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deza-seco-jahresbericht-2022-fr

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Introduction

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«Catastrophes climatiques, guerre d’agression contre l’Ukraine, crises énergétiques et alimentaires sont autant de défis qui ont marqué l’année 2022. Grâce à une action diversifiée combinant aide humanitaire, projets de développement et mesures de promotion de la paix, la Suisse a apporté une contribution importante et ciblée à la maîtrise de ces problèmes. L’année 2022 a en outre montré que la coopération internationale de la Suisse est capable de s’adapter avec souplesse à de nouvelles exigences et d’apporter une aide rapide, efficace et ciblée aux populations affectées».

Patricia Danzi
Ambassadrice et directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC)

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«Nos pays partenaires sont confrontés à des défis de taille, dont les conséquences de la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, la pénurie alimentaire, la crise de la dette et l’inflation. La coopération internationale de la Suisse est bien outillée pour contribuer à relever ces défis et apporter un soutien concret aux personnes concernées. Son engagement se décline à différents niveaux: bilatéral, comme en Ukraine, régional, comme en Asie centrale, et multilatéral, avec les banques de développement. Nous avons accompli un travail remarquable l’an dernier et entendons bien poursuivre nos efforts avec la même détermination».

Helene Budliger Artieda
Directrice du Secrétariat d’État à l’économie (SECO)  


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Services de base

La coopération internationale de la Suisse s'engage à la fois pour l'aide humanitaire et pour l'amélioration des conditions de vie dans les régions à faibles revenus. Cela passe par un meilleur accès aux services de base comme l'éducation, la santé et les finances.


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Economie

La Suisse s'engage en faveur du développement économique et du développement du secteur privé dans les pays à faible revenu. Elle travaille avec de jeunes entrepreneurs pour créer des emplois décents. Elle recourt à des instruments de financement innovants pour mobiliser des investissements publics-privés pour les entreprises.
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Paix

L'état de droit, le respect des droits de l'homme et l'inclusion des femmes et des personnes défavorisées figurent parmi les principales conditions préalables à la paix et au développement à long terme. La Suisse soutient la société civile locale et les autorités dans les domaines du plaidoyer, de la surveillance des activités de l'État et de la responsabilité publique.


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Environnement

Le climat se réchauffe et les phénomènes comme les sécheresses et les inondations, causent déjà de grandes souffrances. Lors de la conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow en 2021, tous les pays se sont mis d'accord sur la manière d'atteindre l'objectif de l'accord de Paris : celui de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. La Suisse s'engage en particulier dans des domaines tels que l'alimentation, la production, la consommation, l'énergie, la santé, les villes et les systèmes financiers.

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Ukraine

Le 24 février 2022, la Russie a lancé une offensive militaire contre l’Ukraine. Le conflit armé qui sévissait dans l’est du pays s’est alors transformé en une guerre généralisée. Cette guerre, qui engendre de grandes souffrances pour la population civile, a entraîné des adaptations du programme de coopération suisse.

Forte de sa longue expérience, la Suisse a réagi avec rapidité et détermination. Le chapitre suivant présente un récapitulatif des événements survenus au cours de l’année écoulée.
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Statistiques

La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO forme l'essentiel de l'aide publique au développement (APD) dispensée par la Suisse, qui comprend également les contributions d'autres offices fédéraux ainsi que l'aide fournie par les cantons et communes suisses
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Attaques contre les populations civiles, blocus des villages, destruction des récoltes par les groupes armés: la dégradation de la situation sécuritaire au Mali a contraint des centaines de milliers de personnes à se déplacer à l’intérieur du pays et à abandonner leurs champs et leurs cheptels.
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Plus de 7 millions de personnes dépendent d’une assistance humanitaire au Mali. L’importation de nourriture atteint 70%. Les régions de Mopti au centre et Tombouctou au nord du pays sont particulièrement exposées à l’insécurité alimentaire et donc au risque de famine.
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En partenariat avec le consortium Action contre la Faim Espagne et International Rescue Committee, la Suisse a mis en place en 2022 le «projet de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle intégrant la protection» (RIAP). D’un montant de 2.8 millions de francs, il couvre les régions de Mopti et Tombouctou.

Le RIAP a été conçu selon une approche nexus, combinant des interventions de type humanitaire et de développement appliquées dans les contextes de conflit.
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Parmi les mesures d’aide d’urgence, le RIAP prévoit une assistance alimentaire ciblée sous forme de transferts monétaires pendant les périodes de soudure agricole, soit entre juin et novembre. Durant cette période, la crise alimentaire menace les villages car les réserves de l’année précédente sont épuisées et les nouvelles pas encore prêtes à être récoltées.

Grâce à ces mesures, les bénéficiaires peuvent acheter des semences et autres intrants agricoles, faire des stocks de nourriture et de fourrage et poursuivre ainsi leurs activités.
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Mossa a bénéficié d’un appui pour un jardin familial: «Chaque jour, je récolte du chou, des tomates, des poivrons, un tas de pommes de terre, des carottes et de l’aubergine». Lorsque sa récolte est bonne, il partage ses produits avec ses voisins.
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Dans le cadre du RIAP, la Suisse s’engage aussi pour que les populations puissent exploiter l’espace agricole et pastoral sans s’exposer à des exactions. Le projet contribue ainsi à réduire les risques et promouvoir un environnement protecteur.

Des actions de plaidoyer sont entreprises pour atténuer l’impact du conflit sur les populations, en mobilisant des leaders communautaires ou religieux proches des groupes armés.
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Jusqu’à aujourd’hui, le RIAP a permis de couvrir les besoins alimentaires et nutritionnels de plus de 30'000 personnes. Grâce à un système de dépistage précoce, les enfants souffrant de malnutrition sont rapidement pris en charge. Les femmes enceintes et allaitantes bénéficient également d’un suivi nutritionnel.

De surcroît, la mise en place d’un mécanisme de surveillance innovant par imagerie satellite et le suivi agricole permettent de collecter et d’analyser des données sur la situation alimentaire et les mouvements de populations et de les communiquer aux instances responsables.

Informations complémentaires:
Site web DDC: Mali


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Ils s’appellent Moustapha et Rainatou, et ils partagent un point commun: ils font partie des 215 jeunes nigériens et nigériennes à avoir été identifiés et formés pour devenir des web-activistes.

Le Niger compte un fort taux de jeunes. Plus des 2/3 de la population a moins de 25 ans. Grâce au renforcement du système éducatif national complété par une éducation citoyenne, les jeunes sont ainsi mieux préparés pour remplir leur rôle de citoyens et participer au développement de leur communauté.
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Dans le cadre de son programme d’appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) au Niger, la Suisse a soutenu en 2021-2022 une initiative innovante de l’ONG nigérienne EPAD visant à promouvoir une culture de bonne gouvernance et une participation active des jeunes dans les instances de prise de décision, à travers ce que l’on appelle «l’activisme numérique».
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Au cœur de cette démarche : utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser la population au contrôle de l’action publique et encourager les élus à rendre des comptes.

Les 215 jeunes ont été identifiés sur la base de leur influence sur les réseaux sociaux puis formés à diffuser du contenu de qualité, crédible, fiable sur une approche fondée sur les droits humains.
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Des sessions de formation sur l’engagement citoyen des jeunes et leur participation à la vie publique ont été mises en place. Ils ont pu suivre des formations sur les techniques rédactionnelles en ligne et ont été également sensibilisés aux règles de bonne conduite ainsi qu’à la loi sur la cybercriminalité au Niger.

