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deza-seco-jahresbericht-2023-fr

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Introduction

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«Le nombre accru de conflits et de crises rend d'autant plus urgent l'engagement mondial en faveur des droits de l'homme, de la démocratie, de la réduction de la misère et de la pauvreté et de la protection du climat. Tels sont les objectifs de la coopération internationale suisse, qui font partie intégrante de la politique étrangère de la Suisse. Pour les atteindre, la DDC s'est réorganisée. Il s'agit de faire plus avec moins».

Patricia Danzi
Ambassadrice et directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC)
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«Pour vivre dans la dignité, il faut pouvoir couvrir ses besoins fondamentaux et avoir des perspectives de développement, ce qui passe par des emplois et des opportunités économiques. La contribution du SECO à une économie solide et à une prospérité durable dans ses pays partenaires est partie intégrante de la politique économique extérieure de la Suisse et doit bénéficier à toutes les couches de population».

Helene Budliger Artieda
Directrice du Secrétariat d’État à l’économie (SECO)
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Services de base

La coopération internationale de la Suisse s'engage à la fois pour l'aide humanitaire et pour l'amélioration des conditions de vie dans les régions à faibles revenus. Cela passe par un meilleur accès aux services de base comme l'éducation, la santé et les finances.
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Economie

La Suisse s'engage en faveur du développement économique et du développement du secteur privé dans les pays à faible revenu. Elle travaille avec de jeunes entrepreneurs pour créer des emplois décents. Elle recourt à des instruments de financement innovants pour mobiliser des investissements publics-privés pour les entreprises.
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Paix

L'état de droit, le respect des droits de l'homme et l'inclusion des femmes et des personnes défavorisées figurent parmi les principales conditions préalables à la paix et au développement à long terme. La Suisse soutient la société civile locale et les autorités dans les domaines du plaidoyer, de la surveillance des activités de l'État et de la responsabilité publique.
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Environnement

Le climat se réchauffe et les phénomènes comme les sécheresses et les inondations, causent déjà de grandes souffrances. Lors de la conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow en 2021, tous les pays se sont mis d'accord sur la manière d'atteindre l'objectif de l'accord de Paris : celui de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. La Suisse s'engage en particulier dans des domaines tels que l'alimentation, la production, la consommation, l'énergie, la santé, les villes et les systèmes financiers.
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Crises

Le monde d’aujourd’hui est marqué par les crises et les conflits. Dans un tel contexte, la coopération internationale est plus importante que jamais. La Suisse répond à ces défis tout en restant un partenaire fiable pour les pays dont on parle moins.
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Statistiques

La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO forme près des deux tiers de l'aide publique au développement (APD) dispensée par la Suisse, qui comprend également les contributions d'autres offices fédéraux ainsi que l'aide fournie par les cantons et communes suisses.

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Fit4Purpose

«En tant qu’organisation de développement, notre objectif est d’être en mesure d’intervenir aux côtés de nos partenaires, avec efficience, efficacité, rapidité et agilité.»

Patricia Danzi
DDC-Directrice
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La DDC concentre l’essentiel de ses activités dans les pays aux revenus les plus faibles. La principale région bénéficiaire est l’Afrique subsaharienne, suivie de près par la région Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient. Les dépenses en Asie et en Amérique latine représentent une part moins importante et en diminution par rapport aux années précédentes.

Le SECO est davantage actif dans les pays à revenu intermédiaire. La coopération dans les pays d'Europe de l'Est, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient représente près de la moitié des dépenses bilatérales en 2023.
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Les programmes et projets de la DDC sont définis en fonction des besoins des pays partenaires et adaptés selon la situation. L’aide humanitaire mise en œuvre par la DDC représente la solidarité de la Suisse envers les populations en détresse.
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Les mesures de politique économique et commerciale du SECO contribuent à une croissance durable et inclusive.
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La DDC concentre l’essentiel de ses activités dans les pays aux revenus les plus faibles.

Le thème principal est celui de la gouvernance, il représente plus d’un quart des dépenses, toutes régions confondues. Dans la région Europe, Afrique du Nord et Moyen Orient plus de 40% des moyens ont été destinés à l’aide d’urgence à cause de la guerre en Ukraine et du conflit au Proche Orient.
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Le SECO se concentre dans les pays où il peut le mieux mettre à profit son expertise dans le domaine économique par le biais de ses projets, de ses compétences et de son réseau. Ainsi, ses interventions se focalisent sur quelques pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie du Sud-Est et de pays en transition d’Europe de l’Est et d’Asie centrale qui sont confrontés à des problèmes de pauvreté et de développement économique.
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La crise climatique nécessite des mesures de mitigation pour en atténuer ses effets et des mesures d’adaptations pour limiter son impact sur les populations. Le climat est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale.
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La bonne gouvernance est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. La bonne gouvernance intègre différents aspects tels que la gestion compétente des tâches publiques, la démocratisation, l’état de droit, la lutte contre la corruption et les droits de l’homme. Dans sa compréhension économique, elle comprend également les principes de transparence, de responsabilité, de non-discrimination, d’efficience et de participation.
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Les questions de genre constituent un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. L’égalité homme-femme est prise en compte dans tous les projets et une part importante de ceux-ci intègrent des mesures spécifiques pour réduire ces inégalités.
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Dans le but d'atteindre l'objectif fixé par le Parlement d'un taux d'aide publique au développement (APD) de la Suisse équivalent à 0,5% du Revenu national brut (RNB), les moyens alloués à la DDC ont connu une croissance continue jusqu'en 2015.
Entre 2016 et 2019, les crédits de la coopération internationale ont été impactés par des mesures d'économie.

L’augmentation des dépenses à partir de 2020 est liée principalement aux crédits supplémentaires approuvés par le Parlement pour soutenir les efforts internationaux visant à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19, de même que pour répondre à la crise humanitaire en Afghanistan, à la guerre en Ukraine et au conflit au Proche-Orient.
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A partir de 2011, les moyens octroyés au SECO ont augmenté dans le cadre de la progression vers l'objectif d'un taux APD/RNB de la Suisse de 0,5% jusqu'en 2015.

Entre 2016 et 2019, les moyens du SECO ont diminué suite aux mesures d'économie de la Confédération.

L'augmentation en 2022 et 2023 est notamment liée aux crédits supplémentaires octroyés en réponse à la guerre en Ukraine.
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Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient

Afrique subsaharienne

Asie

Amérique latine

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La coopération suisse avec l’Est soutient les pays des Balkans occidentaux, de l’Europe de l’Est et du Caucase du Sud pour mettre en place une économie sociale de marché et renforcer la démocratie et de l’état de droit. Le soutien apporté à la population touchée par la guerre en Ukraine comporte une dimension humanitaire importante, alignée sur les priorités thématiques du programme de coopération.

En Afrique du Nord, l’engagement de la Suisse vise à contribuer à une région plus inclusive, prospère et pacifique.

Au Moyen-Orient, la DDC s’emploie à améliorer la protection des réfugiés et des personnes dans le besoin et leur accès aux services essentiels, ainsi qu’à assurer une gestion durable de l’eau. Face à la situation humanitaire catastrophique à Gaza, la Suisse a attribué 90 millions de francs supplémentaires d’aide humanitaire pour la région en 2023.
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L’accent de la coopération au développement en Afrique subsaharienne est placé sur l’accès des populations défavorisées aux prestations sociales de base (santé, éducation), aux infrastructures (eau), à l’emploi et aux revenus, ainsi qu’à une croissance durable.

L'aide humanitaire met en œuvre des programmes dans la Corne de l'Afrique, au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique australe. Elle est active dans différents domaines tels que le renforcement de la résilience aux effets de la sécheresse, la protection des civils dans les conflits armés, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau et à l'assainissement.
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A travers l’aide à la transition en faveur des pays d’Asie centrale, la Suisse soutient la gestion régionale et nationale de l'eau, le développement du secteur privé ainsi que les réformes du secteur public et du système de santé.

Les activités de la DDC en Asie de l’Est et du Sud se concentre sur des pays et régions affichant des taux de pauvreté multidimensionnelle encore très élevés, par exemple en termes de revenu, de sécurité ou d’accès limité aux services de base.

La coopération au développement économique du SECO apporte un soutien au Vietnam sur la voie d’une croissance durable et portée par le marché. Les activités en Indonésie contribuent à surmonter les défis en matière de développement durable et à rendre son économie plus compétitive, résiliente, équitable et efficiente dans l’utilisation des ressources.
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En Amérique centrale, la DDC œuvre en faveur de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme, pour un développement économique inclusif et en faveur de l’adaptation au changement climatique et de la gestion de risques des désastres. Après 40 ans de coopération internationale fructueuse, la coopération bilatérale suisse se retirera de la région fin 2024. D’ici là, la Suisse s’engage à consolider les résultats obtenus et mettre en œuvre un désengagement responsable et digne.

Au Pérou, le SECO soutient principalement le développement des structures économiques, la compétitivité du secteur privé et l’accès aux services publics. En Colombie, où certaines régions du pays sont toujours fortement touchées par la présence de groupes armés et du crime organisé, le SECO crée des perspectives économiques et contribue ainsi à une paix durable.
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Les apports d’aide publique au développement (APD) des membres du Comité d’aide au développement (CAD) se sont élevés à 224 milliards USD en 2023. La Suisse se place à la 8ème position dans le classement comparant l’APD des pays membres du CAD en pour cent de leur revenu national brut (RNB). Cinq pays (la Norvège, le Luxembourg, la Suède, l’Allemagne et le Danemark) sont dans la cible de l’objectif établi par les Nations Unies, qui vise à ce que les montants investis dans l’APD atteignent 0,7% du RNB.

En termes de volume financier, les plus grands contributeurs sont les États-Unis, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et la France. La Suisse se situe à la 11ème place du classement en montants absolus.
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La croissance des moyens destinés à la coopération internationale a permis d'atteindre en 2015 et 2016 l'objectif fixé par le Parlement d'un taux APD/RNB de 0,5%. L'APD a par la suite diminué en raison de la baisse des coûts d'asile et des mesures d'économie dans les crédits de la coopération internationale. En relation avec les moyens supplémentaires octroyés pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la crise humanitaire en Afghanistan, l'APD croît à nouveau dès 2020.

Dès 2022, la forte hausse des coûts liés à l’accueil des requérants d’asile en Suisse consécutive à la guerre en Ukraine ainsi que la crise au Moyen-Orient entraîne une augmentation de l'APD.
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La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO représentait ces dernières années en moyenne 80% de l'APD totale. Dès 2022, suite à l'augmentation des coûts d'asile, cette part s'est réduite à moins des deux tiers.
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L'APD multilatérale comprend les contributions générales versées par la DDC et par d'autres offices fédéraux à des organismes de développement internationaux. Les institutions financières internationales (IFI), dont l'association internationale de développement (IDA), sont les principales bénéficiaires de l'APD multilatérale, suivies par les agences des Nations Unies et enfin par d'autres organisations internationales.

Au cours des quinze dernières années, la part de l'APD multilatérale était demeurée relativement stable, représentant entre 20% et 25% de l'APD totale. En 2022 et 2023, cette proportion tombe exceptionnellement à respectivement 18% et 19% suite, d'une part, à l'augmentation de l'APD bilatérale consécutive à la guerre en Ukraine et, d'autre part, à une diminution relative des contributions multilatérales.

Les contributions aux organisations non gouvernementales internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, sont considérées comme de l'APD bilatérale (et non multilatérale).
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Die Welt verändert sich in nie dagewesenem Tempo. Die Krisen überschlagen sich. Um den gestiegenen Anforderungen gerecht zu werden, und um gemeinsam die ambitionierten Ziele der Agenda 2030 zu erreichen, hat sich die DEZA neu aufgestellt. Mit der Reorganisation «Fit4Purpose» wurden in den vergangenen Monaten die Humanitären Hilfe und die Entwicklungszusammenarbeit zusammengeführt und die Kräfte gebündelt.
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Entstanden ist eine neue DEZA-Organisation, die agiler und flexibler ist. Das Zusammenrücken der Humanitären Hilfe und der Entwicklungszusammenarbeit widerspiegelt sich sinnbildlich im 2023 bezogenen Verwaltungsgebäude in Zollikofen. Davor war die DEZA auf zwei Standorte in Bern verteilt. Heute arbeiten alle gemeinsam unter einem Dach.
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Die DEZA teilt sich das neue Gebäude mit weiteren Kolleginnen und Kollegen des Eidgenössisches Departement für auswärtige Angelegenheiten EDA. Insgesamt arbeiten 870 Personen der DEZA, der Direktion für Ressourcen und des EDA-Generalsekretariats seit Oktober 2023 am neuen Standort in Zollikofen bei Bern. Das erleichtert die Zusammenarbeit und steigert die Effizienz über Direktionen hinweg.

