • L'aide aux victimes, y compris la réadaptation et la réinsertion sociale et économique des survivants
  • Le travail de persuasion en faveur de l'interdiction des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions.
En 2024, la Suisse a soutenu onze États en finançant des projets et en envoyant 14 experts dans six régions au total.  
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En 2024, la directrice de la DDC, Patricia Danzi, a participé avec d'autres dirigeants politiques au sommet de Siem Reap-Angkor au Cambodge afin de réaffirmer l'engagement de la Suisse en faveur d'un monde sans mines antipersonnel. Le Cambodge est l'un des pays les plus touchés par les mines au monde. Trente ans de guerre et de conflits ont laissé derrière eux environ 3 à 4 millions de mines, d'armes à sous-divisions et d'autres restes explosifs de guerre. Ceux-ci continuent de causer la mort de nombreuses personnes et entravent le développement du pays. 
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Grâce au déminage humanitaire, des régions entières du Cambodge redeviennent sûres et habitables. Les paysans peuvent ainsi retourner sur leurs terres et les exploiter à nouveau. La contribution suisse dans ce domaine a permis jusqu'à présent de découvrir et de détruire :
  • 10 300 mines antipersonnel
  • 160 mines antichars
  • 8 200 autres restes explosifs de guerre.
Grâce à ces travaux, 1,5 million de personnes ont à nouveau accès à la terre et à l'eau, ce qui leur ouvre de nouvelles perspectives économiques.
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En 2024, la Confédération a mis l'accent sur l'Ukraine dans le domaine du déminage humanitaire. 139 000 km² du pays, soit environ 3,5 fois la superficie de la Suisse, sont encore potentiellement contaminés par des mines et autres engins explosifs, ce qui représente une réduction de 35 000 km² en moins de deux ans de travail des démineurs humanitaires. En 2023, le Conseil fédéral a approuvé un paquet de mesures d'un montant de 100 millions de francs sur quatre ans. En 2024, les deux départements DFAE et DDPS ont commencé à mettre en œuvre ce paquet et lancé de nouveaux projets avec différentes organisations partenaires. 
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En 2024, Lausanne a également accueilli la Conférence sur l'action antimines en Ukraine (UMAC2024). En collaboration avec l'Ukraine, la Confédération a organisé cette réunion de haut niveau afin de discuter de l'importance cruciale du déminage pour la reconstruction sociale et économique du pays. La conférence a adopté un appel à l'action (« Lausanne Call for Action »), qui exhorte les États à prendre des mesures concrètes dans le domaine du déminage humanitaire. 

Informations complémentaires :
Site web DFAE :  Engagement de la Suisse pour le déminage humanitaire 2024
Site web DDC :  Un pays sans mines pour un développement sans entraves
Site web DFAE : Ukraine Mine Action Conference UMAC2024