Un appui régulier leur a été fourni dans la production et la diffusion d’informations en vue d’influencer les politiques publiques et encourager la bonne gouvernance.
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Avec le soutien du projet, des échanges ont réuni divers acteurs (web-activistes, élus, services de l’Etat, chefs coutumiers) sur le fonctionnement des collectivités et la prise en compte des jeunes et des femmes dans les budgets. L’échange de bonnes pratiques par exemple en matière de gestion des collectivités a été aussi encouragé.
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«Récemment, à la mairie, ils nous ont appelés pour les accompagner dans les villages pour présenter le rapport général, ce que nous n’avions jamais vu ici à Tanout depuis l’installation de la collectivité», témoigne un web-activiste de la commune de Tanout.
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Des concours ont récompensé les meilleurs web-activistes pour leurs publications. Il s’agit encore d’encourager les jeunes filles en termes d’activisme numérique et renforcer les capacités des élus dans l’utilisation du numérique.

Rainatou Hamidou Ousmane

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Moustapha Elh Adam
Profil Facebook
Publication Facebook

Informations complémentaires:
PAGOD YouTube: Activisme numérique
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La DDC concentre l'essentiel de ses activités dans les pays aux revenus les plus faibles. En 2022, plus d'un tiers des dépenses bilatérales ont été consacrées à l'Afrique subsaharienne.

Le SECO est davantage actif dans les pays à revenu intermédiaire. La coopération dans les pays d'Europe de l'Est, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient représente près de la moitié des dépenses bilatérales du SECO en 2022. La part consacrée à l'Asie correspond près d'un quart du total.
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Les programmes et projets de la DDC sont définis en fonction des besoins des pays partenaires et adaptés selon la situation. L’aide humanitaire mise en œuvre par la DDC représente la solidarité de la Suisse envers les populations en détresse.
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Les mesures de politique économique et commerciale du SECO contribuent à une croissance durable et inclusive.
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La DDC concentre l’essentiel de ses activités dans les pays aux revenus les plus faibles. Près de la moitié des dépenses sont destinées au continent africain et au Moyen-Orient. L'aide à l'Ukraine représente plus du tiers des dépenses pour la région Europe/Moyen-Orient et Afrique du Nord en 2022.
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Le SECO est actif dans les pays à revenu intermédiaire et participe à leur transition économique. L’Afrique et le Moyen-Orient représentent un quart des dépenses totales. L'aide à l'Ukraine représente la moitié des dépenses pour la région Europe/Moyen-Orient et Afrique du Nord en 2022.
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La crise climatique nécessite des mesures de mitigation pour en atténuer ses effets et des mesures d’adaptations pour limiter son impact sur les populations. Le climat est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale.
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La bonne gouvernance est un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. La bonne gouvernance intègre différents aspects tels que la gestion compétente des tâches publiques, la démocratisation, l’état de droit, la lutte contre la corruption et les droits de l’homme. Dans sa compréhension économique, elle comprend également les principes de transparence, de responsabilité, de non-discrimination, d’efficience et de participation.
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Les questions de genre constituent un thème transversal qui est ciblé par les projets et programmes de la coopération internationale. L’égalité homme-femme est prise en compte dans tous les projets et une part importante de ceux-ci intègrent des mesures spécifiques pour réduire ces inégalités.
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Dans le but d'atteindre l'objectif fixé par le Parlement d'un taux d'aide publique au développement (APD) de la Suisse équivalent à 0,5% du Revenu national brut (RNB), les moyens alloués à la DDC ont connu une croissance continue jusqu'en 2015.
Entre 2016 et 2018, les crédits de la coopération internationale ont été impactés par des mesures d'économie.

La progression des dépenses de la DDC entre 2020 et 2022 est liée aux crédits supplémentaires approuvés par le Parlement en réponse à la pandémie de Covid-19, à la crise humanitaire en Afghanistan et à la guerre en Ukraine.
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A partir de 2011, les moyens octroyés au SECO ont augmenté dans le cadre de la progression vers l'objectif d'un taux APD/RNB de la Suisse de 0,5% jusqu'en 2015.

Entre 2016 et 2018, les moyens du SECO ont diminué suite aux mesures d'économie de la Confédération.

L'augmentation en 2022 est liée aux crédits supplémentaires approuvés par le Parlement en réponse à la guerre en Ukraine.
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Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient

Afrique subsaharienne

Asie

Amérique latine

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La coopération suisse avec l’Est soutient les pays des Balkans occidentaux, de l’Europe de l’Est et du Caucase du Sud dans leurs efforts pour mettre en place une économie sociale de marché et renforcer la démocratie et de l’état de droit.

En Afrique du Nord, l’engagement de la Suisse vise à contribuer à une région plus inclusive, prospère et pacifique.

Au Moyen-Orient, la DDC s’emploie à améliorer la protection des réfugiés et des personnes dans le besoin et leur accès aux services essentiels, ainsi qu’à assurer une gestion durable de l’eau.
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La coopération internationale de la Suisse consacre près d’un tiers de ses moyens à l’Afrique subsaharienne.

L’accent de la coopération au développement est placé sur l’accès des populations défavorisées aux prestations sociales de base (santé, éducation), aux infrastructures (eau), à l’emploi et aux revenus, ainsi qu’à une croissance durable.

L'aide humanitaire met en œuvre des programmes dans la Corne de l'Afrique, au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique australe. Elle est active dans différents domaines tels que le renforcement de la résilience aux effets de la sécheresse, la protection des civils dans les conflits armés, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau et à l'assainissement.
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A travers l’aide à la transition en faveur des pays d’Asie centrale, la Suisse soutient la gestion régionale et nationale de l'eau, le développement du secteur privé ainsi que les réformes du secteur public et du système de santé.

Les activités de la DDC en Asie de l’Est et du Sud se concentre sur des pays et régions affichant des taux de pauvreté multidimensionnelle encore très élevés, par exemple en termes de revenu, de sécurité ou d’accès limité aux services de base.

La coopération au développement économique du SECO apporte un soutien au Vietnam sur la voie d’une croissance durable et portée par le marché. Les activités en Indonésie contribuent à surmonter les défis en matière de développement durable et à rendre son économie plus compétitive, résiliente, équitable et efficiente dans l’utilisation des ressources.
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En Amérique centrale, la DDC œuvre en faveur de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme, pour un développement économique inclusif et en faveur de l’adaptation au changement climatique et de la gestion de risques des désastres. Après 40 ans de coopération internationale fructueuse, la coopération bilatérale suisse se retirera de la région fin 2024. D’ici là, la Suisse s’engage à consolider les résultats obtenus et mettre en œuvre un désengagement responsable et digne.