Und das SECO befindet sich weiterhin am Holzikofenweg 36 in Bern.
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Des séismes de fortes magnitudes ont dévasté des régions entières en Turquie et en Syrie. La Suisse a déployé sa chaîne de sauvetage, des membres du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) et alloué 8,5 millions de francs pour les survivants.
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Le 6 février 2023, un tremblement de terre de magnitude 7,8 s’est produit en Turquie et en Syrie. Un autre séisme de 7,5 a été enregistré le même jour suivi de plusieurs répliques. La catastrophe a fait plus de 50 000 morts et plus de 100 000 blessés en Turquie alors que le bilan s’élevait à plus de 6 000 morts et 12 800 blessés en Syrie.
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Quelques heures après la catastrophe, la DDC a mobilisé la Chaine suisse de sauvetage suite à l’appel à l’aide internationale lancée par les autorités turques. Près de 90 spécialistes et huit chiens de sauvetage ont décollé de Zurich le lundi 6 février 2023 pour l’aéroport d’Adana dans le sud-est la Turquie. Le lendemain, l’équipe s’est installée à Hatay. Après un premier briefing avec les autorités turques pour déterminer les lieux d’intervention, les spécialistes suisses se sont lancés dans une course contre la montre pour tenter d’extirper des survivants pris au piège des décombres.
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En une semaine, les membres de la Chaîne suisse de sauvetage ont réussi à sauver onze personnes dont un bébé de six mois et sa maman. Avant même la démobilisation de la Chaîne suisse de sauvetage, la DDC a initié la deuxième phase de l’aide d’urgence en envoyant des spécialistes du Corps suisse d’aide humanitaire et du matériel de secours dans les régions sinistrés en Turquie.
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En Turquie, les membres du Corps suisse d’aide humanitaire ont travaillé sur deux sites différents. Une équipe a remis 400 tentes familiales et a distribué 2 000 kits d'hygiène (dentifrice, lessive, savon, sous-vêtements) avec l’aide d’une ONG locale dans sept villages de la région de Kahramanmaraş. Ainsi, plus de 15 300 personnes ont bénéficié de cette aide. Une seconde équipe a apporté son soutien à l'hôpital "Mosaik" de Hatay en assurant la prise en charge médicale de 400 mères et enfants.
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En Syrie, la situation humanitaire, qui était déjà catastrophique auparavant, s’est encore détériorée à la suite des tremblements de terre. La DDC a remis 300 tentes d'hiver pour 1'500 personnes à l'Organisation internationale pour les migrations. La DDC a aussi versé des contributions financières supplémentaires à plusieurs organisations partenaires qui travaillaient déjà dans les zones affectées et qui disposaient d'un accès humanitaire.
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La DDC a débloqué un total de 8,5 millions de francs pour les personnes affectées dans les deux pays, dont 5 millions pour la Syrie. De ce montant, un million a été versé à l'appel de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, trois millions aux fonds d'urgence du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU pour la Syrie et un million à deux organisations humanitaires internationales. Ces fonds se sont ajoutés aux 60 millions de francs que la Suisse a alloué en 2023 pour les populations affectées par la crise syrienne en Syrie et dans la région.

Informations complémentaires :
Site web DDC : La Suisse fournit une aide humanitaire d'urgence à la Turquie et à la Syrie
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Les dommages environnementaux qui affectent l’Amérique centrale provoquent des conflits pour l’accès aux ressources naturelles. Ces conflits exacerbent la violence persistante. La DDC apporte un soutien aux femmes pour relever ces défis.
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Les femmes ne sont souvent pas prises en compte dans les processus de réconciliation, alors qu’en tant que gardiennes des communautés, leur contribution à la paix est déterminante. La DDC a abordé ce problème dans le cadre du projet régional « Grassroots Women Building Resilience and Peace in Central America », qui s’est terminé en septembre 2023. Grâce à ce projet, des groupes de femmes ont acquis des compétences et constitué des alliances pour engager les actrices et acteurs locaux dans des processus de dialogue afin d’élaborer des solutions communes pour prévenir les conflits.
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Au Salvador, compte tenu du niveau élevé d’analphabétisme, le projet a employé des méthodes d’apprentissage ludiques, telles que le théâtre. Ces méthodes ont permis aux participantes de considérer le conflit sous un angle qu’elles ne connaissaient pas et d’être plus ouvertes au dialogue. Les principaux objectifs du projet étaient d’aider les femmes à mettre en place des plateformes locales en faveur de la paix et d’accroître la résilience de leur communauté face au changement climatique. Ces enjeux sont souvent liés.
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Des dirigeantes communautaires ont pu soutenir des personnes qui ont survécu à la violence domestique. Ces femmes ont adopté une attitude constructive pour gérer les conflits au sein de la communauté et ont été en mesure de résoudre les tensions liées aux effets du changement climatique.
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Au cours des ateliers de formation, les femmes ont appris à identifier les actrices et acteurs locaux, tels que les responsables de communauté, et à élaborer une feuille de route pour aborder et prévenir les conflits. Aujourd’hui, elles utilisent ces connaissances au sein de leur communauté pour établir un dialogue entre leurs responsables afin d’élaborer des solutions communes.
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Au Costa Rica, par exemple, les crues de la rivière Cañas ont entraîné des pertes de récoltes, en particulier dans les zones inférieures du bassin. Les communautés concernées ont eu tendance à reprocher aux habitantes et habitants des zones en amont leurs pratiques agricoles. Les tensions qui en ont résulté risquaient de dégénérer en violences. Le programme a soutenu la construction d’un barrage à base de pneus et de béton recyclés par les membres des communautés des zones supérieures et inférieures du bassin. Le barrage a réduit les pertes de récoltes dues aux inondations et contribué à prévenir un conflit violent.
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Par ailleurs, plus de 400 femmes du Salvador et de quatre autres pays d’Amérique centrale sont désormais membres actives du réseau régional des femmes qui œuvrent en faveur de la paix et de la résilience soutenu par la commission Huairou, partenaire de la DDC.

Le projet a permis aux femmes locales et à leurs familles de mettre en œuvre des pratiques efficaces d’adaptation aux changements climatiques. Il a renforcé leurs capacités à instaurer des processus de paix au niveau local et à élaborer des solutions communes à des problèmes étroitement liés.
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Les acteurs du développement présents dans les zones touchées par les conflits jouent un rôle essentiel au vu du recul actuel des indicateurs du développement et de la nécessité de compléter le travail humanitaire pour consolider la résilience des communautés. Dans le cas du Myanmar, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l’un des rares intervenants qui « restent et tiennent ses engagements », ce qui en fait un partenaire privilégié pour la Suisse.
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Le Myanmar est l’exemple type des pays – dont la liste continue de s’allonger – où un coup d’État militaire a fait reculer l’aide au développement, a réduit à néant les avancées si difficilement accomplies en matière de développement et a fait augmenter la pauvreté et le nombre d’interventions humanitaires. Selon la Banque mondiale, le taux de pauvreté au Myanmar a doublé depuis le coup d’État de 2021.
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Au Myanmar, la DDC travaille main dans la main avec le PNUD. Le Rakhine Triple Nexus project (RTNP) du PNUD applique l’approche dite du triple nexus et articule ainsi action humanitaire, développement et recherche de la paix pour aborder les enjeux complexes liés au sous-développement, aux déplacements prolongés, à la pauvreté, aux catastrophes et aux risques climatiques dans l’État de Rakhine. Le PNUD travaille étroitement avec la société civile locale de façon à répondre aux besoins immédiats des plus vulnérables, qu’il s’agisse ou non de personnes déplacées. Par ailleurs, il propose des solutions durables pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et des crises et mettre un terme à la spirale de vulnérabilité, de déplacements, de violence et d’instabilité.
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Le projet comprend trois extrants clés conçus pour se compléter et se renforcer mutuellement. Ceux-ci répondent aux besoins de développement, d’aide humanitaire et de paix des populations les plus vulnérables de l’État de Rakhine (personnes touchées par les catastrophes et les conflits, personnes déplacées et apatrides). Le projet vise à doter les villages, les groupements villageois et les municipalités des moyens nécessaires pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et à favoriser la réconciliation au sein des communautés et entre elles. En dépit d’un contexte politiquement complexe et incertain, l’objectif est de parvenir à un développement socio-économique durable.
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En 2023, le PNUD a aidé environ 400 000 personnes dans l’État de Rakhine. Des campagnes d’information sur l’anticipation des risques, les procédures d’évacuation et les stratégies d’atténuation ont été menées. Résultat : les populations à risque sont mieux sensibilisées et préparées aux catastrophes. Par ailleurs, des intrants agricoles (semences de riz paddy et engrais) ont été distribués aux agriculteurs et une aide au jardinage a été fournie aux ménages vulnérables, permettant à ces derniers d’augmenter leurs revenus par la vente des produits excédentaires. Enfin, des personnes sélectionnées ont eu la possibilité de se perfectionner et d’obtenir des subventions.
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L’augmentation des niveaux de conflit et d’insécurité dans les zones d’intervention du PNUD, l’accès restreint aux communautés dû aux conflits ou aux tracasseries administratives et l’environnement fluctuant du terrain d’opération sont les principaux défis rencontrés par le PNUD. À cela s’ajoute que l’aide ne peut pas transiter par le gouvernement militaire en place. Pour pallier ces difficultés, le PNUD travaille main dans la main avec les organisations de la société civile.
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Pendant la dernière décennie, la violence s’est intensifiée dans la région du Sahel. Dans ce contexte, le rôle des médias indépendants dans la prévention des crises multiformes est crucial. Cela implique de fournir une information fiable et inclusive, accessible au plus grand nombre.
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Une réponse exclusivement sécuritaire s’avère inefficace, ne s’attaquant pas aux causes profondes de l’instabilité de la région. Des domaines clés tels que la stabilité sociale, l’éducation et la sécurité alimentaire restent les grands oubliés de cette approche. Le rôle des médias indépendants est justement de couvrir au quotidien ces préoccupations, de faire entendre la voix des communautés locales, en particulier les groupes marginalisés et tenter de faire dialoguer toutes les parties.
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Malheureusement, les médias au Sahel font face à des défis majeurs. L’écosystème de l’information dans la région est fragmenté et fragile. Il abrite certes un grand nombre de médias, mais le niveau de professionnalisme de ces derniers est faible. L’engagement de la Suisse dans le domaine des médias au Sahel repose sur le renforcement des compétences des journalistes, l’appui aux radios locales et communautaires et la promotion d’un journalisme citoyen.

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Fausses informations, rumeurs, vidéos détournées ou audios manipulés circulent sur les réseaux sociaux et sont parfois relayés par les médias. Des informations confuses peuvent émaner sans tenir compte des règles de base du journalisme, ce qui est préjudiciable à une information de qualité. Pour faire face à cette situation, les trois médias de la Fondation Hirondelle au Sahel partenaires de la Coopération suisse - Studio Kalangou au Niger, Studio Tamani au Mali et Studio Yafa au Burkina Faso - proposent des rubriques « Fact-checking » ou vérification des faits ainsi que des programmes d’éducation aux médias.

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En 2023, une initiative de coproduction au Sahel a été lancée afin de couvrir les défis communs entre les populations de la région et de trouver des solutions en privilégiant les perspectives locales. Les premières productions ont été diffusées en 13 langues sur 173 radios et 12 télévisions touchant un public de plus de 8 millions d’auditeurs et auditrices.
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Le Studio Yafa, basé au Burkina Faso, est dédié à la production de contenu médiatique indépendant, objectif et informatif, visant à éclairer les réalités complexes de la région. Par exemple, le programme « Faso Yafa » du Studio Yafa, cofinancé par la Suisse, produit des émissions ciblées sur les plus de deux millions de personnes déplacées internes dans le pays. Une initiative humanitaire unique en son genre en Afrique de l’Ouest qui donne une voix à ceux qui en ont besoin et les aide à surmonter le traumatisme lié à leur déplacement forcé.