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Pendant plus de deux décennies, la DDC a contribué activement au développement de la Mongolie dans les domaines de la protection de l'environnement, de l'éducation et de la participation démocratique.
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« Dsud » est le nom donné à un phénomène météorologique extrême en Mongolie, où les températures peuvent descendre jusqu'à moins 50 degrés Celsius, avec des conséquences dramatiques pour les humains et les animaux. Lorsque le pays a été touché trois fois de suite entre 1999 et 2002, des millions d'animaux d'élevage ont péri. Des milliers de familles de bergers ont perdu leurs moyens de subsistance, un coup dur pour un pays où l'élevage nomade est au cœur de l'économie. La DDC a réagi rapidement et a fourni une aide d'urgence aux personnes touchées. 
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Afin de renforcer durablement la résilience de la Mongolie, la Suisse est restée active après l'aide d'urgence, notamment avec le projet « Green Gold ». Son nom fait référence aux prairies, qui sont précieuses pour l'élevage nomade. La surexploitation menaçait de les transformer en désert. En collaboration avec 92 000 familles nomades, les autorités et d'autres partenaires, la Suisse a élaboré des plans de pâturages durables pour une région environ cinq fois plus grande que la Suisse. Des formations en gestion des pâturages ont aidé de nombreuses familles à sécuriser leurs revenus et à mieux se prémunir contre les crises. 
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Afin d'améliorer l'alimentation de la population et de réduire sa dépendance aux importations, la Suisse  a aidé des familles de petits agriculteurs à cultiver des légumes adaptés au climat rigoureux, tels que des pommes de terre résistantes au froid et des variétés spéciales de choux, d'oignons et de carottes. Cette initiative a porté ses fruits : après 20 ans, la Mongolie est aujourd'hui entièrement autosuffisante en pommes de terre. Le degré d'autosuffisance a également augmenté de manière significative pour d'autres légumes, atteignant près de 80 %. Le pays n'est donc plus dépendant des importations chinoises ou russes dans ce domaine. 
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Afin d'offrir de meilleures perspectives professionnelles aux jeunes, la DDC a aidé le gouvernement mongol à mettre en place un système de formation professionnelle duale inspiré du modèle suisse. Plus de 20 000 jeunes Mongols ont ainsi bénéficié d'une formation pratique qui a considérablement amélioré leurs chances sur le marché du travail. 
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Dans la capitale Oulan-Bator, la Suisse a contribué à réduire la pollution atmosphérique, notamment en améliorant l'isolation des habitations et en menant des campagnes de sensibilisation. Il en résulte une diminution avérée des risques pour la santé des enfants et des personnes âgées. 
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La Suisse a accompagné la Mongolie dans sa transition d'une économie planifiée vers une économie sociale de marché. Elle s'est engagée en faveur de la démocratie, des droits de l'homme et de l'égalité, et a encouragé la participation de la population aux processus politiques ainsi que l'accès à des services publics transparents et fiables. Elle a également participé à la réforme de la Cour constitutionnelle. Les institutions mongoles ont collaboré étroitement avec les Services du Parlement suisse dans ce cadre. 
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La fin de la coopération bilatérale avec la Mongolie en 2024 ne signifie pas un retrait, mais plutôt le passage à de nouvelles formes de partenariat. Afin de garantir les progrès accomplis, les projets ont été transférés à des institutions mongoles, de manière anticipée. Des organisations partenaires suisses restent également actives dans le pays. Cette approche favorise la prise en main des responsabilités et renforce les solutions locales. La Suisse reste engagée en Mongolie par le biais de programmes internationaux et d'initiatives thématiques, en tant que partenaire fiable. 

Informations complémentaires : 
Site web DDC (en) : Best Practices from Mongolia

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Grâce au projet VEGI, la Mongolie a misé sur de nouvelles sortes de légumes, augmenté la production et réduit les importations. Aujourd’hui, le pays est largement autonome dans le domaine agricole. Le projet VEGI a amélioré durablement l’alimentation mais aussi le revenu des ménages.
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Le climat en Mongolie est rude : les légumes ne peuvent y pousser que pendant quatre mois dans l’année, ce qui explique notamment que le pays ait cessé de cultiver des légumes sous le régime de l’économie socialiste planifiée. « Après l’effondrement de l’URSS, le pays dépendait entièrement des importations », rappelle Stephanie Burri, cheffe du bureau de la DDC en Mongolie. À partir de 2004, la DDC a apporté un soutien au pays pour la culture d’espèces de pommes de terre adaptées au climat. À l’heure actuelle, la Mongolie couvre ses besoins en pommes de terre et elle est devenue indépendante de ses voisins, la Russie et la Chine, pour cette culture.
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Avec le succès du projet, les autorités du pays ont eu envie de voir plus grand. C’est ainsi qu’un projet visant d’autres cultures, à savoir les oignons, les choux et les carottes, a fait suite au projet ciblant la pomme de terre. De nouvelles espèces ont été cultivées, des cultivateurs ont été formés, des semences ont été fournies et les surfaces de production ont augmenté. Les chiffres sont éloquents : il y a vingt ans, la production nationale couvrait 40 % des besoins de la population en légumes contre près de 80 % aujourd’hui.
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Le succès du projet s’est traduit également par un accroissement des revenus des producteurs. Le revenu annuel moyen d’un ménage de maraîchers a augmenté de près de 14 % entre 2020 et 2023. En outre, une alimentation saine a été encouragée dans les écoles, en particulier dans les sections du jardin d’enfants. Des jardins pédagogiques ont été aménagés avec les enfants, les parents et le personnel enseignant sous la supervision d’un personnel spécialement formé. Aujourd’hui, les légumes font partie du quotidien des enfants à table.
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L’étroite collaboration et le climat de confiance mutuelle entre la Suisse et la Mongolie ont été des facteurs décisifs dans l’obtention des résultats. C’est grâce à cette collaboration que la loi encadrant les semences et les espèces végétales a pu être modifiée, ce qui a avivé l’intérêt des milieux scientifiques pour le développement de nouvelles espèces et stimulé les investissements privés dans ce secteur.
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La DDC exerce des activités en Mongolie depuis 2001. La rigueur de l’hiver en 2000 et en 2001 a entraîné la perte de 21 millions de bêtes d’élevage et 14 000 bergers ont perdu leurs moyens de subsistance à cette période. La DDC a fourni une aide d’urgence et a soutenu avec succès l’élevage et l’agriculture durables dans les années qui ont suivi. Parallèlement à cela, elle a développé son engagement dans les domaines de la démocratie, des droits de l’homme et de l’égalité entre hommes et femmes dans le pays.
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Après 20 années d’engagement fructueux, d’ici à fin 2024, la DDC mettra un terme à sa coopération bilatérale au développement avec la Mongolie. Elle met en place un processus de désengagement responsable et veille à ce que les résultats atteints s’inscrivent dans la durée. Des partenariats ultérieurs et d’autres formes de soutien restent possibles, dans les domaines du changement climatique, de l’aide humanitaire, de l’élaboration de politiques ou du commerce.