Au Pérou, le SECO soutient principalement le développement des structures économiques, la compétitivité du secteur privé et l’accès aux services publics. En Colombie, où certaines régions du pays sont toujours fortement touchées par la présence de groupes armés et du crime organisé, le SECO crée des perspectives économiques et contribue ainsi à une paix durable.
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Les femmes souffrent tout particulièrement de la crise actuelle en Afghanistan. Pour cette raison, la DDC tient compte, encore plus que par le passé, des conditions de vie difficiles des femmes et des filles. Par exemple, par l’entremise d’ONU Femmes, elle soutient des organisations de femmes actives sur place.
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L’Afghanistan traverse actuellement l’une des plus graves crises humanitaires au monde. Près de la moitié de la population afghane souffre de malnutrition, et ce chiffre est à la hausse. Un nombre record de 24,4 millions de personnes ont eu besoin d’aide humanitaire et de protection en 2022, soit 6 millions de plus que l’année précédente. Selon les estimations, 28 millions de personnes seront affectées en 2023.
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Pendant ce temps, les talibans restreignent toujours davantage les droits fondamentaux. Depuis qu’ils ont pris le pouvoir en Afghanistan en 2021, ils ont promulgué de nombreux décrets qui affectent en particulier les femmes. Celles-ci sont limitées dans leurs déplacements, ne peuvent pas fréquenter l’école secondaire et doivent porter le voile intégral. La décision prise en décembre 2022 d’interdire aux femmes de travailler dans les organisations non gouvernementales (ONG) pousse les travailleuses concernées à la ruine et remet totalement en question le travail de nombreuses ONG.
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Malgré les conditions extrêmement précaires, la Suisse reste active dans le pays, engagée et solidaire avec la population afghane. Après la prise de pouvoir par les talibans, la DDC a immédiatement adapté son programme à la nouvelle situation et assure ainsi la poursuite de l’aide de manière pragmatique. Elle dispose à cet effet d’un montant de 30 millions de dollars. La DDC contribue à faire respecter les droits de l’homme et à couvrir les besoins de base. Les priorités du programme sont:
  • les droits de l’homme
  • les besoins élémentaires
  • la sécurité alimentaire
  • l’éducation de base
  • l’agriculture

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Le bureau de coopération suisse à Kaboul a été temporairement fermé suite à la prise de pouvoir des talibans en août 2021. L’équipe a été intégrée temporairement dans l’Ambassade de Suisse à Islamabad jusqu’à ce qu’un retour en Afghanistan soit envisageable. La DDC effectue régulièrement des visites auprès de ses partenaires en Afghanistan.
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La crise qui frappe l’Afghanistan à plusieurs niveaux continue non seulement de déstabiliser le pays, mais elle a également des répercussions sur l’ensemble de la région et même sur les pays occidentaux. Ainsi, avec plus de 7000 demandes, l’Afghanistan était en 2022 une nouvelle fois le principal pays d’origine des requérants d’asile en Suisse.
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En matière de migration, la Suisse s’engage au niveau régional dans le cadre de la stratégie de recherche de solutions pour les réfugiés afghans (SSAR). Elle est membre du groupe central de cette initiative qui soutient, en collaboration avec l’ONU, la gestion de la crise des réfugiés par l’Iran et le Pakistan, pays voisins de l’Afghanistan. Concrètement, la DDC participe à un projet du HCR en faveur des réfugiés afghans au Pakistan.

Informations complémentaires:
Site web DFAE: «La Suisse n’abandonne pas les populations à leur sort»
Site web DDC: Afghanistan




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La violence fondée sur le genre (VFG) est l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues et sape tous les efforts menés pour faire progresser l’égalité des genres. Au niveau mondial, une femme sur trois a subi des violences physiques ou sexuelles à un moment donné de sa vie. Dans les contextes humanitaires, la VFG est la violation la plus courante des droits de l’homme, qui touche jusqu’à 70% des femmes et des filles. Dans les conflits armés, les violences sexuelles sont souvent utilisées comme tactique de guerre, visant principalement, mais pas exclusivement, les femmes et les filles.
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La prévalence des violences sexuelles liées au conflit en République démocratique du Congo a eu un impact énorme sur les rescapés. Les hommes qui n’ont pas été en mesure de protéger les femmes et les filles de leur famille les rejettent fréquemment parce qu’ils ont honte et sont inquiets pour la réputation de la famille, et ils se livrent souvent eux-mêmes à des actes de violence. Les hommes qui sont activement engagés dans des conflits font usage de la violence en raison de leur propre détresse psychosociale et de leurs traumatismes. Le statut inférieur des femmes et des filles dans la société congolaise et l’inégalité des relations de pouvoir entre les hommes et les femmes favorisent le recours à la violence.
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La DDC soutient le projet intitulé «Men Combat Sexual and Gender-Based Violence (SGBV) against Women (Tupiganishe Ujeuri)» (Les hommes luttent contre les violences sexuelles et fondées sur le genre), qui vise à éviter la perpétuation des violences et des traumatismes et à s’attaquer aux causes sous-jacentes des inégalités de genre.
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L’objectif du projet est d’aider les rescapés de violences sexuelles et fondées sur le genre, principalement des femmes et des filles, à surmonter leur traumatisme et à reprendre le contrôle de leur vie, tout en améliorant leur statut au sein de leur famille et de leur communauté. À cette fin, les hommes touchés par un conflit armé bénéficient également d’un soutien psychosocial et de conseils en groupe. Avec les femmes, ils réfléchissent et travaillent sur le traumatisme de la guerre et commencent à développer des attitudes positives à l’égard des femmes de leur foyer et de leur communauté.
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Le projet soutient les soins médicaux, l’aide thérapeutique et les conseils juridiques fournis aux femmes et aux filles victimes de violences sexuelles et fondées sur le genre dans cette région en proie à un conflit. Il fait également participer des hommes qui ont eux-mêmes subi ou commis des violences, et aide à mettre en place des structures de solidarité au sein de la communauté.
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Lors de discussions de groupe, les hommes apprennent à identifier les causes et les effets de leurs actions et à travailler ensemble pour changer les normes sociales sous-jacentes. Ils réfléchissent sur les inégalités de genre, sur les rôles et responsabilités de genre, sur les perceptions de la masculinité et sur une gestion plus équilibrée des biens communs et du pouvoir au soin du foyer.
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Le travail psychosocial mené au niveau communautaire non seulement apporte une aide aux rescapés de violences sexuelles et fondées sur le genre, mais contribue également à restaurer les relations endommagées, la confiance et l’entraide mutuelle dans les foyers et communautés touchés par un conflit. Les modèles sociétaux bien établis et les structures patriarcales néfastes qui sapent le tissu social et la résilience des communautés touchées sont abordés ensemble dans un processus de réflexion et de guérison. Cela réduit le risque d’actes de violence au sein de la communauté et aide ses membres à accepter et à surmonter le conflit.
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Les apports d’aide publique au développement (APD) des membres du Comité d’aide au développement (CAD) se sont élevés à 204 milliards USD en 2022. La Suisse se place à la 9ème position dans le classement comparant l’APD des pays membres du CAD en pour cent de leur revenu national brut (RNB). Cinq pays (Le Luxembourg, la Suède, la Norvège, l’Allemagne et le Danemark) sont dans la cible de l’objectif établi par les Nations Unies, qui vise à ce que les montants investis dans l’APD atteignent 0,7% du RNB.

En termes de volume financier, les plus grands contributeurs sont les États-Unis, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et la France. La Suisse se situe à la 11ème place du classement en montants absolus.
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La croissance jusqu'en 2015 des moyens destinés à la coopération internationale a permis d'atteindre dès cette année l'objectif fixé par le Parlement d'un taux APD/RNB de 0,5%. Après 2016, l'APD a diminué en raison de la baisse des coûts d'asile et des mesures d'économie dans les crédits de la coopération internationale. En relation avec les moyens supplémentaires octroyés pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la crise humanitaire en Afghanistan, l'APD croît à nouveau dès 2020.

En 2022, la forte hausse des coûts liés à l’accueil des requérants d’asile en Suisse consécutive à la guerre en Ukraine entraîne une augmentation de l'APD, bien que parallèlement les moyens à disposition de la coopération internationale diminuent.

La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO représentait ces dernières années en moyenne 80% de l'APD totale. En 2022, cette part chute à 63%.
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L'APD multilatérale comprend les contributions générales versées par la DDC et par d'autres offices fédéraux à des organismes de développement internationaux. Les institutions financières internationales (IFI), dont l'association internationale de développement (IDA), sont les principales bénéficiaires de l'APD multilatérale, suivies par les agences des Nations Unies et enfin par d'autres organisations internationales.