Informations complémentaires :
Sites web DDC : Mali Burkina Faso Niger
Fondation Hirondelle




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Dans la province de Niassa, dans le nord du Mozambique, seule la moitié de la population a un accès sûr à l’eau potable et à peine un tiers bénéficie d’installations sanitaires adéquates. La DDC s’emploie à promouvoir l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires.
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Ce projet réalisé à Niassa met en évidence le lien entre les systèmes d’approvisionnement en eau potable et d’évacuation des eaux usées et le système de santé. L’objectif consiste à améliorer la santé des habitants de la province, notamment en prévenant les maladies transmises par l’eau souillée.
Les processus décisionnels prévus dans ce projet impliquent non seulement les autorités locales, mais aussi les institutions communautaires, les organisations de la société civile et le secteur privé.
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Le projet poursuit une approche décentralisée, qui favorise l’autonomie locale et la cohésion au niveau communal. Des comités consultatifs locaux chargés des questions liées à l’eau, à l’assainissement et à la santé gèrent les installations sanitaires (p. ex. infrastructures d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées). Les ménages participent activement à l’entretien et au fonctionnement des installations.
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Les représentants des gouvernements locaux prennent part aux échanges, afin de répondre au mieux aux besoins des habitants et de répartir les ressources de manière appropriée. Les districts concernés élaborent des plans d’action et associent le secteur privé à leur mise en œuvre. Dans ce cadre, des coopératives d’artisans ont été créées pour permettre la mise en place de systèmes d’entretien durables pour les infrastructures existantes.
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Le projet a un impact particulièrement positif pour les femmes et les filles, lesquelles sont systématiquement associées aux processus de décision. Les conseils consultatifs susmentionnés sont ainsi composés pour moitié de femmes. Ces dernières bénéficient en outre d’un meilleur accès à des installations publiques fermées et propres ainsi qu’à des articles d’hygiène.
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À Niassa, plus de 280 000 personnes (dont 52 % de femmes) ont bénéficié d’un meilleur accès à l’eau potable et 400 000 personnes disposent désormais de latrines de meilleure qualité. Grâce à ces améliorations, le nombre de cas de diarrhée chez les femmes et les jeunes enfants a diminué de plus de moitié depuis 2017. Le programme a même doublé son objectif de 22 000 accouchements sûrs et assistés par des professionnels dans des centres de naissance.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Mozambique
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L’Initiative Pilote de Développement Local Intégré (IPDLI) accompagne le processus de décentralisation en Tunisie qui transfère des compétences du pouvoir central vers le pouvoir local. Le projet appuie 19 communes des régions défavorisées.
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Face à une crise économique et sociale, les communes en Tunisie réclament une amélioration de leurs conditions de vie et un accès à des services de base décents. Un appui à deux niveaux est sensé atténuer ces effets : un appui au ministère dans l’activation du transfert des compétences aux communes et un appui aux communes dans la dynamisation économique. Depuis 10 ans et à travers 72 projets, les conditions de vie de 400'000 Tunisien(ne)s se sont améliorées grâce à des investissements publics qui ont recours aux ressources locales : entreprises, main-d’œuvre et matériaux.
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L'initiative se concentre sur cinq grands axes d’interventions, dans lesquels plusieurs projets ont été réalisés en 2023.
Infrastructures physiques : La réhabilitation d’espaces et d’équipements dans le village berbère de Sned Jebal participe à la dynamisation de la commune et ses patrimoniaux. Fort de son nouveau statut de « commune touristique », avec une dotation d’huilerie mobile et des études sur son huile d’olive, Sned Jebal se met à rêver d’une certification AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).

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Économie : Dans le cadre d'un projet de gestion intégrée des paysages forestiers, des coopératives de petites entreprises sont soutenues dans 5 villages. Dans le même sens, des formations mixtes aux travaux forestiers et oasiens sont organisées pour la création d’entreprise ou l’emploie. En plus, des habitants qui élèvent des ruminants sont soutenues avec un projet de développement de la chaine de valeur. Ensuite, des femmes sont formées au traitement mécanique de la laine avec des équipements mis à leur disposition.
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Communauté : Le village de Zaouiet Ben Ammar est connu pour son école coranique historique. La construction de réservoirs et de conduits a amené l’eau à l’entrée du village. L’accès facilité aux trois classes primaires et l’installation de sanitaires ont rendu l’école plus attractive. Pour le soutien des femmes, une étude de profilage vient de démarrer pour déterminer les formations qui pourraient aider des artisanes à développer leur activité.
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Infrastructures sociales : Un autre projet soutient l’aménagement des alentours des écoles primaires dans plusieurs villages situés en zone militaire qui ont subi des attaques terroristes. Une sécurisation des bâtiments pouvait permettre le retour des élèves. Avec une amélioration de l’accessibilité, les accidents routiers sont aussi en baisse. Les services déconcentrés de l’État et les entreprises locales se sont fortement engagés pour leurs enfants et leurs malades.
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Appui institutionnel : IPDLI fournit un appui institutionnel aux différents ministères partenaires en collaboration avec d’autres projets (PARDi de l’UE et les activités de la Swedish Association of Local Authorities). Il a fortement contribué à la réforme des textes juridiques régissant le fonctionnement des collectivités locales, le programme régional de développement, la passation des marchés publics, le secteur du bâtiment et travaux publics. En plus, la participation de la délégation tunisienne à la 28ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) ainsi qu’à la 19ème édition du séminaire régional des praticiens Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO) a été appuyés techniquement et logistiquement par le projet.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Afrique du Nord
Site web DDC : IPDLI
Site web ILO : 10 ans de développement local en Tunisie

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Les médecins ont rêvé pendant plusieurs décennies d’améliorer le traitement de la maladie du sommeil.
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Conjuguer et coordonner les efforts des autorités publiques, du secteur privé et de la société civile constituent un moyen de remédier aux défaillances systémiques du marché, défaillances qui sont responsables du désintérêt pour la recherche et le développement de médicaments contre certaines maladies mortelles.
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Dans le domaine de la recherche et du développement (R&D), la DDC soutient des partenariats pour le développement de produits (PDP). Les PDP ont été mis sur pied dans le but de développer et d’améliorer l’accès à de nouveaux produits pour les personnes malades ou davantage exposées à des maladies et qui sont mal desservies en médicaments.
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L’initiative Médicaments contre les maladies négligées (abrégée DNDi pour Drugs for Neglected Diseases Initiative) est l’un de ces partenariats. Depuis sa création en 2003, cette fondation, sise à Genève, a déjà mis au point 13 traitements contre des maladies mortelles et néanmoins négligées, sauvant ainsi des millions de vies.
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Actuellement, environ 65 millions de personnes vivant dans des zones rurales de l’Afrique subsaharienne sont exposées au risque de contracter la maladie du sommeil. Cette maladie, transmise par la piqûre d’une mouche tsé-tsé, se caractérise par des symptômes comme des troubles neurologiques et de graves perturbations du cycle du sommeil, évoluant, en l’absence de traitement, vers la mort.
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La DNDi est parvenue à développer un médicament contre la maladie du sommeil (le Fexinidazole), sauvant ainsi des centaines de milliers de vies en République démocratique du Congo (RDC), au Malawi, en Angola, au Soudan du Sud et dans d’autres pays.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Santé
DNDi : From nightmare to a dream (en)
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Quelque 224 millions d’enfants touchés par une crise ont besoin d’un soutien en matière d’éducation. Afin d’obtenir des financements, Education Cannot Wait et la Suisse ont organisé conjointement à Genève une conférence d’annonce de contributions.
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Dans le sillage de la guerre, des catastrophes et des déplacements forcés, quelque 224 millions d’enfants et d’adolescents dans le monde sont tributaires d’une aide pour accéder à une éducation. Cela représente une augmentation substantielle par rapport aux estimations précédentes. Chaque enfant a droit à une éducation de qualité en temps de crise humanitaire. L’accès à l’éducation permet d’éviter de perdre toute une génération, en sauvant et en préservant des vies.
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Le Fonds mondial des Nations Unies pour l’éducation dans les situations d’urgence et de crise prolongée (Education Cannot Wait) a été créé pour soutenir l’éducation des enfants touchés par les crises. Mais la multiplication des conflits, le changement climatique et les conséquences de la pandémie de COVID-19 exercent des pressions considérables sur les économies, les systèmes éducatifs et l’aide internationale.

Pour répondre à ces tendances alarmantes, Education Cannot Wait a lancé une nouvelle stratégie ambitieuse pour la période 2023-2026, et appelle les dirigeantes et dirigeants mondiaux, les entreprises, les fondations et les particuliers à faire don d’au moins 1,5 milliard de dollars afin de soutenir l’éducation de 20 millions d’enfants et d’adolescents.

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Pour mobiliser les ressources nécessaires, Education Cannot Wait et la Suisse, en étroite collaboration avec les gouvernements de la Colombie, de l’Allemagne, du Niger, de la Norvège et du Soudan du Sud, ont organisé une conférence de haut niveau. Celle-ci s’est déroulée les 16 et 17 février 2023 à Genève et a réuni plus de 2300 participantes et participants issus de gouvernements, d’organisations internationales et locales, de la société civile, du monde de l’enseignement et du secteur privé. Education Cannot Wait a également invité 40 jeunes venus de pays touchés par une crise, qui ont tenu des rôles importants d’oratrices et d’orateurs ou de modératrices et modérateurs.
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« Il n’y a pas de démocratie sans éducation. Nous devons pouvoir compter sur des générations futures bien formées. La paix, la liberté et la prospérité de toutes les nations en dépendent », a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis. En tant que coorganisatrice de la conférence, la Suisse a appelé les dirigeantes et dirigeants mondiaux à placer l’éducation en tête de leurs priorités, en particulier celle des enfants les plus vulnérables en situations d’urgence. Ignazio Cassis a également souligné que Genève est devenue un pôle mondial de l’éducation en situation d’urgence, car la ville réunit de nombreux acteurs et actrices capables de mener une action commune.

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La conférence a rencontré un franc succès : Education Cannot Wait a obtenu 17 promesses de dons pour un montant de plus de 826 millions de dollars, une étape historique pour le fonds. La guerre en Ukraine, l’incertitude économique mondiale, les déplacements forcés et les crises humanitaires, qui atteignent des niveaux record, compromettent les progrès du développement en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Ces promesses sont le signe d’un engagement mondial, qui place en tête de l’agenda international le financement de l’éducation dans les situations d’urgence et de crises prolongées.

Informations complémentaires :
Education Cannot Wait (en)

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Les incendies de forêt et les inondations qui ont suivi ont ravagé plusieurs régions de la Grèce en été 2023. La Suisse a participé aux efforts internationaux pour lutter contre ces catastrophes environnementales.
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En Grèce des incendies faisaient rage dans plusieurs régions à la fin du mois d’août 2023, en particulier dans la région d’Alexandroupolis dans le nord-est du pays. Les autorités grecques ont sollicité l’aide internationale. Malgré la mobilisation de plusieurs pays de l’UE, les feux n’étaient toujours pas maitrisés et la Suisse a décidé de se joindre aux efforts internationaux.
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La Suisse a mis à disposition de la Grèce trois hélicoptères Super Puma de l’Armée suisse ainsi qu’une trentaine de personnel pour renforcer la lutte contre les incendies. Les hélicoptères et l’équipage ont décollé le samedi 2 septembre 2023 pour Alexandroupolis. Auparavant, une équipe composée de membres du Corps suisse d’aide humanitaire et de spécialistes de l’armée est partie pour la Grèce. Elle devait assurer la coordination avec les autorités grecques. La conduite générale de cette opération était sous la responsabilité de l’Aide humanitaire de la DDC.
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Les premières opérations de lutte contre les incendies ont débuté le dimanche 3 septembre. Grâce à l’aide de la Suisse, plusieurs incendies ont pu être éteints ou circonscrits, ce qui a permis de maîtriser très largement la situation dans la région d’Alexandroupolis. Les appareils ont effectué des vols d’extinction pendant 27 heures et largué environ 270 tonnes d’eau sur les foyers d’incendie.
En visite à Alexandroupolis, la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou a remercié l’ensemble de l’équipe suisse pour tous les efforts entrepris.
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Mais les catastrophes se sont enchaînées en Grèce avec des pluies abondantes qui ont provoqué d’importantes inondations dans la région de Thessalie, situé plus au centre du pays. A la demande des autorités grecques, les hélicoptères Super Puma et l’ensemble de l’équipage suisse se sont déplacés dans cette zone pour participer aux opérations de secours. Ils sont intervenus durant 23 heures et ont transporté 36 personnes prises au piège des eaux et des membres du personnel d’aide. Les hélicoptères de la Suisse ont aussi distribué six tonnes de matériel.