Informations complémentaires :
Site web DDC: L’or vert: moyen de subsistance en Mongolie
Site web DDC : 20 ans en Mongolie
DDC Podcast Spotify : "Das mongolische Kartoffel-Projekt" (de)

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La pollution de l’air constitue un problème à deux égards : d’une part, 7 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de l’air pollué qu’elles respirent. D’autre part, les polluants sont, avec le CO2, les principaux responsables du changement climatique. À l’inverse, protéger le climat est aussi bénéfique pour la santé, comme le montre l’exemple de la Mongolie.
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Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, est l’une des métropoles les plus polluées au monde. « Les substances nocives que l’on y respire chaque jour correspondent à l’équivalent de 5 à 6 paquets de cigarettes », lit-on sur le portail mongol News.mn. En hiver, lorsque les températures descendent en dessous de 30°C, les habitants de la ville brûlent 600 000 tonnes de charbon brut pour se chauffer et cuisiner. L’air de la ville devient opaque et fait mal aux poumons.
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Maladies respiratoires et cardiovasculaires : en Mongolie, un décès sur trois est dû aux polluants atmosphériques. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés. « La pollution de l’air représente l’une des plus grandes menaces pour l’avenir du pays », explique Stephanie Burri, qui travaille au bureau de la DDC à Oulan-Bator. Ces dernières années, la Suisse a donc décidé de soutenir les autorités locales dans leur lutte contre le smog. Et le succès est au rendez-vous : le projet « Effets de la pollution atmosphérique sur la santé des mères et des enfants », qui s’est achevé en 2023, a donné des résultats impressionnants à différents niveaux.
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En collaboration avec l’UNICEF, la DDC a par exemple soutenu la rénovation de 28 écoles et jardins d’enfants. Grâce aux travaux de rénovation, la température intérieure est passée de 15 à 22 degrés, et les filtres installés ont grandement amélioré la qualité de l’air. Résultat : moins 48 % d’enfants malades, et moins 78 % d’enseignants absents pour cause de maladie. En outre, l’efficacité énergétique des bâtiments a été améliorée de 40 %.
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Dans le cadre du même projet, la DDC et ses partenaires ont développé le système CHIP (Cooking, Heating and Insulation Products) : une solution confortable et abordable pour remplacer les poêles à charbon. Dans les zones urbaines de Mongolie, 6 % des familles peuvent désormais bénéficier de cette technologie propre, et donc d’intérieurs sans fumée. Les ménages dotés de ce système contribuent en parallèle à la protection du climat.
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La pollution de l’air représente un problème considérable, pas seulement en Mongolie, mais dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’aujourd’hui, un décès sur huit est dû à la pollution de l’air. Cela correspond à sept millions de personnes. Et il ne s’agit là que des conséquences sanitaires. À cela s’ajoutent l’impact économique et les effets sur le climat : les polluants tels que la suie, le méthane ou les hydrofluorocarbures sont les particules qui contribuent le plus au réchauffement climatique, après le dioxyde de carbone, et sont responsables de la moitié des effets que l’on constate actuellement.
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La Suisse partage son expérience dans le domaine de la protection de l’air et accompagne ses pays partenaires dans la lutte contre la pollution atmosphérique depuis plus de 30 ans. Elle transmet également ses connaissances aux acteurs participant au dialogue international, afin de présenter un front commun face au changement climatique et à la pollution climatique.
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L’action de la DDC s’étend de la surveillance de la qualité de l’air à la transition énergétique des entreprises, en passant par l’élaboration de plans d’action pour un air plus propre. De l’Amérique latine à la Chine, l’une des priorités de la DDC consiste à réduire la pollution de l’air liée à la circulation routière grâce aux filtres à particules et à l’introduction de normes et de standards applicables aux émissions des véhicules et à la qualité des carburants.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Un air pur pour une vie plus saine
DDC Newsletter : Clean air for all (en)

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L’eau ne connaît pas de frontières. L’initiative suisse Blue Peace allie diplomatie de l’eau et coopération au développement pour relever les défis communs liés à l’eau, en faisant de l’eau un levier de coopération et de paix.
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Blue Peace répond au défi majeur de la rareté de l’eau dans de nombreuses régions du monde et promeut la stabilité, la prévention de conflits et la prospérité entre les pays qui partagent des ressources hydriques.  