Au cours des quinze dernières années, la part de l'APD multilatérale était demeurée relativement stable, représentant entre 20% et 25% de l'APD totale. En 2022, cette proportion tombe exceptionnellement à 18% suite, d'une part, à l'augmentation de l'APD bilatérale consécutive à la guerre en Ukraine et, d'autre part, à une diminution relative des contributions multilatérales.

Les contributions aux organisations non gouvernementales internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, sont considérées comme de l'APD bilatérale (et non multilatérale).
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Le Pakistan a connu l’une des pires catastrophes de son histoire. Fin août 2022, une mousson exceptionnelle a inondé une grande partie du pays qui est restée sous l’eau durant plusieurs semaines. Les autorités pakistanaises ont lancé un appel à l’aide internationale. La DDC y a répondu rapidement en déployant des membres du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) dans la vallée du Swat au nord-ouest du pays. Ceux-ci ont réparé 11 écoles, 8 ponts suspendus et 16 systèmes de distribution d’eau.
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Au Pakistan, les inondations ont affecté plus de 33 millions de personnes dont 1'500 sont décédées. Les dégâts ont été importants et de nombreuses infrastructures et habitations ont été détruites. La perte des récoltes et l’impossibilité de cultiver des terres complètement inondées ont constitué une source de préoccupation majeure sur le plan de la sécurité alimentaire. Le risque de transmission de maladies liées à l’eau était également élevé.
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Dès les premières crues en août 2022, les autorités pakistanaises ont très vite organisé les opérations de secours. Face à l’ampleur de la catastrophe, elles ont lancé un appel à l’aide internationale. La DDC a immédiatement réagi en déployant un premier détachement du CSA à Mingora dans la vallée de Swat.
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En moins de 3 mois, les équipes du CSA ont réparé 11 écoles et 8 ponts suspendus pour permettre aux habitants et aux enfants de la vallée de retrouver un accès aux marchés locaux et aux écoles. Le CSA a réhabilité 16 systèmes de distribution d’eau et mis en place des programmes de travaux rémunérés (Cash for Work) pour mobiliser la main d’œuvre locale afin de débarrasser les routes des débris, de la boue et d’autres obstacles. Les communautés locales ont été impliquées dans la conception et la réalisation de l’ensemble de ces activités qui ont bénéficié à plus de 30'000 personnes.
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La vallée de Swat est une région que la DDC connaît bien pour y avoir déjà mené plusieurs projets. En effet, le Pakistan figurait parmi les pays prioritaires de la DDC jusqu’en 2020, année durant laquelle celle-ci a mis un terme à un engagement d’un demi-siècle. Les écoles qu’elle avait reconstruites après les terribles inondations de 2010 ont toutes bien résisté aux récentes crues.
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Au total, la DDC a alloué 3 millions de francs pour répondre aux conséquences de cette catastrophe qui a frappé le Pakistan. Deux millions de francs ont permis de soutenir les activités de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre de l’appel d’urgence lancé par les Nations Unies. L’OIM était active dans les provinces du sud du pays, particulièrement affectées par la catastrophe. En outre, 200'000 francs ont été octroyés à l’ONG Helvetas qui menait des projets dans les domaines de l’eau potable, la distribution de nourriture et de médicaments, ainsi que du matériel de première nécessité dans la province du Khyber Pakhtunkhwa au nord-ouest du pays. Le reste de l’enveloppe a couvert les activités menées par la DDC.
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En Haïti, les inégalités de genre sont importantes. Les femmes ont peu accès aux ressources et ne bénéficient pas des mêmes opportunitésque les hommes.

Pourtant, les femmes haïtiennes peuvent fortement contribuer au développement du pays, que ce soit au niveau individuel ou collectif. La coopération suisse les soutient ainsi à travers plusieurs programmes et projets, qui visent par exemple à accompagner les femmes dans le lancement d’activités génératrices de revenus, dans l’épargne active ou dans la formation professionnelle.
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Dans les zones rurales, les femmes ont très peu accès aux moyens de production. Grâce au soutien du programme PAGAI de la DDC, les femmes développent des activités pour générer des revenus, comme la vente de produits maraîchers issus de leur jardin familial. Elles mettent sur pied des systèmes d’épargne et investissent dans des achats de bétail, qu’elles peuvent vendre au besoin. Elles font aussi mieux entendre leurs voix à la maison et dans les organes associatifs
Une participante du programme PAGAI raconte : «Depuis la formation, mon mari participe à la lessive et à la préparation des repas. Quand je reviens du marché où j’ai vendu nos produits, il ne me questionne plus sur le prix de vente de chaque produit».
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Dans le sud-est du pays, le programme PROMES, porté par l’ONG haïtienne Fonkoze, permet de renforcer la capacité des personnes à faire face au quotidien et d’accroître leur résilience aux catastrophes naturelles. Grâce à un programme de 18 mois, les femmes sortent de la pauvreté extrême. Quand il y a un conjoint, différentes activités destinées à tous les membres de la famille sont organisées. Des ateliers sur la masculinité positive leur sont proposés. Ceci permet de réduire les tensions et les violences intrafamiliales.
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Plusieurs programmes favorisent l’inclusion des femmes dans les corps de métiers où elles sont peu représentées. Ils sont axés sur la formation, aux métiers de la construction notamment, ainsi que sur le soutien à l’entreprenariat. Dans le cadre du programme SQUAT, au moins 30% de femmes sont inclues dans les formations à des métiers qui leurs permettront d’être intégrées dans le marché du travail et de générer des revenus. En 2022, plus de 400 artisanes ont pu obtenir un certificat reconnu par l’État. Quelque 150 projets innovants, dont un peu plus de la moitié sont portés par des femmes, ont pu bénéficier de 180 heures de conseil et d’accompagnement en entreprenariat.
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La promotion de la gouvernance locale est une priorité de la coopération suisse en Haïti. À cet égard, le rôle des mairesses est primordial et les partenariats noués dans les municipalités ont permis de renforcer le personnel municipal, La coopération suisse travaille également en bonne collaboration avec la Fédération nationale des femmes d’Haïti, une structure étatique regroupant les mairesses des différentes municipalités du pays.
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Une perspective genre est appliquée à l’ensemble des programmes de la DDC en Haïti, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de la formation professionnelle, de la protection sociale, de la prévention des risques et catastrophes ou de la gouvernance. La dimension genre est encore plus marquée dans les projets de petite envergure, comme les activités artistiques ou la protection des droits de l’homme. Les violences fondées sur le genre et la discrimination en raison de l’orientation sexuelle sont des fléaux en Haïti. Plusieurs projets qui les combattent ont été soutenus. Ce travail au plus proche de la population est porté par de petites et courageuses organisations haïtiennes actives dans des zones souvent difficiles d’accès.