La Suisse avait déjà mobilisé les hélicoptères Super Puma lors des incendies survenus en Grèce en été 2021.
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Le projet de santé mentale mené en Bosnie et Herzégovine est venu appuyer la réforme des soins de santé mentale du pays. Il a été mis en œuvre par une organisation partenaire locale, en étroite coopération avec les institutions locales.
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Le fardeau que représentent les troubles psychiques en Bosnie et Herzégovine est un lourd héritage de la guerre et de la situation économique difficile. Pour y faire face, les autorités sanitaires de Bosnie et Herzégovine ont entrepris une réforme des soins en santé mentale à grande échelle axée sur une décentralisation consistant à confier la fourniture de soins hospitaliers à des centres communautaires de santé mentale (Community Mental Health Centres, CMHC). La réforme couvre la prévention, la réadaptation psychosociale et le rétablissement. Le système de soins de santé primaires du pays est doté aujourd’hui d’un réseau de 74 CMHC comptant en leur sein des équipes pluridisciplinaires.
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La Suisse soutient la réforme des soins de santé mentale en Bosnie et Herzégovine depuis 2009. Des interventions dans le cadre de projets ultérieurs avaient déjà abouti à des résultats probants : le cadre politique et réglementaire des soins de santé mentale en Bosnie et Herzégovine a été aligné sur les normes européennes et le système de surveillance de la santé mentale de la population a été mis en place. Dans les CMHC, la qualité des services a été améliorée et le taux d’orientation des patients vers les hôpitaux a diminué de 30 %.
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Le projet a été axé sur l’amélioration et l’accréditation des services de santé mentale au niveau communautaire. Il a permis d’accréditer 72 % des centres jusqu’à présent. Des professionnels ont été formés en ergothérapie, en psychothérapie mais aussi au travail de prévention communautaire et aux interventions de crise. Ainsi, l’accès à des services innovants de santé mentale a été amélioré, en étroite collaboration avec des institutions et associations locales. Des programmes d’intégration sociale impliquant la formation professionnelle et l’entrepreneuriat social ont amélioré les possibilités d’emploi des personnes présentant des problèmes de santé mentale.
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À l’heure actuelle, le financement de l’intégralité des CMHC est couvert par les budgets de la santé publique de la Fédération de Bosnie et Herzégovine. Plus de 700 professionnels de la santé mentale ont été associés au projet. En outre, un soutien a été apporté aux associations et groupes d’entraide des usagers des services de santé mentale dans 28 municipalités. Ainsi, le projet a pu bénéficier à quelque 60 000 personnes souffrant de problèmes de santé mentale ainsi qu’à leurs familles et à 30 000 personnes à risque, faisant partie pour l’essentiel de groupes de population défavorisés et socialement exclus.
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Le projet a été clôturé avec succès en 2023. Le modèle amélioré de planification des sorties d’hôpital garantit la continuité des soins. Pratiquement tous les CMHC ont l’intention de continuer à suivre les patients. Les autorités sanitaires envisagent de continuer à œuvrer en faveur de la promotion de la santé mentale, de la prévention des maladies et des programmes de lutte contre la stigmatisation.
Une action reste particulièrement nécessaire à l’échelle mondiale, en particulier dans les contextes de conflit ou d’après-conflit.


Informations complémentaires :
Site web DDC : Bosnie et Herzégovine
Site web DDC : Mental Health Project in Bosnia and Herzegovina (en)




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L’ONG suisse CEAS, une organisation partenaire de la DDC, encourage la mise en place de systèmes durables de collecte et de tri des déchets. Cette initiative a des retombées positives sur l’environnement, les conditions de vie et l’emploi.
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Grâce à leur expertise, leur connaissance du contexte local et leur potentiel d’innovation, les organisations non gouvernementales (ONG) sont des partenaires clés pour les activités de coopération internationale de la Suisse. Actuellement, la DDC soutient donc plus de 40 ONG suisses à hauteur de 135 millions de francs suisses par an. La coopération internationale mobilise le savoir-faire et l’innovation suisses en faveur du développement durable et de la paix, encourage les acteurs locaux et crée de précieuses synergies.
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En tant qu’organisation partenaire de la DDC, le CEAS lutte contre la pauvreté et contribue à la protection de l’environnement en Afrique. En collaboration avec son réseau, le CEAS développe des projets innovants pour promouvoir l’autosuffisance alimentaire, le développement durable et l’adaptation aux changements climatiques. Au Burkina Faso, le CEAS soutient la mise en place d’un système de collecte et de tri des déchets. Il contribue ainsi à l’amélioration des conditions de vie et d’hygiène et à la création d’emplois.
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D’ici 2025, la moitié de la population du continent africain vivra dans des villes. Cette urbanisation s’accompagne d’une augmentation massive du volume des déchets. Or, dans 9 villes d’Afrique de l’Ouest sur 10, il n’existe aucun système de collecte et de tri des déchets, ce qui favorise la propagation des maladies. De nombreuses petites entreprises souhaitent s’investir dans ce domaine mais la plupart d’entre elles sont actives dans le secteur informel et disposent rarement des ressources et du savoir-faire nécessaires pour concrétiser leurs idées.
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C’est précisément à ce problème que le projet au Burkina Faso entend remédier. En collaboration avec les autorités régionales, 20 microentreprises ont été sélectionnées pour participer à un programme d’aide à la mise en place de leur activité. Grâce à un appui dans les domaines technique, financier et marketing, les entreprises ont pu accéder à des microcrédits ou à des marchés publics. En outre, des plans de gestion des déchets ont été élaborés en collaboration avec cinq communes, et des infrastructures ont été créées et placées sous la responsabilité d’organisations de la société civile implantées localement.
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Dans un contexte de pénurie des ressources, les micro-entreprises de gestion des déchets offrent d’intéressantes perspectives de développement socio-économique durable : le chiffre d’affaires des 20 entreprises a augmenté de 20%, plus de 300 emplois ont été créés et 2800 personnes bénéficient de la nouvelle collecte des déchets. Grâce à la gestion des déchets mise en place, les autorités locales peuvent compter sur la collaboration d’entreprises fiables pour améliorer les taux de collecte et de recyclage.
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En 2023, l’accent a surtout été mis sur la popularisation des nouvelles prestations de gestion des déchets. Des émissions de radio, des entretiens avec les chefs de village et les faiseurs d’opinion, mais aussi des spectacles et des dessins animés, ont contribué à sensibiliser la population à cette question. Ainsi, 2800 ménages se sont engagés à contribuer à hauteur de 2 francs par mois à un centre de collecte des déchets, ce qui représente 3% du salaire minimum au Burkina Faso.

Informations complémentaires :
CEAS : Assainissement des déchets

Photos: Positiv’ Média
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En février 2023, la Haute école spécialisée bernoise a lancé le Certificate of Advanced Studies (CAS) portant sur la reconstruction de l’Ukraine (CAS « Rebuild Ukraine ») avec le soutien de la Confédération et en collaboration avec d’autres hautes écoles suisses.
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Cette formation continue s’adresse aux femmes ayant fui l’Ukraine, par exemple des architectes ou des ingénieures, ainsi qu’aux Ukrainiens vivant depuis longtemps en Suisse. Les personnes issues d’organisations humanitaires qui souhaitent participer à la reconstruction sont également les bienvenues.
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Au total, 30 participants se penchent sur la manière de reconstruire les villages et les villes qui ont été bombardés en Ukraine. Ils apprennent à concevoir et à gérer les projets correspondants, et étudient des méthodes d’analyse des dommages causés aux habitations et aux infrastructures. De plus, ils se familiarisent avec différentes approches de durabilité ainsi qu’avec les principes de l’économie circulaire et de l’efficacité énergétique (la manière de réutiliser les débris de guerre, p. ex.). Ils s’intéressent également à l’approvisionnement durable des habitations en eau et en électricité. Enfin, ils se penchent sur les conditions-cadres politiques de la reconstruction.
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Natalie Terekhova

alumni du CAS portant sur la reconstruction de l’Ukraine

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Plus de 20 partenaires issus de l’économie, de la science et de la recherche suisses et ukrainiennes participent au CAS. Ils permettent aux participants de recevoir une formation axée sur la pratique et de découvrir des technologies et des procédures éprouvées. La mise en réseau doit aider les participants à mener à bien leurs projets de reconstruction en Ukraine.
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Dr. Mariana Melnykovych

co-directrice de la formation CAS portant sur la reconstruction de l’Ukraine

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Le CAS portant sur la reconstruction de l’Ukraine a été organisé deux fois en 2023. Il sera également proposé en 2024 et bénéficiera à nouveau du soutien de la Suisse.