L’initiative encourage le dialogue et la collaboration entre pays, secteurs et communautés pour une gestion équitable, efficace et durable des ressources en eau partagées – fleuves, lacs et nappes phréatiques.

Au cœur de Blue Peace se trouve la conviction que des solutions durables nécessitent une approche adaptée aux contextes locaux et une collaboration intersectorielle.
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À l’échelle mondiale et régionale, Blue Peace stimule les partenariats et a lancé des initiatives en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique de l’Ouest.  

Blue Peace facilite le dialogue politique de haut niveau, apporte un soutien technique et promeut la recherche et les outils numériques pour les services hydro-météorologiques. L’initiative encourage également le partage de données, pour améliorer les prévisions concernant la disponibilité de l’eau et la prévention des catastrophes.
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Blue Peace en Asie centrale

L’accès à l’eau est vital pour le bien-être et le développement économique des 75 millions d’habitants du bassin de la mer d’Aral, irrigué par les fleuves transfrontaliers Amu Darya et Syr Darya.   

En février 2024, dans le cadre de Blue Peace, les ministres de l’énergie et de l’eau du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan ont inauguré deux stations hydrométriques sur les canaux du Ferghana. Celles-ci sont essentielles : « on ne peut pas gérer ce que l’on ne peut mesurer ».
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Financement Blue Peace en Afrique de l’Ouest  

L’Afrique abrite la majorité des bassins transfrontaliers et des aquifères. Mais le changement climatique provoque une forte pénurie d’eau. Grâce aux financements Blue Peace, des mécanismes innovants se développent pour soutenir une gestion durable de l’eau.

En partenariat avec l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Gambie, Blue Peace a soutenu l’élaboration du premier plan directeur intégré – une feuille de route multisectorielle pour la résilience climatique, la paix et la croissance, servant de modèle à d’autres bassins.
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En parallèle, la Suisse appuie la Convention sur l’eau, le programme BRIDGE et la Coalition pour la coopération transfrontalière sur l’eau, en collaboration avec le Geneva Water Hub, l’UICN, l’OSCE, la Banque mondiale et la CEE‑ONU.

Lors de la conférence mondiale de l’eau de l’ONU en 2023, la Suisse a mis en avant les atouts de la coopération internationale pour la gestion des ressources hydriques partagées. Ses engagements politiques – notamment le financement de la coopération transfrontalière – ont apporté une contribution significative à l’agenda mondial de l’eau. 

Informations complémentaires: 
Site web DDC : «Blue Peace prévient les conflits et contribue à une plus grande stabilité»
Site web DFAE :  Lignes directrices et plans d’action du DFAE 
   



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En 2024, le Parlement a adopté la stratégie de coopération internationale 2025-2028. Il a fixé un cadre financier de 11,12 milliards de francs. En même temps, il a réduit le budget pour 2025 de 110 millions de francs. Pour les années 2026 à 2028, le plan financier prévoit en outre des coupures supplémentaires à hauteur de 321 millions de francs. L'aide humanitaire, la promotion de la paix et le soutien à l'Ukraine sont épargnés par ces coupes.
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Le Parlement délibère tous les quatre ans de la politique de coopération internationale sur la base d'un message présenté par le Conseil fédéral. La stratégie de coopération internationale 2025-2028 prévoit notamment 1,5 milliard de francs pour l'appui à l'Ukraine et 1,6 milliard pour le financement de la lutte contre le changement climatique. Sur le fond, la stratégie ne suscite guère de controverses. Le Parlement n'y apporte que quelques modifications mineures.
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Les coupes budgétaires décidées par le Parlement ont une incidence sur la mise en œuvre de la stratégie CI 2025–2028. La DDC et le SECO ont rapidement pris des mesures pour appliquer ces coupes de manière efficace. La coopération bilatérale, économique et thématique ainsi que les organisations multilatérales sont concernées par ces coupes.

La DDC mettra fin à ses programmes de développement bilatéraux en Albanie, au Bangladesh et en Zambie d'ici à fin 2028. Elle procédera parallèlement à des ajustements dans les domaines de la formation et de la santé et réduira ses contributions à certaines organisations onusiennes.