Informations complémentaires:
Site web DDC: Haïti
Site web DDC (fr): Programme d’Appui à la Production Agricole en Haïti (PAPAH)
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Les technologies numériques transforment en profondeur les économies, les sociétés et presque tous les aspects de la vie des gens. Elles offrent de formidables opportunités d’accélérer les progrès en vue de la réalisation des objectifs de développement durable. Cependant, la fracture numérique représente aujourd'hui le nouveau visage de l’inégalité, avec une hausse des discriminations existantes en matière d’accès, de pouvoir et de formes d’exclusion.
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Pour exploiter le gigantesque potentiel de la numérisation en matière de développement sans laisser personne de côté, la transformation numérique doit être conçue et mise en œuvre de manière réfléchie, en plaçant les personnes et les droits de l’homme au centre des préoccupations. Cet objectif est celui que poursuit le PNUD ; la Suisse soutient par des contributions les activités que cette agence des Nations Unies mène dans le monde entier.
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Le PNUD répond aux pays qui sollicitent une assistance en leurs fournissant des conseils sur leur stratégie et leur cadre de gouvernance numériques au niveau de l’infrastructure publique, des solutions inclusives et des aptitudes à se servir des outils numériques. Il propose notamment l’évaluation de la préparation numérique (DRA), qui adopte une approche globale de la société pour planifier et organiser la transformation numérique, afin de mettre en place des stratégies plus inclusives et équitables. En Mauritanie, la DRA a contribué à la création de la première agence gouvernementale pour la transformation numérique.
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En 2022, le PNUD a soutenu plus de 30 pays sur certains aspects de leurs stratégies numériques nationales, en aidant les gouvernements à concevoir et à mettre en œuvre des stratégies globales et en renforçant la résilience et l’inclusion des institutions publiques grâce aux technologies numériques et à la numérisation.
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Cet engagement démontre que la transformation numérique peut promouvoir un développement plus durable et inclusif en matière de services publics, de développement économique, de renforcement de la résilience et d’adaptation aux changements climatiques. Au Bangladesh, par exemple, le PNUD a soutenu le programme phare Digital Bangladesh du gouvernement afin d’améliorer l’accès aux services publics par un réseau de plus de 5800 centres numériques. Grâce à ce modèle de distribution, les personnes parcourent au plus 4 km pour accéder aux services de base.
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En Ukraine, le PNUD participe au maintien des services essentiels de l’État, notamment en soutenant le Ministère de la transformation numérique afin d'améliorer l'efficacité des plateformes et des processus destinés à fournir des prestations numériques en temps de guerre. Il a notamment soutenu la conception du portail et de l’application Diia, au moyen desquels les Ukrainiens peuvent solliciter une aide financière. En février 2023, 1,4 million de personnes déplacées en Ukraine s’étaient inscrites et avaient demandé une aide mensuelle par ce moyen de dernier recours.
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En Inde, le PNUD a soutenu la mise en œuvre par le gouvernement de CoWIN, le réseau de la campagne nationale de vaccination contre le COVID-19, l’une des plus importantes au monde. Lancée en janvier 2021, cette plateforme ouverte et inclusive vise la vaccination universelle et permet de suivre les taux d’utilisation, de couverture et de gaspillage des vaccins dans l’ensemble du système. CoWIN a obtenu d’excellents résultats, puisqu’il a permis d’enregistrer 1,1 milliard de personnes pour recevoir le vaccin et de délivrer 2,04 milliards de doses, ce qui fait qu’en juillet 2022, plus de 855 millions de personnes étaient complètement vaccinées (deux doses).  

Informations complémentaires sur le site web du PNUD:
Stratégie numérique du PNUD pour 2022-2025
Un soutien numérique vital pour les Ukrainiens en déplacement
Digital solutions for improved vaccine access (en)







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En juillet 2022, les représentants de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l’Ouzbékistan, de la Pologne, de la Serbie, du Tadjikistan, du Turkménistan et de la Suisse se sont réunis à Bad Ragaz pour célébrer les 30 ans du groupe de vote au sein des institutions de Bretton Woods et discuter de leur coopération future. Les institutions dites de Bretton Woods sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
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Outre les défis économiques et sociaux liés à l’agression russe en Ukraine, les membres du groupe de vote ont parlé de sécurité énergétique et alimentaire, de stabilité économique et de changement climatique, autant de thèmes d’actualité pour tous.
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Dans le cadre d’un séminaire, les participants ont présenté des exemples concrets illustrant leur manière de gérer les risques et opportunités d’ordre économique, sociétal, environnemental et financier. La Suisse a par ailleurs souligné le rôle déterminant de la Banque mondiale et du FMI pour aider les pays à atteindre les objectifs de développement de l’Agenda 2030 et de l’Accord de Paris sur le climat.
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Ces 30 dernières années, les pays du groupe de vote ont tissé des relations de confiance qui facilitent considérablement leur collaboration, comme l’a montré la réunion de Bad Ragaz. Louée par l’ensemble des membres pour son travail à la tête du groupe, la Suisse peut également aborder des sujets comme la bonne gouvernance ou la transition énergétique durable.
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En 2000, le gouvernement tanzanien a créé le Fonds d’action sociale de Tanzanie (TASAF), un mécanisme de protection sociale qui vise à réduire l’extrême pauvreté et à prévenir les rechutes dans la pauvreté. Ses principaux instruments sont les transferts d’argent, le financement de travaux publics et l’amélioration des moyens de subsistance. La contribution suisse au TASAF bénéficie à environ 100’000 personnes.
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Le TASAF contribue à l’amélioration des moyens de subsistance et à l’augmentation des revenus des ménages, de l’épargne, du patrimoine et des investissements des communautés. Dans les zones reculées, le TASAF finance également le développement d’infrastructures (par exemple dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’eau) dans le cadre de son programme de travaux publics.
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Ce programme contribue à la mise en place de solutions de paiement électronique dans tout le pays. Les transferts d’argent, par exemple pour l’éducation des enfants, ainsi que les contributions aux moyens de subsistance sont de plus en plus souvent versés aux bénéficiaires par voie électronique, sur leur portefeuille mobile ou leur compte bancaire.

Outre la gestion des prestations en espèces, le programme s’assure que les soins de santé et l’éducation dispensés aux enfants dans les ménages bénéficiaires soient conformes à la législation, ce qui a des retombées positives sur l’éducation des enfants et permet aux familles de vivre de manière indépendante sans que leurs enfants soient obligés de travailler. Les enfants ont ainsi la possibilité d'aller à l'école. Le taux de scolarisation est passé de 70% à 79% et, dans le même temps, le temps de travail moyen des enfants a diminué de 19 heures par semaine.
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Le programme se concentre sur l’amélioration des moyens de subsistance des bénéficiaires, en leur permettant d’être économiquement actifs afin qu’ils puissent sortir du programme.

Pour ce faire, l’accès aux services financiers et le développement des petites entreprises sont encouragés. Les groupes de soutien à l’épargne et à l’investissement aident les personnes à faire face à leurs dépenses quotidiennes et à gérer leur propre entreprise. Jusqu’à présent, plus de 30’000 groupes d’épargne comptant plus de 400’000 membres ont été mobilisés. Ceux-ci bénéficient d’une formation et d’un accompagnement professionnel.
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Dans le cadre de ce processus, la Suisse soutient 200 bénéficiaires au sein des districts de Kilosa, Misungwi, Singida et Pemba. Grâce aux enseignements tirés de la pratique, le projet sera encore étendu.
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En 2021/22, le programme a touché plus de 1,3 million de ménages (55,7 % de femmes). Il a un impact significatif sur le rôle des femmes dans la prise de décision concernant l’utilisation des revenus et les questions de santé et d’éducation des enfants. Le paiement de la pension d’invalidité introduite a bénéficié à environ 100’000 ménages.
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Depuis le début du programme, le taux d’épargne des ménages a augmenté de près de 4% et le nombre d’indépendants en dehors du secteur agricole de 4,3 %.