Informations complémentaires :
CAS Reconstruction de l'Ukraine Haute École Spécialisée Bernoise (en)
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Mieux vaut prévenir que guérir. Après le passage de l’ouragan Mitch il y a 25 ans, la DDC a fait tout son possible pour aider l’Amérique centrale à mieux se préparer à de tels événements. Aujourd’hui, la région possède un dispositif complet de protection contre les catastrophes.
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En 1998, l’ouragan baptisé Mitch a eu des effets dévastateurs : plus de 10 000 personnes ont perdu la vie dans les coulées de boue et les inondations. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Nicaragua et le Honduras ont provoqué des glissements de terrain. Des maisons ont été emportées et de nombreuses infrastructures détruites. La Suisse a réagi rapidement en envoyant sur place des équipes de secours dans les régions sinistrées et en fournissant un soutien financier.
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Comprenant que nombre de souffrances auraient pu être évitées si les pays touchés avaient été dotés d’un dispositif efficace de prévention des catastrophes, la DDC s’est attelée à la construction de structures plus résistantes, en collaboration avec les autorités locales et différentes universités.
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Exposée à des phénomènes météorologiques extrêmes, la région est aussi régulièrement touchée par des tremblements de terre et des éruptions volcaniques en raison de sa situation sur la ceinture de feu du Pacifique. En construisant des maisons et des infrastructures antisismiques en dehors des zones inondables, la DDC et ses partenaires ont contribué à réduire les pertes humaines et les dégâts matériels que peuvent causer de tels phénomènes naturels.
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Outre les programmes de construction, des opérations de sensibilisation ont permis d’informer les populations sur les dangers de la nature. Pour mieux préparer les populations aux catastrophes et mieux les protéger, des cartes de signalisation des dangers ont été mises au point, des organisations de protection civile ont été créées, des exercices d’évacuation ont été organisés et les systèmes d’alerte précoce ont été optimisés à l’aide de données satellites et de modèles météorologiques. Quelque 19 millions de personnes ont bénéficié de ces mesures.
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Le vaste programme de réduction des risques de catastrophe (RRC) que la Suisse a mené en Amérique centrale s’est étalé sur vingt-cinq ans. Au total, plus de 40 millions de francs ont été investis et 70 projets ont été réalisés. Ce programme de RRC est le plus complet de tous ceux que la Suisse a mis en œuvre à travers le monde.
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En 2023, la DDC a procédé à une analyse minutieuse des expériences liées à son engagement et en a publié les résultats sur une plateforme de connaissances. Ces informations permettent également à d’autres pays et organisations de tirer profit des expériences et des leçons apprises et d’améliorer leurs propres mesures de prévention des catastrophes.
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L’échange de connaissances dans ce domaine est particulièrement important dans la mesure où le changement climatique tend à exacerber les phénomènes météorologiques extrêmes. Les inondations, les glissements de terrain, les sécheresses et les cyclones sont de plus en plus intenses et fréquents. 97 % des victimes de catastrophes naturelles vivent dans des pays en développement.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Interview prévention des catastrophes
Site web DDC : Disaster Risk Reduction (en)
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Le 14 mai 2023, le cyclone Mocha s’abat sur les côtes du Bangladesh et du Myanmar, semant la désolation. Le plus grand camp de réfugiés au monde est lui aussi durement frappé. L’Aide humanitaire de la Suisse débloque immédiatement 3,2 millions de francs pour répondre aux besoins humanitaires urgents.
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Trois drapeaux de tempête signalent le niveau d’alerte maximal. Le cyclone tropical de catégorie 4 qui s’est formé à partir d’une zone de basse pression au-dessus du golfe du Bengale se dirige vers la ville de Cox’s Bazar au Bangladesh et l’État de Rakhine au Myanmar. Le 14 mai 2023, le cyclone Mocha touche la terre ferme avec des rafales de vent allant jusqu’à 250 km/h.
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Les météorologues considèrent qu’il s’agit de la plus grave tempête tropicale observée dans la région ces vingt dernières années. Le nombre total de personnes sinistrées est évalué à 4 millions d’individus. Des pluies torrentielles, des fortes rafales de vent et des inondations endommagent ou détruisent des milliers de maisons, des terres agricoles ainsi que des systèmes de communication et des voies de transport. Selon les estimations, entre 160 et 400 personnes ont perdu la vie au Myanmar.
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Le cyclone frappe aussi durement le plus grand camp de réfugiés au monde, au Bangladesh, dans lequel vivent environ un million de réfugiés rohingyas originaires du Myanmar. Dans ce camp, la tempête détruit 8000 abris. En amont, les autorités locales avaient évacué des milliers de personnes par précaution, afin d’éviter des pertes en vies humaines.
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Les organisations locales et les réseaux religieux mettent en place les premières mesures d’aide d’urgence. L’ONU lance un appel de fonds urgent de 333 millions de dollars pour venir en aide à 1,6 million de personnes. L’Aide humanitaire de la Suisse met immédiatement 3,2 millions de francs à la disposition de ses partenaires sur place pour répondre aux besoins humanitaires urgents. De ce montant, 2,4 millions sont destinés au Myanmar et 800’000 au Bangladesh.
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Au Myanmar, les partenaires financés par la Suisse parviennent à distribuer de l’aide humanitaire à plus de 40’000 personnes, sous la forme de nourriture, d’eau, d’abris, de prestations en espèces et de semences. Au Bangladesh, la Suisse met 800’000 francs à la disposition du HCR, de l’OIM, de l’EPER et d’Helvetas pour remettre en état des abris pour les réfugiés avec des matériaux résistant aux intempéries et au feu. Au total, l’aide suisse bénéficie à 15’000 personnes dans les communautés de réfugiés, mais également au sein de la population d’accueil.
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Au Myanmar, les activités s’avèrent difficiles : l’aide humanitaire ne parvient à couvrir qu’une partie des besoins humanitaires en raison de la persistance du conflit et des restrictions d’accès imposées par les autorités locales. Depuis le coup d’État militaire, le pays est plongé dans une grave crise politique, économique, sociale et humanitaire.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Bangladesh
Site web DDC : Myanmar
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En 2023, la Suisse a annoncé qu’elle allouerait 5 millions de francs au Fonds pour l’Amazonie. Celui-ci promeut l’utilisation durable du bassin amazonien au Brésil et vise ainsi à lutter contre la déforestation.
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Le bassin amazonien s’étend sur 6 millions de km2, répartis sur 9 pays d’Amérique du Sud. De grandes parties sont couvertes de forêt tropicale et environ 60 % du bassin se trouve sur le territoire brésilien. La région absorbe d’immenses quantités de CO2. Elle joue ainsi un rôle extraordinairement important dans la lutte contre le changement climatique. Le bassin amazonien représente en outre l’un des écosystèmes les plus diversifiés au monde.
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Certaines activités économiques, telles que l’abattage illicite de bois, l’élevage intensif ou l’extraction aurifère incontrôlée menacent aujourd’hui de détruire la région. Le Fonds pour l’Amazonie vise à pallier ce problème en finançant des systèmes de surveillance et de contrôle et en soutenant des projets de reforestation. D’autres projets, dont certains menés en collaboration avec le secteur privé, exploitent la forêt restante de manière durable sur les plans économique et social. Le fonds soutient également les groupes de population vulnérables et s’engage en faveur de l’égalité.
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Pour la Suisse, le développement durable de l’Amazonie est une priorité au titre de la coopération avec le Brésil, notamment dans la perspective de relations commerciales approfondies entre les deux pays. La Suisse participe également à d’autres projets régionaux de durabilité qui fonctionnent en synergie avec le Fonds pour l’Amazonie.
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Le Fonds pour l’Amazonie a été créé en 2008. Il est jusqu’à présent soutenu par l’Allemagne, les États-Unis, la Norvège et la Suisse, mais la Grande-Bretagne et l’UE ont également fait part de leur intérêt. Le fonds est géré par la Banque brésilienne de développement. Depuis sa création, plus de 100 projets ont été soutenus, à hauteur de plus de 600 millions de dollars.
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La pollution de l’air constitue un problème à deux égards : d’une part, 7 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de l’air pollué qu’elles respirent. D’autre part, les polluants sont, avec le CO2, les principaux responsables du changement climatique. À l’inverse, protéger le climat est aussi bénéfique pour la santé, comme le montre l’exemple de la Mongolie.
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Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, est l’une des métropoles les plus polluées au monde. « Les substances nocives que l’on y respire chaque jour correspondent à l’équivalent de 5 à 6 paquets de cigarettes », lit-on sur le portail mongol News.mn. En hiver, lorsque les températures descendent en dessous de 30°C, les habitants de la ville brûlent 600 000 tonnes de charbon brut pour se chauffer et cuisiner. L’air de la ville devient opaque et fait mal aux poumons.
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Maladies respiratoires et cardiovasculaires : en Mongolie, un décès sur trois est dû aux polluants atmosphériques. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés. « La pollution de l’air représente l’une des plus grandes menaces pour l’avenir du pays », explique Stephanie Burri, qui travaille au bureau de la DDC à Oulan-Bator. Ces dernières années, la Suisse a donc décidé de soutenir les autorités locales dans leur lutte contre le smog. Et le succès est au rendez-vous : le projet « Effets de la pollution atmosphérique sur la santé des mères et des enfants », qui s’est achevé en 2023, a donné des résultats impressionnants à différents niveaux.
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En collaboration avec l’UNICEF, la DDC a par exemple soutenu la rénovation de 28 écoles et jardins d’enfants. Grâce aux travaux de rénovation, la température intérieure est passée de 15 à 22 degrés, et les filtres installés ont grandement amélioré la qualité de l’air. Résultat : moins 48 % d’enfants malades, et moins 78 % d’enseignants absents pour cause de maladie. En outre, l’efficacité énergétique des bâtiments a été améliorée de 40 %.
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Dans le cadre du même projet, la DDC et ses partenaires ont développé le système CHIP (Cooking, Heating and Insulation Products) : une solution confortable et abordable pour remplacer les poêles à charbon. Dans les zones urbaines de Mongolie, 6 % des familles peuvent désormais bénéficier de cette technologie propre, et donc d’intérieurs sans fumée. Les ménages dotés de ce système contribuent en parallèle à la protection du climat.
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La pollution de l’air représente un problème considérable, pas seulement en Mongolie, mais dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’aujourd’hui, un décès sur huit est dû à la pollution de l’air. Cela correspond à sept millions de personnes. Et il ne s’agit là que des conséquences sanitaires. À cela s’ajoutent l’impact économique et les effets sur le climat : les polluants tels que la suie, le méthane ou les hydrofluorocarbures sont les particules qui contribuent le plus au réchauffement climatique, après le dioxyde de carbone, et sont responsables de la moitié des effets que l’on constate actuellement.
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La Suisse partage son expérience dans le domaine de la protection de l’air et accompagne ses pays partenaires dans la lutte contre la pollution atmosphérique depuis plus de 30 ans. Elle transmet également ses connaissances aux acteurs participant au dialogue international, afin de présenter un front commun face au changement climatique et à la pollution climatique.
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L’action de la DDC s’étend de la surveillance de la qualité de l’air à la transition énergétique des entreprises, en passant par l’élaboration de plans d’action pour un air plus propre. De l’Amérique latine à la Chine, l’une des priorités de la DDC consiste à réduire la pollution de l’air liée à la circulation routière grâce aux filtres à particules et à l’introduction de normes et de standards applicables aux émissions des véhicules et à la qualité des carburants.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Un air pur pour une vie plus saine
DDC Newsletter : Clean air for all (en)

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Le mécanisme Impact-linked Fund for Eastern and Southern Africa (fonds de financement à impact pour l’Afrique orientale et australe), abrégé ILF ESA, propose des incitations financières à des PME d’Afrique orientale et australe pour leur permettre d’atteindre des objectifs mesurables en matière d’impact social et environnemental.
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Le financement à impact est un instrument innovant, mis au point par la DDC et son partenaire, la société Roots of Impact. Il offre aux bailleurs de fonds, aux investisseurs et aux entrepreneurs une occasion unique de réinventer la finance. Son concept se fonde sur la recherche de meilleures conditions pour un meilleur impact (better terms for better impact) et sur l’intégration de l’impact dans tout type d’investissement privé. Concrètement, des compensations financières directes sont offertes aux organisations à fort impact utilisant des modèles basés sur le marché (souvent appelées entreprises à vocation sociale ou entreprises à impact) pour les récompenser de l’impact positif et durable qu’elles génèrent.
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L’objectif global du fonds de financement ILF ESA est de mobiliser des fonds des secteurs public et privé et de fournir un financement aux organisations à fort impact en Afrique orientale et australe, tout en veillant à ce que ces organisations ciblent ou continuent à cibler en particulier les groupes de population vulnérables et à faibles revenus. Sur le plan de la gestion d’entreprise, le fonds de financement ILF ESA doit permettre aux organisations concernées de renforcer leurs modèles d’entreprise, l’objectif à long terme étant de les rendre économiquement viables au fil du temps afin qu’elles puissent se passer du financement et des subventions des donateurs.
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En décembre 2023, huit entreprises à fort impact, sises en Afrique de l’Est, ont reçu un financement. Shamba Pride, un distributeur kenyan de produits et de services agricoles, est l’une d’entre elles. Cette entreprise achète des produits agricoles (semences, engrais, pesticides, etc.) à des prix préférentiels par le biais d’accords stratégiques avec les fabricants, contournant ainsi plusieurs niveaux de distribution. Elle conserve ensuite un pourcentage de la marge négociée et distribue les produits et services à son réseau de boutiques locales, appelées DigiShops, qui fonctionnent selon un modèle de franchise.
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Le modèle commercial de Shamba Pride a déjà un impact, mais une incitation à impact social (SIINC) proposée par le fonds ILF ESA a encouragé l’entreprise à ouvrir des DigiShops dans des zones économiquement défavorisées du Kenya (regroupées sous l’acronyme ASAL, qui désigne les terres arides et semi-arides). Sans ce financement, Shamba Pride n’aurait pas été en mesure de se développer de manière aussi stratégique. L’entreprise a également pu vendre une quantité plus élevée de produits agricoles adaptés au changement climatique (permettant aux agricultrices et agriculteurs de cultiver des plantes plus résistantes au climat et donc de gagner plus de revenus et de réduire les pertes) et augmenter la proportion de produits biologiques dans toutes ses boutiques DigiShops.
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Au cours de la première période d’évaluation (2021-2023), Shamba Pride a ouvert dans les zones ASAL 84 boutiques, soit 52 de plus par rapport à ce qui était initialement prévu. Sur une année, l’entreprise a permis à chacun de ses 385 clientes et clients d’économiser 8,30 dollars. Ainsi, au cours de la première année, les agricultrices et agriculteurs ont réalisé des économies pour un montant total de 166 dollars. Ces chiffres peuvent toutefois conduire à une sous-estimation de l’impact réel, les gains de productivité exacts étant en effet difficiles à quantifier. Les économies réalisées permettent aux agricultrices et agriculteurs d’acheter davantage de produits agricoles, tels que des engrais, des semences, etc. L’entreprise Shamba Pride est parvenue à attirer des capitaux privés représentant près de trois fois le montant de l’incitation à impact social. Elle a pu ainsi étendre son réseau de boutiques et améliorer l’accès des agricultrices et agriculteurs aux semences adaptées au changement climatique et aux produits de l’agriculture biologique.
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Le montant total des incitations versées aux entreprises impactantes comme Shamba Pride à partir du fonds ILF ESA a déjà atteint 1,8 million de dollars. Il leur a permis de devenir autonomes, de développer leurs activités et de fournir des produits et des services abordables à davantage de clients à faibles revenus. Mis en œuvre par iGravity et Roots of Impact, le fonds ILF ESA est le fruit d’un partenariat entre la DDC et les fondations Medicor, Swiss Re, Fourfold et Aqua for All.

Informations complémentaires :
Impact-Linked Fund for Eastern & Southern Africa (en)
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La région de la rivière Bregalnica en Macédoine du Nord constitue, un haut lieu de la biodiversité en Europe.

Le “Nature Conservation Programme” a clairement démontré comment la conservation de la nature et le développement local peuvent se renforcer mutuellement.
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Le projet mené dans le bassin versant de la Bregalnica, qui couvre 17 % du territoire de la Macédoine du Nord, a débuté en 2012 et s’est achevé avec succès en 2023. Une méthode de “landscape approach” a permis de gérer de manière participative les diverses demandes des parties prenantes. Des partenariats ont été établis avec 15 municipalités, le gouvernement ainsi que des agences nationales, le secteur privé, la communauté scientifique, et des organisations non gouvernementales. Helvetas Swiss Intercooperation a assuré la coordination des activités pendant les quatre premières années, et l’organisation locale Farmahem a ensuite pris le relais.
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Une “Ecological Gap Analysis” a permis d’estimer la richesse de la biodiversité. Les résultats ont été présentés sous forme de cartographie de la vulnérabilité. Des échanges avec des étudiants, des professeurs et des spécialistes de Suisse ont favorisé l’intégration de la biodiversité dans le programme des facultés de sylviculture en Macédoine du Nord.

Le projet a permis de former des chômeurs à l’apiculture durable et de développer le premier programme de formation à l’apiculture durable certifié dans le pays, avec un rucher et un centre de formation.

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Les zones protégées des monts Osogovo et de la région de Maleshevo ont été officiellement reconnues au cours de la mise en œuvre du projet, faisant passer la part de territoire national placée sous protection de 8,9 % à 11,2 %. En outre, trois nouveaux sites ont été identifiés dans le cadre du réseau européen Natura 2000. Par ailleurs, la restauration d’une bande de 15 km de végétation riveraine permet de réduire les risques d’inondation et d’érosion des sols, tout en préservant la biodiversité riveraine.