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Le SECO mettra fin à son engagement dans les domaines de la gestion de l'eau et de la formation professionnelle supérieure. Il réduira en outre ses activités en Azerbaïdjan et se retirera de certains domaines prioritaires dans d'autres pays (p. ex. soutien macroéconomique, promotion du commerce, infrastructures). Il réduira également ses projets dans les pays qui ne font pas partie de ses pays prioritaires.

Informations complémentaires :
Site web DDC :  La stratégie de coopération internationale de la Suisse 2025-2028
Le portail du Gouvernement suisse :  Coopération au développement : mise en œuvre des décisions du Parlement par le DFAE et le DEFR

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Au Mali, les discours guerriers et patriarcaux menacent de marginaliser la voix des femmes. Pourtant, celles-ci se font entendre grâce aux cercles de paix soutenus par la Suisse.
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Dans le monde, les femmes paient un lourd tribut aux conflits. Exposées à toute sorte de violences, souvent déplacées, elles sont trop souvent marginalisées - voire exclues – des processus de paix, alors qu’elles jouent un rôle déterminant dans le maintien de la cohésion sociale.
Lors de son Forum sur la paix en 2024, la coopération suisse a consacré une table ronde à la région du Sahel, avec un focus sur le Mali. Dans ce pays marqué par des années de crises, les femmes n’ont pas été associées aux discussions menant à l’accord de paix d’Alger de 2015.

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En réponse à cette situation, WILDAF/Mali, une organisation qui promeut les droits des femmes, a lancé en 2015 le projet des « cercles de paix » avec le soutien de la Suisse. Objectif : renforcer la participation des femmes dans le processus de paix et leur permettre de faire entendre leur voix.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la Résolution 1325 de l’ONU et le Plan d’action national 1325 du Mali, visant à renforcer les droits des femmes, leur protection et leur participation dans la réconciliation nationale.

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Que sont les cercles de paix ? Ce sont des espaces d’échanges qui rassemblent des femmes de toutes les régions du pays, sans distinction de classe, d’origine, de religion ou d’affiliation politique. Ils offrent un lieu sûr pour partager leurs expériences liées au conflit, exprimer leurs souffrances, mais aussi échanger et réfléchir sur l’avenir du pays. Les récits de vie sont au cœur de ces cercles. Au-delà des mots, ils permettent aussi de retisser des liens solides et de renforcer ainsi la solidarité au sein des communautés.
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«Nous leur proposons des exercices pour leur montrer que dans une communauté, nous sommes tous liés, comme les fils d’une toile d’araignée. Quand une personne souffre, toute la communauté est affectée», Bintou Founé Samaké, directrice WILDAF/Mali.

Les cercles aident à guérir les traumatismes, à se reconstruire, à gérer les conflits pacifiquement, et renforcent l’autonomie et la résilience. Ils aident aussi à prévenir les violences basées sur le genre, en sensibilisant les jeunes femmes à leurs droits et en encourageant une cohabitation respectueuse, y compris au sein de la famille.

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Depuis leur lancement, plus de 200 cercles se sont tenus dans le pays, mobilisant plus de 3000 femmes. Avec détermination, ces femmes ont su faire entendre leur voix et s’imposer au sein des processus décisionnels, tant au niveau local que national, et influencer ainsi les décideurs à haut niveau.

«C’est une grande fierté que des femmes issues des cercles de paix occupent désormais des postes au sein du Conseil national de transition».

Bintou Founé Samaké
Directrice de WILDAF/Mali et ancienne ministre.

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Les cercles vont plus loin encore : des femmes et des jeunes y conçoivent des projets de vie concrets. Appelés « la paix mise en pratique », ces initiatives soutiennent le redémarrage de l’économie locale.
Bien que la situation sécuritaire et économique reste extrêmement fragile, notamment en raison de l’effondrement de l’accord de paix, les cercles demeurent un instrument essentiel pour encourager les femmes à devenir des actrices et à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et la reconstruction du pays.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Mali


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Les 11 et 12 avril 2024, à Bâle, la Suisse a placé l'importance de la paix au cœur du 3e International Cooperation Forum Switzerland (IC Forum) et discuté des différentes approches possibles.
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L'IC Forum réunit chaque année des experts issus des milieux politiques, économiques, scientifiques, philanthropiques et de la société civile. Le grand public et, surtout, les jeunes sont également représentés. Le tout avec un objectif commun : relever les défis et examiner différentes approches et solutions pour la coopération internationale. Cet espace de discussions passionantes a permis d’échanger des idées précieuses. Plus de 1500 personnes de plus de 100 pays ont contribué à la thématique « What is Peace » : voici une synthèse des principales conclusions.
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La tolérance envers diverses opinions favorise la confiance