Informations complémentaires:
Site web DDC: Tanzanie
Site web DDC: Tanzania Social Action Fund (en)

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Les hôpitaux pédiatriques Kantha Bopha, fondés par le docteur Beat Richner, ont contribué de manière déterminante à l’amélioration du système de santé au Cambodge. Ces hôpitaux soutenus par la DDC ont célébré leur 30e anniversaire en 2022. La DDC prolonge son engagement jusqu’en 2027.
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En 1992, le pédiatre Beat Richner a quitté son cabinet médical pour reconstruire l’hôpital pédiatrique détruit de Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Dans les années qui ont suivi, sa fondation Kinderspital Kantha Bopha a mis sur pied, avec le soutien financier de la DDC, quatre autres hôpitaux pour enfants de renommée mondiale.
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Les cinq hôpitaux soignent actuellement plus de 80% de tous les enfants gravement malades ou blessés du pays et emploient 2500 Cambodgiennes et Cambodgiens. «Les établissements Kantha Bopha, qui sont aujourd’hui des hôpitaux universitaires publics, représentent une composante essentielle du système de santé cambodgien. Il s’agit là d’une étape majeure en matière de développement», a déclaré la directrice de la DDC Patricia Danzi lors de la signature de la convention de contribution avec le président de la fondation Kinderspital Kantha Bopha, le docteur Philip Robinson.
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Les hôpitaux ont mis au point un modèle éprouvé de soins pédiatriques ambulatoires ou stationnaires hautement spécialisés capable de prendre en charge plus d’un million de patients par an. Plus de 20 000 bébés naissent chaque année dans la maternité de Siem Reap.
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La DDC et la fondation Kantha Bopha ont réalisé de nombreux projets ensemble. Au cours des douze dernières années, le taux de mortalité néonatale au Cambodge a par exemple diminué de 70% pour atteindre huit décès pour mille naissances vivantes; le taux de mortalité infantile a baissé de 73% sur la même période et le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans de 70%.
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«Après 30 années d’un partenariat fructueux, nous voulons en faire encore davantage au cours des cinq prochaines années», déclare Patricia Danzi. La Suisse va verser à la fondation une ultime contribution de 3,5 millions de francs annuels d’ici à fin 2027. Au cours des cinq prochaines années, la DDC va collaborer étroitement avec cette institution pour continuer à renforcer la viabilité financière des hôpitaux Kantha Bopha.
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«Nous sommes très reconnaissants du soutien que nous apporte la DDC depuis de longues années», a déclaré le docteur Philip Robinson, président du conseil d’administration de la fondation Kantha Bopha. Cette contribution va nous permettre de continuer à pérenniser le financement des hôpitaux. Grâce aux efforts investis par les autorités cambodgiennes et à l’importante communauté de donateurs en Suisse, nous pouvons assurer le bon fonctionnement de nos établissements sur le long terme et offrir aux enfants et aux mères les soins médicaux appropriés».

Dr. Philip Robinson (2ième à droite)
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La DDC prolongera sa collaboration avec la fondation Kantha Bopha et le gouvernement cambodgien afin de mieux intégrer les cinq hôpitaux dans le secteur de la santé, notamment par leur rattachement au système de sécurité sociale actuellement en préparation.

Informations complémentaires:
Site web DDC: Région du Mékong
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Les phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, sécheresses, vagues de chaleur, tempêtes) ont de graves répercussions sur la vie et le bien-être des personnes, et entraînent des pertes économiques se chiffrant en centaines de milliards de dollars. Le changement climatique anthropique, avec des phénomènes extrêmes plus intenses et fréquents, a des effets délétères de grande ampleur sur la nature et les populations, les plus vulnérables étant les plus touchées.
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Les systèmes d’alerte précoce (SAP) constituent une mesure d’adaptation au climat éprouvée, efficace et réalisable, qui permet de sauver des vies et de décupler le retour sur investissement. Mais un tiers de la population mondiale n’en profite pas, principalement dans les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID). Les SAP, les services climatiques et la gestion des risques de catastrophe constituent des outils d’adaptation interdisciplinaires essentiels qui, une fois combinés, renforcent les avantages des autres mesures d’adaptation.
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L’adaptation aux risques météorologiques et climatiques nécessite de toute urgence des SAP et des plans de préparation et de réaction. Mais de nombreux pays en développement ne sont pas en mesure de répondre à cette demande. Lancée en 2015, l’initiative sur les risques climatiques et les systèmes d’alerte précoce CREWS est un mécanisme innovant de financement commun visant à soutenir les PMA et les PEID dans la mise en place de SAP multirisques garantissant une action rapide. Objectif: s’adapter à l’augmentation des risques météorologiques et climatiques et réduire efficacement les effets néfastes potentiels.
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La Suisse soutient les pays les plus touchés par le changement climatique en participant activement à l’initiative CREWS. Les partenaires de mise en œuvre de l’initiative (OMM, Banque mondiale/GFDRR et UNDRR) fournissent conjointement, dans le cadre de projets régionaux et nationaux, des services d’analyse et de conseil, une assistance technique, un renforcement des capacités et un soutien opérationnel. L’expertise combinée de la DDC et de MétéoSuisse augmente l’impact et la durabilité de CREWS.
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Depuis 2016, CREWS a aidé 74 PMA et PEID à développer des SAP à travers des projets nationaux et régionaux. Au Burkina Faso, CREWS permet de diffuser chaque jour à la radio des avis météorologiques détaillés, très utiles aux petits exploitants ruraux du nord du pays. Quelque 80% des 22 millions d’habitants travaillent dans le secteur agricole et bénéficient ainsi d’un meilleur accès aux SAP. Le projet comprend également un système d’alerte en cas de tempêtes de sable et de poussière, qui couvre le Burkina Faso, le Sénégal, le Tchad, le Mali, le Niger, le Cap-Vert et la Mauritanie.
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Au moins huit agriculteurs formés sur dix s’appuient désormais sur les prévisions diffusées par la radio communautaire pour décider du type de culture, du meilleur emplacement ainsi que de la date des semis, des plantations, de la fertilisation, de l’irrigation et de la récolte. Principaux résultats: beaucoup moins de pertes, des coûts plus bas, de meilleurs rendements et une augmentation moyenne des revenus de 267% sur deux ans.
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En 2022, les Nations Unies ont lancé l’initiative Alertes précoces pour tous, avec pour ambition de doter l’ensemble de la population mondiale de SAP dans un délai de cinq ans. Le plan d’action comprend un nouveau cadre développé par CREWS et le Fonds vert pour le climat permettant de débloquer des ressources supplémentaires. CREWS est largement reconnu comme un mécanisme clé pour aider les PMA et les PEID à atteindre les objectifs de l’initiative lancée par les Nations Unies.

Informations complémentaires:
Site web CREWS (en)
Site web UNDRR (en)
Site web GFDRR (en)
Site web WMO (en)
Site web WMO: Early Warnings for All (en)