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Afin de susciter l’intérêt du public pour la conservation de la nature et la gestion durable des ressources naturelles, un petit programme de subventions concurrentiel a été mis en place. Il vise à financer des initiatives liées à la conservation de la nature, à la gestion durable des ressources naturelles et à l’efficacité énergétique. Quelques 36 initiatives ont été retenues, parmi lesquelles 5 projets ont reçu un financement en vue de leur transposition à plus grande échelle.
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Le projet contient un volet de promotion de l’écotourisme dans les zones protégées nouvellement créées. Ces activités favorisent le maintien des traditions locales et la préservation du patrimoine culturel, tout en freinant l’émigration grâce à la création d’emplois et d’opportunités économiques. Les municipalités et les entreprises touristiques de la région de la Bregalnica ont présenté des propositions qui invitent au co-investissement dans les infrastructures et les services touristiques. La demande en écotourisme dans la région de la Bregalnica n’a cessé de croître jusqu’à présent.
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Des activités de sensibilisation ont été intégrées au projet dès le départ, comme l’illustre le film « Honeyland », qui relate l’histoire de la dernière gardienne d’abeilles sauvages en Europe. Ce film a remporté plus de 40 prix à travers le monde et a été nommé aux Oscars dans deux catégories. En outre, un centre éducatif pour la conservation de la nature a été créé. Il collabore avec des écoles, des universiés et des associations citoyennes en Macédoine du Nord.
Ainsi, la sensibilisation à la valeur de la nature et à l’utilisation durable des ressources a pu être renforcée de manière mesurable.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Macédoine du Nord
Site web du projet Sustainable Forest Management (en)



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En novembre 2023, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont décidé d’alléger la dette de la Somalie à hauteur de 4,5 milliards de dollars. Cette remise de dette a été approuvée après que la Somalie a mis en œuvre d’importantes réformes visant à réduire la pauvreté et à assurer la stabilité fiscale. La Suisse a soutenu activement la Somalie dans ce processus.
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L’allégement de la dette a eu lieu dans le cadre du processus HIPC (Highly Indebted Poor Country) de la Banque mondiale et du FMI. Cette initiative a pour but d’aider les pays en développement à mettre en œuvre des réformes visant à promouvoir la stabilité macroéconomique.
Le processus HIPC en faveur de la Somalie s’est déroulé de mars 2020 à décembre 2023. Durant cette période, la Somalie a mis en œuvre diverses réformes visant à renforcer les institutions économiques et à promouvoir une croissance économique inclusive.

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Elle a ainsi pu ramener sa dette publique de 64 % à 6 % de son PIB. La réduction de la dette à un niveau supportable permet à la Somalie de normaliser ses relations avec les institutions financières internationales et de bénéficier d’un accès facilité aux financements pour le développement du pays.
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En partenariat avec l’ONU et la Banque mondiale, la Suisse a aidé la Somalie à atteindre les objectifs de l’initiative HIPC. Dans le cadre du Programme commun des Nations Unies sur la gouvernance locale et la décentralisation des services (Joint Programme on Local Governance, JPLG) dirigé par l’ONU, la Suisse a notamment aidé les autorités locales à améliorer leur gestion des finances publiques.
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La Suisse a soutenu la Banque mondiale dans sa collaboration avec les autorités somaliennes pour faire avancer la mise en œuvre de réformes dans le domaine de la politique fiscale et financière et de la gestion des finances publiques.
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En collaboration avec l’ONU et la Banque mondiale, la Suisse contribue à renforcer peu à peu les principales institutions étatiques en Somalie, favorisant ainsi la stabilité financière et le redressement socio-économique du pays. Le processus HIPC lancé en Somalie illustre de manière exemplaire la collaboration fructueuse entre les institutions financières internationales, l’ONU, les autorités gouvernementales et les pays donateurs.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Corne de l'Afrique

Photos: Abihakim Mohamed, World Bank
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En 2023, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et la Suisse ont décidé de développer au cours des 5 prochaines années le Global Eco-Industrial Parks Progamm (GEIPP), qui a connu un franc succès.
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Le programme vise à réduire la consommation de ressources des parcs industriels et incite les entreprises affiliées à respecter des normes environnementales et sociales plus élevées. Il est déjà mis en œuvre en Afrique du Sud, en Colombie, en Égypte, en Indonésie, au Pérou, en Ukraine et au Vietnam. Il est prévu que des parcs supplémentaires viennent s’ajouter au programme au cours des 5 prochaines années.
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Les parcs industriels regroupent diverses entreprises de production et de services à un même endroit. Ils sont très répandus dans bon nombre de pays en développement ou émergents et jouent un rôle important sur le plan économique. Malheureusement, les modes de production y sont rarement efficaces et peu respectueux des ressources.
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Le programme accompagne les parcs dans leur transition vers ce que l’on appelle des parcs éco-industriels. Les entreprises regroupées sur ces sites développent des approches communes en matière d’environnement et de ressources, ce qui réduit leur empreinte environnementale et améliore la productivité de l’ensemble du parc.
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Les responsables du programme et les entreprises déterminent ensemble comment ces dernières peuvent économiser les ressources. Cette approche vise également à créer des synergies entre les entreprises, par exemple en récupérant la chaleur dégagée par le processus de production d’une entreprise donnée pour chauffer une serre à un autre endroit du parc.
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Les responsables des parcs doivent créer les conditions nécessaires pour que les entreprises puissent produire en limitant leur consommation de ressources. Le programme les aide à identifier des potentiels d’amélioration et à mettre au point des solutions. Il peut par exemple s’agir d’une station d’épuration des eaux dans le parc, de la production durable d’énergie ou encore d’un système de transport interne au parc. Le programme soutient par ailleurs les gouvernements en vue d’instaurer un cadre légal incitant les entreprises à opter pour des modes de production peu gourmands en ressources.
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Le 10’000e pont suspendu a été construit au Népal grâce au savoir-faire technique et au soutien de la Suisse. C’est le résultat impressionnant d’une coopération au développement couvrant plus de 60 ans.
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Le Népal se caractérise par une topographie très accidentée, comptant plus de 6000 rivières et ruisseaux. C’est pourquoi la Suisse soutient depuis les années 1960 la construction de ponts suspendus pour piétons. Ces passerelles enjambent des rivières, traversent des gorges et relient des sommets. Elles contribuent à ce que la population bénéficie d’un meilleur accès à l’éducation, aux soins médicaux et aux marchés locaux.
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La coopération a beaucoup évolué au fil du temps: si, au début, la DDC mettait elle-même en œuvre les projets de construction en collaboration avec l’œuvre d’entraide Helvetas, leur appropriation par les communautés locales s’est rapidement imposée comme un objectif prioritaire. Après l’entrée en vigueur de la Constitution fédérale népalaise en 2015, la DDC s’est concentrée sur le soutien aux autorités dans le domaine de la construction, de l’entretien et de l’exploitation des ponts. Comme le Népal dispose désormais des ressources et des connaissances techniques nécessaires pour poursuivre le projet de manière indépendante, la Suisse a mis un terme à son soutien fin 2023.
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Les 10’000 ponts construits améliorent durablement les conditions de vie de 19 millions de personnes en réduisant leur temps de trajet de deux heures et demie en moyenne. On estime par ailleurs que l’inauguration d’un nouveau pont suspendu entraîne une augmentation d’environ 16% du nombre d’enfants scolarisés et de 26% du nombre de consultations dans les centres de santé. De plus, un pont sur cinq attire des commerçants qui ouvrent de nouvelles échoppes, des vendeurs de plats à l’emporter ainsi que des artisans qui installent leur atelier à proximité.
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En 2023, plus de 750 ponts ont déjà pu être financés directement par le gouvernement népalais. Durant cette dernière année de soutien, l’aide suisse s’est limitée aux aspects suivants : savoir-faire technique et expertise concernant les modalités de mise en œuvre, l’assurance qualité et l’entretien des ponts. Par ailleurs, la Suisse a dispensé des formations aux services compétents pour leur permettre de poursuivre ces activités de manière indépendante après 2023.
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Le Népal illustre bien l’évolution des activités de la coopération suisse au développement. Durant ces 60 dernières années, elles sont passées de la construction directe d’infrastructures aux approches participatives et à l'appropriation par les communautés locales, puis au soutien à la mise en place de structures fédérales et à la transmission de savoir-faire technique aux autorités.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Construction des ponts Népal
Site web DDC : Népal


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Grâce au projet VEGI, la Mongolie a misé sur de nouvelles sortes de légumes, augmenté la production et réduit les importations. Aujourd’hui, le pays est largement autonome dans le domaine agricole. Le projet VEGI a amélioré durablement l’alimentation mais aussi le revenu des ménages.
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Le climat en Mongolie est rude : les légumes ne peuvent y pousser que pendant quatre mois dans l’année, ce qui explique notamment que le pays ait cessé de cultiver des légumes sous le régime de l’économie socialiste planifiée. « Après l’effondrement de l’URSS, le pays dépendait entièrement des importations », rappelle Stephanie Burri, cheffe du bureau de la DDC en Mongolie. À partir de 2004, la DDC a apporté un soutien au pays pour la culture d’espèces de pommes de terre adaptées au climat. À l’heure actuelle, la Mongolie couvre ses besoins en pommes de terre et elle est devenue indépendante de ses voisins, la Russie et la Chine, pour cette culture.
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Avec le succès du projet, les autorités du pays ont eu envie de voir plus grand. C’est ainsi qu’un projet visant d’autres cultures, à savoir les oignons, les choux et les carottes, a fait suite au projet ciblant la pomme de terre.
De nouvelles espèces ont été cultivées, des cultivateurs ont été formés, des semences ont été fournies et les surfaces de production ont augmenté.
Les chiffres sont éloquents : il y a vingt ans, la production nationale couvrait 40 % des besoins de la population en légumes contre près de 80 % aujourd’hui.

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Le succès du projet s’est traduit également par un accroissement des revenus des producteurs. Le revenu annuel moyen d’un ménage de maraîchers a augmenté de près de 14 % entre 2020 et 2023. En outre, une alimentation saine a été encouragée dans les écoles, en particulier dans les sections du jardin d’enfants. Des jardins pédagogiques ont été aménagés avec les enfants, les parents et le personnel enseignant sous la supervision d’un personnel spécialement formé. Aujourd’hui, les légumes font partie du quotidien des enfants à table.
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L’étroite collaboration et le climat de confiance mutuelle entre la Suisse et la Mongolie ont été des facteurs décisifs dans l’obtention des résultats. C’est grâce à cette collaboration que la loi encadrant les semences et les espèces végétales a pu être modifiée, ce qui a avivé l’intérêt des milieux scientifiques pour le développement de nouvelles espèces et stimulé les investissements privés dans ce secteur.
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La DDC exerce des activités en Mongolie depuis 2001. La rigueur de l’hiver en 2000 et en 2001 a entraîné la perte de 21 millions de bêtes d’élevage et 14 000 bergers ont perdu leurs moyens de subsistance à cette période. La DDC a fourni une aide d’urgence et a soutenu avec succès l’élevage et l’agriculture durables dans les années qui ont suivi. Parallèlement à cela, elle a développé son engagement dans les domaines de la démocratie, des droits de l’homme et de l’égalité entre hommes et femmes dans le pays.
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Après 20 années d’engagement fructueux, d’ici à fin 2024, la DDC mettra un terme à sa coopération bilatérale au développement avec la Mongolie. Elle met en place un processus de désengagement responsable et veille à ce que les résultats atteints s’inscrivent dans la durée. Des partenariats ultérieurs et d’autres formes de soutien restent possibles, dans les domaines du changement climatique, de l’aide humanitaire, de l’élaboration de politiques ou du commerce.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Mongolie
Site web DDC : 20 ans en Mongolie
DDC Podcast Spotify : "Das mongolische Kartoffel-Projekt" (de)

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Depuis avril 2023, des millions de civils ont fui les conflits au Soudan. La Suisse a débloqué des fonds additionnels pour soutenir les efforts humanitaires au Soudan et dans les pays voisins.
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De violents affrontements entre deux factions militaires rivales éclataient le 15 avril 2023 à Khartoum, capitale du Soudan. Les combats se sont rapidement intensifiés et étendus à différentes régions du pays. Des millions de personnes ont été déplacées, dont 4 millions d’enfants (UNICEF). Près de 2 millions (OIM, mars 2024) de personnes se sont réfugiés dans les pays voisins, en particulier au Tchad, au Soudan du Sud et en Egypte.

Selon les Nations Unies, près de 25 millions de personnes – soit un habitant sur deux – auront besoin d’une aide humanitaire en 2024. Ce chiffre représente trois fois la population suisse.

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En réponse à la crise et aux énormes besoins humanitaires, la Suisse a consacré près de 64 millions de francs en 2023. Un tiers pour des activités humanitaires au Soudan et deux tiers dans les pays voisins affectés. Ce budget comprend le soutien aux activités de plusieurs partenaires, notamment des agences onusiennes - le Fonds d’urgence humanitaire pour le Soudan, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) - ainsi que le CICR et des ONG internationales.
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La Suisse finance par exemple un projet du PAM à Port-Soudan. Cette ville côtière a vu arriver un grand nombre de personnes fuyant les violences et les combats dans le pays. Cette aide est distribuée sous forme de liquidités et de coupons. Elle permet à ces populations totalement démunies de couvrir les besoins vitaux, comme la nourriture, et de première nécessité.