La promotion de l’entente internationale est l'une des priorités de la politique étrangère suisse, qui continue de jouir d'une grande confiance dans ce domaine. L’IC Forum a démontré la nécessité d'adopter une approche déterminée et réaliste à l'égard des zones de conflit telles que l'Ukraine, Gaza et le Soudan, mais aussi dans des conflits peu couverts dans les médias.
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Briser les silos

L’IC Forum a mis en évidence un autre atout de la Suisse : sa capacité à réagir avec souplesse à des situations de conflit très instables en déployant toute une gamme d'instruments et en les combinant efficacement : médiation, consolidation de la paix, coopération au développement, coopération économique, aide humanitaire et diplomatie. La Suisse aura plus de chances d'atteindre ses objectifs si elle parvient à combiner plus efficacement ses instruments de politique étrangère et à les aligner sur des questions telles que l'environnement, le changement climatique, la sécurité, les droits de l'homme, la migration, les systèmes alimentaires, la culture et la consolidation de la paix.
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Consolidation de la paix à tous les niveaux

Malgré la situation difficile en Afrique de l'Ouest, par exemple, la Suisse continue d'obtenir des résultats en soutenant de manière équitable les acteurs locaux afin d'améliorer les conditions de vie des communautés locales grâce à une combinaison d'aide humanitaire, de promotion du développement et de consolidation de la paix. Bien que des défis nationaux subsistent, la Suisse améliore la situation de la population civile locale, leur offre des perspectives d'avenir plus prometteuses et instaure la confiance nécessaire à la négocation d’un accord de paix à plus long terme.
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La paix, c'est plus que l'absence de guerre

À l'avenir, les mécanismes régionaux et nationaux de sécurité et de prévention des conflits seront de plus en plus déployés, reprenant les tâches actuellement assurées par les missions multidimensionnelles des Nations Unies. Il est essentiel que ces mécanismes permettent à l'avenir d'assurer une sécurité humaine à tous les niveaux, et pas seulement une sécurité militaire. Cela ne signifie pas seulement l'absence de guerre, mais aussi la possibilité pour la population civile de développer pleinement son potentiel, par exemple grâce à une bonne gouvernance, à la démocratie, aux droits de l'homme et à l'éducation.
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Créer des opportunités pour la paix en s'attaquant aux causes profondes des conflits

Les participants ont constaté que si certaines questions, telles que les ressources naturelles, peuvent être source de conflits, elles peuvent également faciliter une coopération pacifique. Toutefois, cela n'est possible que si les décisions relatives à l'accès à ces ressources sont transparentes et si l'ensemble de la société s'intéresse aux solutions trouvées et les soutient.
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La vérification des faits est essentielle à la paix

Les reportages en zone de guerre et la couverture des événements sont fortement influencés par les intérêts des gouvernements et des médias.
Mais les fausses informations se sont également répandues. Par conséquent, l'un des défis les plus importants et les plus difficiles à relever dans les conflits fortement polarisés est de garantir l'accès à des informations factuelles. Pour la paix, il est donc essentiel de soutenir les médias indépendants et de faciliter la vérification des faits.