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Début mars 2022, Patricia Danzi, directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC), et l’ambassadeur Dominique Paravicini, chef de la Coopération et développement économiques du SECO, se sont rendus en Ouzbékistan et au Kirghizistan. Ils ont lancé à cette occasion un nouveau programme de coopération régionale 2022-2026. De tels voyages de service constituent aussi une belle opportunité de procéder à l’analyse et au réexamen des approches adoptées.
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Les processus lancés il y a 30 ans prennent du temps à se concrétiser et exigent un changement de mentalité. La réussite de l’engagement suisse repose sur l’instauration et le maintien de relations de confiance ainsi que sur l’échange et l’apprentissage entre personnes partageant la même optique. Les pays d’Asie centrale ont une histoire commune et sont encore aujourd’hui confrontés à des défis similaires.
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Sur le plan géopolitique, les pays d’Asie centrale, coincés entre l’ours russe et le dragon chinois , sont passés maîtres dans l’art de maintenir l’équilibre entre ces deux grandes puissances. La proximité de la Russie est manifeste à bien des égards dans ces États post-soviétiques. La langue russe y est omniprésente, et de nombreux citoyens possèdent un passeport russe. La main-d’œuvre émigrée et les transferts effectués par les migrants vers leur pays d’origine représentent jusqu’à 30 %  du produit intérieur brut.
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La Suisse gère un portefeuille diversifié en Asie centrale. Par ailleurs, elle représente les pays de la région dans un groupe de vote commun auprès des institutions de Bretton Woods, à savoir la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. D’où la relation spéciale que la Suisse a développée en tant que partenaire au cours des 30 dernières années.
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L’apport de la Suisse est par exemple perceptible dans les régions montagneuses du Kirghizistan, où les guides de montagne, les moniteurs de ski et les prestataires touristiques ne tarissent pas d’éloges sur Pontresina ou Arosa, où ils ont pu se former et envisager des projets avec le soutien de la coopération suisse au développement.
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La Conférence internationale sur l’eau qui s’est tenue en juin 2022 au Tadjikistan a été une occasion supplémentaire de commémorer ce trentième anniversaire. La diplomatie de l’eau est un élément important de la coopération au développement entre la Suisse et les pays d’Asie centrale. La Suisse poursuit en Asie centrale le programme Eau et énergie, en encourageant l’aménagement de certains bassins fluviaux ainsi que l’introduction du principe de la gestion intégrée des ressources en eau dans la législation nationale.
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La Suisse entend poursuivre son engagement dans la région. Il convient d’adapter en permanence la coopération aux besoins sur place, comme nous le rappelle en ce moment la crise ukrainienne : le développement économique, la gouvernance et les questions climatiques sont des thèmes qui prendront encore plus d’importance. Les processus de réforme nécessaires à cet effet joueront un rôle fondamental. La Suisse veut continuer à épauler les pays dans leur développement économique et politique.
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La Corne de l’Afrique fait face à l’une des plus graves et des plus longues sécheresses de l’histoire récente. Plus de 36 millions de personnes sont touchées, dont 23 millions en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Les cultures vivrières et fourragères sont perdues et des millions d’animaux d’élevage ont péri.

De plus, les conflits locaux, la détérioration de la situation économique – reprise post-Covid difficile, guerre en Ukraine, forte hausse de l’inflation – exacerbent la crise.
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Les femmes, les enfants ainsi que les minorités sont particulièrement affectés par la crise alimentaire. Ils sont davantage confrontés aux risques de violences sexuelles, d’abus et de négligence.
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Pour atténuer l’impact de la crise et s’attaquer aux facteurs sous-jacents – la pauvreté, les conflits, la crise climatique –, la Suisse a renforcé notamment son appui au programme visant à promouvoir la résilience en Somalie (SomRep).
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Le programme SomRep joue un rôle clef dans le renforcement de la résilience des communautés pastorales en Somalie face aux chocs climatiques. Il vise en particulier à renforcer les capacités locales, diversifier les moyens de subsistance et développer des systèmes d’alerte précoce pour les sécheresses. SomRep a permis d’améliorer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Plus de 100’000 personnes touchées par la sécheresse en Somalie ont pu être ainsi soutenues en 2022.
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Conçu selon l’approche dite du «nexus», le programme SomRep peut passer d’initiatives de développement à long terme à des interventions d’urgence.

Pour les situations d’urgence, il utilise des fonds disponibles dans ce que l’on appelle des «fonds de prévoyance» (contingency funds). Ces fonds peuvent être rapidement débloqués pour sauver des vies et couvrir des besoins élémentaires et immédiats tout en préservant les acquis du développement.
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Somrep a mobilisé ces fonds dans le cadre d’épisodes de sécheresse notamment pour la remise en état de l’infrastructure (p. ex. puits d’eau, enclos à bétail, sites de production de fourrage), l’approvisionnement en eau potable et la distribution de produits non alimentaires (matériel d’hygiène, médicaments, moustiquaires, vêtements).
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Instrument innovant de l’approche «nexus», les fonds de prévoyance sont surtout utilisés dans les contextes fragiles marqués par de multiples crises de différentes natures (conflits armés, crises climatiques, etc.).

Informations complémentaires:
Site web DDC: Corne de l’Afrique (Somalie, Éthiopie, Kenya)
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Protéger le climat commence au quotidien : l’ONG suisse Action de carême, une organisation partenaire de la DDC, encourage la construction de fourneaux efficaces dans les régions rurales du Kenya et contribue ainsi à la lutte contre la faim.
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La mise en œuvre de la coopération internationale de la Suisse et de l’Agenda 2030 passe par une coopération efficace et efficiente entre les acteurs étatiques et non étatiques. La DDC soutient à cet effet des programmes internationaux d’ONG suisses. Elle finance actuellement 27 partenariats avec des ONG suisses, des alliances d’ONG, des associations faîtières et des fédérations grâce à des contributions de programme d’un montant annuel de quelque 135 millions de francs suisses. Cette approche crée des synergies et des effets multiplicateurs et renforce la société civile dans les pays partenaires.
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En tant qu’organisation partenaire de la DDC, Action de carême soutient de nombreux projets dans le monde qui visent à la fois à renforcer la société civile locale, à promouvoir l’égalité entre hommes et femmes et à lutter contre la faim et le changement climatique. Le projet que mène cette ONG dans des régions reculées du centre et du sud du Kenya favorise la diffusion de technologies de cuisson efficaces sur le plan énergétique et abordables. Il réduit ainsi la consommation d’énergie et les pressions exercées sur l’environnement dans les régions concernées, tout en y créant des emplois pour les hommes et les femmes.
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Dans les zones rurales, les ménages cuisinent traditionnellement sur un foyer ouvert à trois pierres : une technique inefficace qui a de graves répercussions sur l’environnement, la santé et la société. Dotés d’une chambre de combustion fermée, les nouveaux fourneaux maçonnés réduisent de près de la moitié la consommation de bois de chauffage. Comme la biomasse représente 90 % de la consommation d’énergie en milieu rural, le potentiel économique, social et environnemental du projet est considérable. Plus de 28 000 fourneaux économiques ont été installés en l’espace de neuf ans, ce qui a permis d’économiser plus de 70 000 tonnes de CO2.
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L’utilisation de ces foyers de cuisson améliorés réduit la demande de bois de chauffage et, avec elle, la surexploitation des arbres et la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, qui touche surtout les femmes et les filles. Les artisans locaux construisent les fourneaux avec des matériaux existant sur place : la plupart des composants, comme des briques en terre cuite, peuvent être achetés pour peu d’argent ou fabriqués par les utilisateurs finaux eux-mêmes. Moyennant des investissements relativement faibles, il est ainsi possible de construire un four robuste et aussi de l’entretenir par la suite. Le projet subventionne la construction de fourneaux pour que les plus démunis puissent eux-aussi bénéficier de cette technologie efficace.
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La mise en place de fourneaux à faible consommation de combustible contribue également à une plus grande égalité, car les habitants des deux sexes peuvent suivre une formation dans le cadre du projet. L’objectif consiste en définitive à assurer aux populations des revenus réguliers. Comme les fourneaux fermés consomment moins de bois que les foyers ouverts, toutes les personnes concernées économisent de l’argent et doivent consacrer moins de temps à la collecte de bois. Les ressources ainsi économisées peuvent être investies dans l’achat de semences, ce qui permet d’augmenter le rendement des récoltes et d’améliorer les conditions de vie de manière générale.
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Le projet de fourneaux est conforme à la politique énergétique du Kenya et il a le soutien de la population : les conditions de vie de toutes les personnes concernées s’améliorent, la société civile est renforcée et les femmes bénéficient de mesures ciblées d’encouragement économique. «Les fourneaux sont plus respectueux de l’environnement et améliorent la qualité de vie des gens», déclare Mary Mulinge, qui construit des fourneaux avec son mari depuis sept ans et qui compte parmi les 177 personnes spécialement formées à ce métier artisanal.