X : WFP Soudan



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La Suisse a également alloué 2,3 millions de francs à la FAO et à son plan d’urgence. Objectif : faire face à la crise alimentaire qui s’aggrave chaque jour au Soudan en renforçant les moyens de subsistance de millions de cultivateurs, éleveurs et pêcheurs. Ces fonds permettent au niveau local de distribuer des semences de qualité, de fournir du matériel et des équipements pour la pêche, d’intensifier les campagnes de vaccination pour protéger le cheptel des maladies.
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Les pays limitrophes ont été fortement touchés par ce conflit. Face à l’arrivée massive de réfugiés dans l’est du Tchad où les infrastructures et les services de base sont insuffisants, la Suisse a débloqué 11,2 millions de francs pour soutenir les communautés d’accueil.

Des financements supplémentaires seront néanmoins nécessaires pour soutenir les populations tchadiennes fragilisées par les chocs climatiques et l’insécurité alimentaire.
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Au Soudan du Sud - autre pays voisin – la Suisse a débloqué 11 millions de francs en 2023 pour faire face aux besoins dus à l’arrivée de plus d’un demi-million de personnes du Soudan. Ce jeune pays abrite une population d’un peu plus de 12 millions de personnes, dont 9 millions dépendent d’une aide humanitaire.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Soudan
Site web DDC : Le Soudan : une crise loin des regards
Conférence des donateurs, Paris : communiqué de presse
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Face à la situation économique difficile de nombreux pays d’Amérique latine, il est important de créer des perspectives et des possibilités d’emploi pour les jeunes.
La DDC soutient la formation et la diffusion de bonnes pratiques.
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La Bolivie reste l’un des pays les plus pauvres et les moins avancés d’Amérique du Sud. Le taux de chômage des jeunes y est très élevé. En conséquence, les activités de la DDC font la part belle à la formation professionnelle, notamment en soutenant les stages, les services de placement professionnel et la création d’entreprise.
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Le programme réalisé a des retombées positives sur l’emploi des jeunes et leur permet d’améliorer leurs revenus. Ainsi, les jeunes ayant suivi cette formation voient leurs revenus augmenter de 36 % et leur niveau d’indépendance économique de 34 % en moyenne.
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En tout, 40’000 étudiants ont bénéficié des offres de stages et d’emplois de la DDC, notamment grâce à deux applications gratuites de recherche de stage et d’emploi.
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La DDC a effectué une analyse approfondie de ses projets de formation professionnelle en Amérique latine sous l’angle de l’impact et de la durabilité. Outre la Bolivie, l’analyse portait également sur Cuba, le Honduras et le Nicaragua. Une nouvelle plateforme web sera par ailleurs mise en place afin de garder une trace des connaissances acquises et de communiquer ces informations aux organisations intéressées dans le monde entier. Grâce à ce travail, l’héritage laissé par la DDC perdurera même après son retrait de la coopération bilatérale avec l’Amérique latine et les Caraïbes en 2024.
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Important : pour être efficaces, les programmes de formation professionnelle doivent être adaptés au contexte. La coopération avec le secteur privé est essentielle. Si ces aspects sont pris en compte, la formation professionnelle peut avoir un impact positif à long terme sur le développement de la région.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Éducation de base et formation professionnelle
Site web DDC : Thematic Capitalisations (en)

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La région du Sahel fait face à des défis complexes. Pour rester efficace, la Suisse adapte ses programmes en permanence selon l’évolution du contexte et des besoins des populations.
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En 2023, le Sahel a été le théâtre de multiples crises : instabilité politique, coup d’Etat au Niger, insécurité croissante, crise alimentaire aggravée par le dérèglement climatique, déplacements de populations.

De plus, le départ de la Mission de stabilisation de l’ONU au Mali (MINUSMA) et l’annonce du retrait du Mali, Burkina Faso et Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ainsi que la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) entre ces trois pays ont des implications importantes au niveau de la région.

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Dans ce contexte, le Sahel fait preuve d’une remarquable capacité de résilience. Il détient un fort potentiel agropastoral et dispose d’un immense capital humain grâce à sa jeunesse. La Suisse soutient ce potentiel à travers différents instruments que sont l’aide humanitaire, la coopération au développement et la promotion de la paix. Ses programmes sont adaptés constamment en fonction de l’évolution du contexte et des besoins des populations.
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Au Mali, par exemple, en réponse à l’augmentation des besoins en matière de protection, la Suisse cherche à créer des changements durables. Elles investit dans l’accès équitable aux services sociaux de base et appuie les autorités locales en matière de :
  • état civil (actes de naissance, cartes d’identité)
  • protection de l’enfance (espaces scolaires sûrs)
  • lutte contre la violence de genre (centres d’écoutes)
  • aide aux déplacés internes (sites d’hébergement, formation des jeunes).
Plus de 330'000 personnes ont bénéficié de ces appuis en 2023.
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Au Burkina Faso en raison de la crise sécuritaire, plus de 5’000 écoles étaient fermées fin 2023 privant plus de 830’000 enfants d’éducation dont 50% de filles. La Suisse a financé 75 projets dans l’éducation en situation d’urgence, la formation professionnelle et dans des alternatives d’éducation accélérée pour un montant de 36 millions de francs destinés en priorité à l’éducation des filles.
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Pour promouvoir la paix et la stabilité, la Suisse agit sur les causes profondes de conflit. Elle s’est engagée dans le nord du Burkina Faso dans la médiation agropastorale avec le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) de Genève.

Organisés en réseaux, 630 médiateurs et médiatrices locaux interviennent pour prévenir et gérer les conflits entre les usagers. Intégrés dans leur communauté de pasteurs ou d’agriculteurs, ils maîtrisent les us et coutumes liés à l’exploitation partagée des ressources naturelles, la transhumance et le vivre-ensemble.

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L’expansion de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest est une préoccupation majeure. Dans le couloir sahélo-côtier, la Suisse soutient la mise en place d’infrastructures économiques et sociales dans les espaces transfrontaliers entre le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin. De plus, elle aide à renforcer la cohésion sociale par le biais de mécanismes de résolution et de prévention des conflits.
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Face aux violences des milices islamistes dans le nord-est du Nigeria, la Suisse soutient les ménages vulnérables par le biais de petites sommes d’argent qui leur permettent d’avoir accès à une nourriture saine et de reconstruire leur vie. Ainsi, 2'000 ménages ont bénéficié d’une carte créditée d’un peu moins de 10 francs par mois. Ils peuvent retirer des marchandises ou de l’argent liquide dans des commerces locaux.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Interview Patricia Danzi
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En 2023, la Suisse a renouvelé et renforcé son soutien aux pays en développement dans le domaine fiscal. Elle a décidé d’aider les pays partenaires à réformer leurs systèmes fiscaux en leur fournissant jusqu’à 28,5 millions de francs d’ici à 2028.
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Les recettes fiscales dans les pays en développement sont en général très faibles : elles ne représentent que 10 à 14 % du PIB, contre 20 à 30 % dans les pays plus prospères. Cette situation s’explique par des systèmes fiscaux peu efficaces, des capacités insuffisantes dans les administrations fiscales, de l’évasion fiscale, la taille importante du secteur informel et la corruption.
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Le faible niveau des recettes fiscales est un problème majeur, qui empêche les pays d’investir dans leur propre développement. En les augmentant, ces derniers pourraient accélérer leur développement social et économique, fournir des services publics essentiels, mieux répondre aux besoins fondamentaux de leur population et réduire leur dépendance à l’égard de l’aide au développement.
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Il apparaît en outre que les citoyens s’engagent davantage dans les affaires publiques lorsqu’ils paient des impôts. Cet engagement fait monter la pression pour lutter contre la corruption et le détournement de fonds publics.
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De bons systèmes fiscaux influencent également le secteur privé : les impôts ne devraient pas peser trop lourdement sur les entreprises, en particulier les PME, et devraient pouvoir être payés facilement.
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C’est pourquoi la Suisse a lancé en 2023 le Swiss Tax Programme for Development (STP4D). Ce programme aide les administrations fiscales des pays partenaires à renforcer leurs capacités afin de mettre en place des systèmes fiscaux aussi équitables qu’efficaces. Il englobe des programmes fiscaux d’institutions partenaires, telles que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, l’OCDE et d’institutions régionales, et intègre davantage l’expertise de la Suisse. Ce nouveau programme aide également l'Ukraine à améliorer son système fiscal, qui a été gravement affecté par l’agression militaire russe.
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Ce type de programme porte ses fruits : en 2023, par exemple, les recettes fiscales des pays qui ont mis en œuvre les programmes fiscaux du FMI ont augmenté davantage que celles des autres pays.

Informations complémentaires :
Site web SECO : Programme fiscal en faveur des pays en développement
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La Suisse répond aux besoins humanitaires urgents de la population civile. Elle demande le respect du droit international humanitaire, la protection de la population civile par toutes les parties, la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat, ainsi que l’accès humanitaire sans entrave à la bande de Gaza.
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Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé des attaques terroristes contre Israël, qui ont fait près de 1200 morts. 240 personnes ont été prises en otage. L’escalade du conflit armé observée depuis lors a des conséquences humanitaires catastrophiques pour la région. Selon les estimations de l’ONU du mois d’avril 2024, les combats ont déjà coûté la vie à plus de 30 000 personnes. Environ 1,7 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza. La Suisse exige l’accès humanitaire sans entrave à la bande de Gaza.
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Les besoins humanitaires à Gaza sont énormes : en avril, l’ONU estimait à environ 1,1 million le nombre de personnes confrontées à une situation de faim catastrophique. L’UNICEF met en garde contre une augmentation rapide de la malnutrition et des maladies chez les enfants. L’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est fortement limité. Plus de 60 % des bâtiments ont été fortement endommagés ou détruits.
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Face aux conséquences humanitaires dramatiques du conflit, la Suisse a attribué 90 millions de francs supplémentaires d’aide humanitaire en 2023, dont 81 millions pour le Territoire palestinien occupé et le reste pour la région. Les fonds sont destinés au Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, aux Nations Unies ainsi qu'à des organisations non gouvernementales suisses. Ces organisations offrent abri et protection aux personnes touchées, leur fournissent des denrées alimentaires de base, des médicaments et des produits d'hygiène, et sont actives dans le domaine de l’eau et l’assainissement.
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En février, la directrice de la DDC Patricia Danzi a effectué un déplacement dans la région pour se faire une idée de la situation humanitaire. Lors de ce voyage de sept jours, elle s’est rendue en Égypte, en Jordanie, à Jérusalem, à Ramallah et à Tel Aviv. Tous ses interlocuteurs et interlocutrices ont dépeint une situation humanitaire dramatique à Gaza. L’augmentation de l’aide suisse a reçu un accueil favorable dans la région.
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Au Proche-Orient l'approche de la Suisse est ancrée dans la vision donnée par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU : deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivant côté à côté dans la paix et à l'intérieur de frontières sûres et reconnues. Dans ce contexte, la Suisse soutient un dialogue inclusif et la promotion les droits de l'homme et le respect du droit international. Active depuis plusieurs décennies dans le Territoire palestinien occupé, la DDC s’engage pour répondre aux besoins humanitaires.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Proche-Orient
Site web DDC : Situation au Proche-Orient