Informations complémentaires :
Take aways IC Forum 2024 (en) (PDF)
Site web DDC : Take aways IC Forum 2025
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Les régions montagneuses fournissent de l'eau douce à la moitié de la population mondiale et abritent des espèces végétales et animales uniques. Adaptation@Altitude aide quatre régions montagneuses à renforcer leur résilience face au changement climatique grâce au partage de connaissances, à des solutions locales et à un réseau politique.
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Située au cœur des Alpes et dotée d'un excellent environnement pour la recherche, la Suisse est bien placée pour accompagner d'autres régions de haute altitude dans leurs processus d'adaptation au changement climatique.  
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En 2019, la Suisse a lancé le projet Adaptation@Altitude avec des partenaires mondiaux, régionaux et locaux. Dans quatre régions montagneuses – Afrique de l'Est, Andes, Caucase du Sud, Hindou Kouch-Himalaya –, le développement d’approches systémiques permet de renforcer la résilience des populations et de l'environnement face aux changements climatiques. Les stratégies régionales et le partage de connaissances sont les éléments centraux de cette initiative et la Suisse y apporte son expertise de longue date. La phase 2 a débuté en 2024 et met l'accent sur une meilleure application des connaissances, le renforcement des structures d'échange et l'efficacité des stratégies d'adaptation. 
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Le projet comble des lacunes en matière de savoir grâce à des données fiables collectées par la Mountain Research Initiative de l'Université de Berne. Les régions montagneuses sont particulièrement sensibles aux changements climatiques, mais il manque souvent des données fiables. Les informations collectées sont intégrées dans des processus tels que ceux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ou de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) pour encourager leur utilisation au niveau national et local. Cela permet de mieux évaluer les risques et de planifier des mesures d'adaptation plus ciblées, ce qui contribue de manière importante à la résilience des régions de montagne dans le monde entier. 
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Dans de nombreuses régions montagneuses, les structures adéquates à une coopération régionale manquent, tout comme le dialogue entre les milieux scientifiques et politiques. Pourtant, ces deux conditions préalables sont indispensables à l’élaboration de stratégies d’adaptation efficaces. Le projet soutient donc la mise en place de plateformes régionales dans les Andes, en Afrique de l'Est, dans le Caucase du Sud et dans l'Hindu Kush-Himalaya. Ces plateformes identifient les priorités des communautés de montagne et les intègrent dans des stratégies d'adaptation au changement climatique. Ainsi, en 2024, l'Azerbaïdjan a intégré pour la première fois un chapitre consacré aux régions montagneuses dans son plan national d'adaptation. 
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Les connaissances nécessaires à la mise en place de solutions d'adaptation efficaces sont acquises dans les régions montagneuses du monde entier, grâce à l'expérience locale, à la recherche scientifique et à la coopération internationale. Ces approches sont rassemblées dans le Solutions Portal, où elles sont évaluées scientifiquement et mises à la disposition du monde entier. Créée en collaboration avec l'Université de Genève, cette plateforme contient plus de 100 entrées. Les Andes ont été la première région à lancer une analyse d'impact des solutions d'adaptation en 2024. 
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Les besoins des régions de montagne sont relativement peu pris en compte au niveau international. Ce projet renforce leur visibilité en apportant des contributions scientifiquement fondées pour nourrir le dialogue politique, par exemple à travers les échanges entre experts ou avec des documents d'information spécialement conçus pour les responsables politiques dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le climat COP29. La Suisse peut également en bénéficier. 

Informations complémentaires :
Site web DDC : Renforcer la résilience des régions de montagne face au changement climatique
Site web : Mountain Research Initiative (en)
Site web : Adaptation Altitude (en) 
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Les villes ont des possibilités particulièrement intéressantes pour promouvoir la croissance économique et l’innovation, réduire la pauvreté et lutter contre le changement climatique. La Suisse soutient les villes dans certains pays en développement ou émergents pour qu’elles puissent exploiter leur potentiel, entre autres à l’aide de solutions numériques fournies par l’ETH Zurich.
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La population urbaine continuera de croître rapidement au cours des prochaines décennies. D’ici à 2050, plus de deux tiers des personnes habiteront dans des villes. Toutefois, les villes qui grandissent trop vite et sans planification sont souvent confrontées à des problèmes comme des services publics insuffisants, des infrastructures inefficientes, une surcharge du trafic et une dégradation de l’environnement. Le SECO soutient les autorités de pays en développement ou émergents dans la planification du développement urbain durable afin de leur permettre de tenir compte des besoins de la société, de l’économie et de l’environnement.
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Un projet de l’ETH Zurich et de la ville de Sarajevo financé par la Suisse aide les autorités locales à planifier le développement de la ville sur les 30 prochaines années, et ce à l’aide d’un « jumeau numérique » (digital twin), c’est-à-dire une reproduction virtuelle en 4D de la ville de Sarajevo. 
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Le projet utilise et analyse les données de capteurs portés par des personnes ou placés sur des bâtiments, des machines et des véhicules. Ces capteurs fournissent en continu des informations en temps réel, par exemple sur les flux, le volume du trafic, la consommation énergétique et la température.
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À l’aide de l’intelligence artificielle, les données fournies permettent de créer un jumeau numérique, qui met en évidence ce qui fonctionne ou ce qui ne fonctionne pas dans la ville et les domaines où des problèmes pourraient émerger à court, moyen ou long terme. Il est ainsi possible de simuler et de tester dans le jumeau numérique des scénarios de développement réalistes avant de les concrétiser.
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Le jumeau numérique permet également d’associer la population au développement de Sarajevo. La ville a réalisé plusieurs enquêtes auprès de sa population en 2024 concernant la planification urbaine pour les années 2025 à 2040. À l’aide du jumeau numérique, des « studios mobiles » ont montré comment la ville pourrait se développer, par exemple en ce qui concerne ses espaces verts et ses infrastructures de transport. Les avis reçus de la population ont ensuite été intégrés dans la planification.