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La Suisse soutient ses pays partenaires entre autres dans le domaine du développement urbain. Elle les aide par exemple à repenser leurs transports publics et l’aménagement du territoire dans le respect du climat. Elle accompagne actuellement plusieurs villes ukrainiennes dans la mise en œuvre de nouveaux modèles de transport durables ainsi que dans la priorisation et la réalisation des investissements afférents. Elle livre plusieurs anciens trams dans les villes de Vinnytsia et de Lviv et participe à la modernisation des lignes de chemin de fer vétustes.
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Lviv et Vinnytsia, deux villes ukrainiennes, doivent compléter leur parc de tramways et ont fait appel au soutien de la Suisse à cette occasion. En raison de l’offensive russe, bon nombre de personnes et d’entreprises déplacées se sont relocalisées dans ces deux villes, confrontant ces dernières à une importante croissance démographique et à une augmentation du trafic routier – d’où la nécessité de trams supplémentaires.
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Les villes de Berne et de Zurich ont décidé de mettre à la disposition de l’Ukraine 78 trams retirés du réseau, par l’intermédiaire du SECO. Les véhicules sont en bon état de marche et pourront circuler pendant de nombreuses années en Ukraine. La Suisse s’occupe de l’organisation et du financement du transport des véhicules vers l’Ukraine et forme les employés des compagnies de transport public ukrainiennes.
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BERNMOBIL offre à Lviv 11 trams de type « Vevey », la première génération de trams à plancher bas construits en Suisse. Ces trams seront mis en service sur une nouvelle ligne menant à un hôpital, qui pourra ainsi être exploitée de manière optimale.
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Le SECO a conclu en 2021 déjà un accord avec l’entreprise de transport public de Zurich (VBZ). Par la suite, il a organisé en 2023 le transport de 28 véhicules de type Tram2000 vers Vinnytsia. L’exportation de 8 véhicules supplémentaires est encore prévue. Suite à cette première action, le SECO et VBZ ont décidé fin 2023 de transférer un nouveau lot de 31 » Tram2000 » vers Vinnytsia.
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La Suisse ne soutient pas seulement l’extension du réseau de tramways ukrainien, mais s’engage également pour la modernisation des chemins de fer. En 2023, quelque 270 km de rails ont été remis en état en direction d’Odessa et de la Pologne avec le soutien de la Suisse. Une entreprise suisse a fourni les systèmes de fixation de rails nécessaires au projet. Les investissements dans le réseau ferroviaire permettent notamment à l’Ukraine d’exporter de plus grandes quantités de céréales et d’importer davantage de matériel humanitaire en provenance d’Europe.
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Alors qu'autrefois la faim était principalement le produit de la pauvreté, elle est aujourd'hui majoritairement causée par les conflits armés ; près de 70% des 309 millions de personnes en état d'insécurité alimentaire aigüe vivent dans des pays en conflit.
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Durant sa première année au Conseil de Sécurité des Nations Unies, la Suisse s’est constamment positionnée en faveur de la protection des civils dans les conflits armés. Elle s'est engagée à ce que la sécurité alimentaire des civils soit promue et défendue dans les discussions du Conseil sur ces contextes, comme avec Gaza, Haïti ou le Burkina Faso.
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Durant son mandat au Conseil de Sécurité, la Suisse s’engage notamment à ce que les résolutions du Conseil respectent de façon correcte et complète le droit international humanitaire. Elle veille à ce que son caractère obligatoire ne soit pas relativisé ; elle souligne l’importance de la reddition des comptes.
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Le point d’orgue de cet engagement fut l'organisation d'un Débat Ouvert sous présidence suisse du Conseil en mai 2023. Il a été présidé par Alain Berset, alors Président de la Confédération. Le Débat Ouvert a pu compter sur la présence de nombreux représentants de haut niveau dont le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, la Présidente du Comité International de la Croix-Rouge Mirjana Spoljaric Egger ou encore le Président du Mozambique Filipe Nyusi.
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La Suisse peut s'appuyer sur le dense réseau de la DDC avec la société civile locale dans les contextes marqués par l'insécurité alimentaire. Pour ce Débat Ouvert, la Suisse a invité Aisha Mounkaila du Niger, directrice du Réseau des Organisations féminines pour la Stabilisation du Bassin du Lac Tchad. C'est un événement rare que la société civile puisse s'exprimer au Conseil.
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Cinq ans après l'adoption de la résolution 2417 sur l’insécurité alimentaire dans les conflits armés, ce Débat Ouvert a donné une visibilité nouvelle à cette problématique en la liant avec celle de la protection des services essentiels. Les interventions ont mis en exergue la nécessité pour le Conseil d’agir plus rapidement lorsque la menace d’insécurité alimentaire se profile.

Informations complémentaires :
WFP : Conflict and hunger (en)
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Chaque jour, des centaines de personnes fuient le Venezuela en quête de sécurité et de stabilité. La DDC les soutient sur les dangereuses routes de l’exil.
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Instabilité politique, crise économique, pauvreté et violence des gangs : depuis 2018, plus de 7,7 millions de Vénézuéliens ont dû quitter leur pays. Seuls la Syrie, l’Ukraine et l’Afghanistan enregistrent actuellement un nombre supérieur de personnes en fuite.
Nombre d’entre elles quittent le pays sud-américain en n’emportant que les habits qu’elles portent sur elles. C’est à pied que les « caminantes » (marcheurs) tentent d’entrer dans un pays voisin ou de rejoindre les États-Unis, afin d’y commencer une nouvelle vie dans la sécurité et la dignité.

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Dans ce contexte, les migrants sont exposés à d’importants dangers. En chemin, ils ne manquent pas seulement d’abris, d’eau potable et de nourriture, mais surtout d’une protection contre les bandes armées et les trafiquants d’êtres humains. La traversée de la tristement célèbre jungle du Darien, sur l’étroite bande de terre qui relie l’Amérique du Sud à l’Amérique centrale, est particulièrement redoutée. Les personnes qui ont tenté cette traversée de six jours à pied font état d’attaques d’animaux sauvages, d’agressions, de viols et de meurtres.
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Soucieuse de contribuer à la protection des migrants et à la couverture de leurs besoins élémentaires, la DDC travaille au Venezuela et en Colombie en étroite collaboration avec des organisations de l’ONU, des sociétés de la Croix-Rouge et différentes ONG.
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La Suisse soutient le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans la gestion de 41 centres créés sur la route migratoire vénézuélienne et gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces centres ont accueilli à ce jour 79 000 réfugiés, auxquels ils apportent de la nourriture, un hébergement et un soutien psychologique. Les migrants qui y ont trouvé refuge ont en outre été informés de leurs droits et de leurs obligations.
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Par l’intermédiaire de l’organisation italienne CISP (comité international pour le développement des peuples), la DDC atteint les groupes de réfugiés les plus vulnérables aussi bien en Colombie, qu’en Équateur, au Pérou ou au Venezuela. Il s’agit avant tout de mères célibataires ainsi que de mineurs non accompagnés, qui ne disposent d’aucun réseau social, séjournent illégalement dans le pays et sont exposés à la traite d’êtres humains. En 2023, le CISP a apporté son soutien et ses conseils à plus de 11 000 migrants vénézuéliens.
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Près de 40 % des personnes qui traversent la frontière entre le Venezuela et la Colombie finissent par rentrer au pays, la réalité ayant balayé tous leurs espoirs d’une vie meilleure. Nombre d’entre eux ont été victimes d’exploitation et de discrimination, dont un pourcentage élevé de mères célibataires et d’enfants.
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L’exposition « Rutas » organisée au Venezuela avec le soutien de la DDC a permis de montrer au public à quel point les routes migratoires sont dangereuses. Elle a été présentée dans des bus de Caracas et de Maracaibo. Ces images de migrants et le récit de leur vécu visent à sensibiliser la population aux risques liés à la migration.
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Les flux migratoires en Amérique latine et dans les Caraïbes ont pris une ampleur considérable : pendant la seule année 2023, quelque 500 000 réfugiés et migrants ont traversé l’étroit isthme entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. C’est deux fois plus que le nombre enregistré l’année précédente. À titre de comparaison, environ 250 000 personnes ont traversé la Méditerranée durant la même période.
Pour renforcer la protection des personnes les plus vulnérables, la Suisse mise de plus en plus sur des activités de portée régionale. Ce principe vaut aussi bien pour ses actions de secours directes que pour les activités visant le partage de connaissances. 

Informations complémentaires :
Site web DDC : Migration

Photos: Ronald Pizzoferrato



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En 2023, on recense plus de 100 millions de personnes déplacées de force, ce qui constitue un record. Le Forum mondial sur les réfugiés, que la Suisse a organisé avec le HCR à Genève, est consacré au défi que cette situation représente.
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Le Forum mondial sur les réfugiés permet à la communauté internationale de déterminer ensemble comment mieux mettre en œuvre le Pacte mondial sur les réfugiés de 2018. Du fait du nombre croissant de réfugiés, les questions suivantes se posent :
  • Comment les réfugiés peuvent-ils de nouveau prendre soin d’elles-mêmes de manière autonome ?
  • Comment décharger les États d’accueil ?
  • Comment élargir l’accès des réfugiés à des États tiers ?
  • Comment améliorer les conditions propices à un retour en sécurité dans les pays d’origine ?
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Pour sa préparation et participation au forum, la Suisse a opté pour approche qui inclut la société toute entière : outre des représentants des services fédéraux compétents, la société civile, les autorités cantonales et communales, les institutions de formation, les organisations sportives et les personnes réfugiées se sont engagés. La ville de Zurich, Asylex et un réfugié installé à Genève faisaient partie de la délégation suisse.
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La Suisse a annoncé qu’elle continuerait à consacrer quelque 300 millions de francs par an au Pacte mondial pour les réfugiés par le biais de la coopération internationale et de partenariats migratoires. L’objectif est de protéger les réfugiés, d’apporter un soutien aux acteurs locaux et aux réfugiés, de les accueillir et de les intégrer d’une manière écologiquement viable. L’accès des enfants réfugiés à l’éducation est une priorité.
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En Suisse également, il s’agit d’améliorer l’accueil et l’intégration des réfugiés. Des progrès doivent être réalisés à cette fin au niveau de la collaboration de la Confédération, des cantons et des communes. Les préoccupations des réfugiés doivent être relayées au niveau international par un comité consultatif. L’intégration dans les écoles professionnelles et les institutions sportives doit être encouragée. Une assistance juridique doit être garantie, y compris aux personnes handicapées, dans le cadre de la procédure d’admission.
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Le forum a rencontré un grand succès : 4200 personnes et des délégations issues de 168 pays ont participé à l’événement, dont 320 réfugiés. Il a été question en outre d’un engagement supplémentaire de 2 milliards de francs, dont 235 millions de francs du secteur privé. Dans le cadre de son approche pansociétale, la Suisse a annoncé 40 projets au total.
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Le nombre de réfugiés ainsi que leurs besoins devraient continuer à croître, notamment parce que la tendance n’est pas au déclin en matière de crises humanitaires. Il faut donc trouver de nouvelles solutions et contracter de nouveaux partenariats avec différents acteurs. Le Forum mondial sur les réfugiés y contribue concrètement à travers de nombreux projets importants.

Informations complémentaires :
UNHCR : Forum mondial sur les réfugiés 2023
UNHCR : Le Pacte mondial sur les réfugiés
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En Ukraine, des millions de civils continuent de subir les conséquences de l’agression militaire russe. La Suisse poursuit son engagement en fournissant une aide humanitaire, en s’engageant dans la coopération au développement et en contribuant aux efforts de redressement du pays.
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Le 6 juin 2023, une explosion a partiellement détruit le barrage de Kakhovka, une infrastructure sensible située dans le sud de l’Ukraine. Des milliers de personnes ont été touchées : celles vivant en aval du barrage ont été victimes d’inondations et celles vivant en amont ont dû faire face à des pénuries d’eau. Le danger représenté par les mines déplacées par les crues a compliqué encore l’accès des secours dans la région.
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Avec l’aide des experts de l’Aide humanitaire suisse (CSA) déployée en Ukraine, la Suisse a fourni un soutien rapide et des équipements destinés à faire face à des besoins urgents. Des conduites et des pompes achetées localement ont permis aux systèmes d’approvisionnement en eau d’opérer à plus bas régime. En outre, 31 réservoirs hydriques ont approvisionné en eau potable plus de 60 000 personnes touchées par les pénuries. Le Service ukrainien des situations d’urgence (SESU) a fait l’acquisition d’un véhicule spécial pour le transport de personnes et de matériel sur tout terrain, y compris dans l’eau.
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Depuis le début de l’agression militaire russe, la fourniture de matériel de secours a été une composante importante du soutien de la Suisse à l’Ukraine. En 2023, la Suisse a livré au total 25 ambulances et 10 camions de pompier à l’Ukraine, des véhicules particulièrement nécessaires pour sauver les vies de personnes civiles. D’autres types de biens ont été fournis, comme ceux faisant partie du matériel de préparation à l’hiver (couvertures, appareils de chauffage mobiles ou briquettes combustibles). Les dons proviennent du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) ou de municipalités suisses.
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La Suisse soutient les réformes en matière de décentralisation et de numérisation des services publics en Ukraine depuis 2015. Cela a beaucoup contribué à la résilience du pays : le gouvernement fonctionne mieux à tous les niveaux et il est désormais possible de fournir des services publics de base en ligne aux citoyens et au secteur privé. Les outils de gouvernance numérique peuvent améliorer la transparence, la responsabilisation et l’efficacité au niveau gouvernemental et contribuer par là même à réduire la corruption.
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La guerre contre l’Ukraine entraîne une contamination massive par les mines, les armes à sous-munitions et autres restes explosifs de guerre, ce qui fait de l’Ukraine l’un des pays les plus minés au monde. Les accidents graves sont à la hausse : des agriculteurs, en labourant leurs terres, ou d’autres civils, y compris des enfants, sont tués ou mutilés en marchant sur ces engins explosifs. En 2023, la Suisse a soutenu le déminage humanitaire en Ukraine à hauteur de plus de 15 millions de francs.
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Ces aides permettent de soutenir les activités du Centre de déminage humanitaire (CIDHG) et de la Fondation suisse de déminage (FSD). Ainsi, la Suisse exploite surtout l’expertise nationale dans ce domaine. Les projets visent à aider les autorités ukrainiennes à réaliser des inspections, à effectuer des opérations de déminage et à mettre en œuvre des programmes de sensibilisation aux risques des engins explosifs afin de prévenir les accidents.
La Suisse a ajouté le déminage humanitaire aux priorités de son programme de coopération internationale, une enveloppe supplémentaire de 100 millions de francs étant dévolue à ces activités pour la période comprise entre 2024 et 2027.

Informations complémentaires :
Site web DDC : Ukraine


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Chapitre 3 Economie

Chapitre 4 Paix

Chapitre 5 Environnement

Chapitre 6 Crises

Chapitre 7 Statistiques

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