Informations complémentaires :
Site web SECO : Développement urbain et infrastructures

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Les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique ont des conséquences graves pour les populations touchées. La Suisse apporte une aide à court et à long terme aux personnes concernées. 
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Trois crises différentes, trois origines différentes, mais des conséquences similaires : le typhon Yagi au Vietnam, les incendies de forêt en Bolivie et la sécheresse au Zimbabwe sont autant d'exemples de phénomènes météorologiques extrêmes qui ont touché des milliers de personnes dans ces régions et privé nombre d'entre elles de leurs moyens de subsistance. La DDC a fourni une aide humanitaire dans les trois cas, contribuant ainsi de manière significative à assurer la subsistance des populations touchées, à la reconstruction et à la mise en place de solutions durables pour l'avenir. 
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En septembre 2024, le Vietnam a été frappé par la plus violente tempête depuis 30 ans. Le typhon Yagi a provoqué l'inondation de nombreux villages et d'importants glissements de terrain. Les dégâts causés à l'agriculture ont privé de nombreux habitants de leurs moyens de subsistance. Les autorités locales ont réagi rapidement et ont procédé à des évacuations et à d'autres mesures de sauvetage. Elles ont néanmoins lancé un appel international pour obtenir une aide humanitaire. Deux jours après la catastrophe, la DDC a répondu à cet appel en envoyant une équipe d'experts du CSA et divers biens de secours dans la région sinistrée. 
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L'équipe d'intervention était composée d'experts en approvisionnement en eau et en assainissement, en hébergement d'urgence et en aide d'urgence. Les fortes pluies ont contaminé de nombreux puits. Comme 90 % de la population tire son eau potable de ces puits, l'équipe a pu rétablir l'approvisionnement en eau potable de 7000 personnes à l'aide de kits de purification. La Suisse a également déblayé les routes bloquées par les glissements de terrain. Des points de contact et des services importants, tels que des centres de santé, des marchés et des écoles, ont ainsi pu être rendus accessibles. 
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Dans les basses terres boliviennes, de violents incendies ont détruit d'immenses superficies, principalement dans les départements de Santa Cruz et de Beni. Plus de 30 000 personnes ont dû quitter leur domicile et trouver refuge dans des abris d'urgence. En raison des températures élevées et de la persistance des incendies, la Suisse a proposé son aide au gouvernement bolivien. Dans ce cadre, une équipe d'intervention d'urgence (Grupo de Intervención y Apoyo Rápido, GIAR) composée de quatre experts péruviens et boliviens a été envoyée dans la région sinistrée. Un expert du CSA spécialisé dans l'eau, l'assainissement et l'hygiène a également accompagné l'équipe d'intervention. 
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En étroite collaboration avec les autorités locales et régionales, l'équipe a fourni pendant deux semaines un soutien intensif afin de couvrir les besoins les plus urgents de la population locale. Grâce au module d'approvisionnement en eau potable mis en place par l'expert du CSA, 10 000 personnes ont pu bénéficier d'un accès sûr à l'eau potable. La DDC a également fourni des médicaments et d'autres biens de première nécessité indispensables pour faire face aux problèmes de santé liés aux incendies. Elle a en outre soutenu la reconstruction des moyens de subsistance, un projet mené par des ONG actives sur place. 
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Au cours de l'été 2024, El Niño a provoqué au Zimbabwe l'une des sécheresses les plus longues depuis des années. La saison des pluies a été marquée par une pénurie de précipitations et des vagues de chaleur d'autant plus intenses. Les récoltes ont été détruites, privant une grande partie de la population de ses moyens de subsistance. Consciente que de telles sécheresses ne sont pas des cas isolés et que les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient sur tout le continent africain, la DDC s'engage dans des projets à long terme qui favorisent l'adaptation durable et la sécurité des moyens de subsistance de la population. 

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Des projets tels que « Seed and Knowledge Initiative » (SKI) soutiennent et enseignent aux petits agriculteurs comment pratiquer l'agriculture malgré des conditions extrêmes. Cela permet d'éviter les pertes de récoltes dues au climat et de réduire l'insécurité alimentaire croissante. La DDC soutient les approches agroécologiques qui accordent une grande importance à l'agriculture régénérative et favorisent l'accès à une alimentation de qualité pour l'ensemble de la population. 

Informations complémentaires DDC : 
Vietnam
Amazonas
Zimbabwe
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Chapitre 2 Services de base

Chapitre 3 Economie

Chapitre 4 Paix

Chapitre 5 Environnement

Chapitre 6 Crises

Chapitre 7 Statistiques

Chapitre 8 Stratégie CI

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  • Photos
    Blue Peace:The Economist Group, Kuno Schläfli, UNCDF