Informations complémentaires:
Site web Action de Carême : Projet de four au Kenya
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Dans les pays les moins avancés (PMA) et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (PRITI), dont la Zambie et le Zimbabwe, les PME jouent un rôle essentiel pour atteindre les ODD. Elles contribuent au développement économique en créant sept emplois sur dix et participent au PIB à hauteur de 40%. Mais bien que les capitaux requis soient relativement modestes, elles rencontrent des difficultés pour trouver des investisseurs.
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Les financements mixtes (blended finance) combinant à la fois fonds de développement publics et capitaux privés devraient en principe permettre de remédier à cette pénurie de moyens. Toutefois, seuls 6% des fonds privés mobilisés par le financement public du développement ont bénéficié aux pays les plus pauvres entre 2012 et 2017.
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Lancé en 2020, le fonds de l’initiative Bamboo-UNCDF pour les pays les moins avancés (BUILD) est un instrument de financement mixte innovant, qui vise à trouver des fonds pour des projets axés sur les ODD dans les PMA et les PRITI. Géré depuis la Suisse par Bamboo Capital Partners (BCP), ce fonds a déjà permis de lever 55 millions USD. Son objectif est de mobiliser 200 millions USD supplémentaires auprès d’investisseurs commerciaux (privés).
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Par ailleurs, il met l’accent, dans tous ses projets, sur l’autonomisation économique des femmes et sur les jeunes. Les fonds seront investis dans quatre secteurs:
  1. sécurité alimentaire, nutrition et agro-industrie
  2. inclusion et innovation financières
  3. économie verte et énergies renouvelables
  4. infrastructures locales
Les montants destinés à chaque secteur varient entre 250’000 et 2,5 millions USD. Le but est d’améliorer la vie de 11 millions de personnes pendant les dix années de fonctionnement du fonds.
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Les investissements sont complétés par des activités de conseil en faveur des PME participantes. L’objectif de la Suisse est de favoriser le développement du secteur privé et de contribuer à la création d’emplois, à l’amélioration des moyens de subsistance et à la gestion durable des ressources naturelles dans les pays en développement. Le soutien aux PME dont les activités contribuent à la réalisation des ODD devrait aider ces dernières à se développer et permettre à une plus grande partie de la population d’accéder à des biens et services abordables.
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La Suisse soutiendra le fonds BUILD au moyen de deux contributions distinctes, mais complémentaires: premièrement, un investissement direct de 5 millions CHF pouvant être déployé à l’échelle mondiale dans les pays et les secteurs présentant le déficit de financement le plus important et, deuxièmement, un investissement indirect de 9 millions CHF effectué par l’intermédiaire d’une contribution au UNCDF, qui sera destinée à des PME en Zambie et au Zimbabwe.
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Le Geneva Technical Hub (GTH), créé en 2021 par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Direction du développement et de la coopération (DDC), a vocation à résoudre des problèmes techniques complexes et à trouver des solutions applicables dans différents contextes en lien avec les réfugiés. Le GTH vise à améliorer le cadre de vie des réfugiés, des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et des communautés d’accueil.
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Le GTH est constitué d'experts du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA), aux compétences humanitaires et techniques, qui interviennent dans les domaines de la réduction des risques de catastrophe, de l’énergie, de l’environnement, du logement, de l’aménagement du territoire, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Le GTH collabore avec l’Institut fédéral suisse pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux (Eawag), les écoles polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et de Zurich (ETHZ) pour le développement d’outils techniques innovants destinés à soutenir le travail du HCR.
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Prévoir des espaces communs adéquats dans les camps de réfugiés est très important pour l’environnement. Cela permet de préserver l’équilibre écologique et de réduire le changement climatique et les risques de catastrophes qui y sont liés. Le GTH, par l’intermédiaire de l’EPFL, a élaboré un guide à l’intention des concepteurs d’espaces. L’aménagement des lieux d’accueil de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, qui repose sur sept principes, permettra une plus grande résilience et favorisera la cohésion sociale.
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En l’absence d’accès aux réseaux électriques nationaux, de nombreux camps de réfugiés et de déplacés internes dépendent de générateurs diesel. Toutefois, le passage aux énergies renouvelables nécessite des données sur la consommation d’énergie, qui sont difficiles à obtenir. Dans le cadre d’un projet pilote réalisé dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya, le GTH a installé deux compteurs intelligents sur des générateurs diesel, permettant un contrôle à distance en temps réel de la consommation de mazout. Les données recueillies permettront de concevoir des systèmes d’énergie renouvelable adaptés aux besoins, qui réduiront l’empreinte environnementale de la consommation d’électricité.
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Les camps de réfugiés sont souvent situés dans des zones où l’eau est rare et où le risque d’une soudaine pénurie est élevé. Dans le nord de l’Ouganda, l’expert du GTH a réalisé une cartographie rapide du potentiel en eaux souterraines qui a permis d’améliorer le taux de réussite des forages, ce qui a ouvert la voie à la transition d’un approvisionnement en eau d’urgence, par exemple au moyen de camions-citernes et de pompes manuelles, vers des systèmes de pompage durables alimentés par l’énergie solaire.
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85% des populations déplacées dans les camps utilisent de la biomasse récoltée de manière non durable, comme le bois de chauffage, pour cuisiner. Cette situation provoque un appauvrissement de la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments, engendre des conflits liés aux ressources naturelles et se répercute négativement sur la sécurité des femmes, des filles et des garçons. Il en résulte également une réduction de la biodiversité et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
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La cuisson solaire, par contre, permet de cuisiner de manière plus propre, plus sûre et plus durable. Le GTH a évalué la technologie et le stade de développement des produits de cuisson à l’énergie solaire et a constaté que plusieurs dispositifs avaient été testés avec succès sur le terrain. D’autres travaux de recherche et activités de sensibilisation seront menés afin que ces produits puissent être viables sur le marché.

Informations complémentaires:
Site web UNHCR: Geneva Technical Hub
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Au Népal, le fonds COVID-19 a été créé pour aider les entreprises à se remettre de la crise économique provoquée par la pandémie. Aujourd’hui, les résultats sont là: les prêts sans intérêts ont permis d’éviter des licenciements, et même de créer de nouveaux emplois.
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Les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) créent des emplois et favorisent le développement, notamment dans les pays du Sud. Le Népal ne fait pas exception: en 2018, on comptait 300’000 entreprises de cette catégorie, qui généraient 22% du PIB et employaient 1,7 million de personnes. Néanmoins la crise liée à la pandémie les a mises en sérieuse difficulté.
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En octobre 2020, la DDC a lancé, en collaboration avec la Société néerlandaise de financement du développement FMO et le gestionnaire de fonds privés One to Watch, un programme de soutien aux MPME par le biais d’un fonds COVID-19. Dans le cadre de cette initiative, cent entreprises ont reçu des prêts sans intérêt de banques privées pendant un an. Quarante entreprises ont en outre bénéficié d’une formation en gestion financière, comptabilité et marketing.
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Naman Care Home est l’une des entreprises bénéficiaires du fonds COVID-19. Il s’agit d’un établissement médico-social créé en 2018 à Katmandou. Pendant la crise liée à la pandémie, les réserves de l’entreprise ont été presque épuisées. Grâce au prêt, Naman Care Home a pu garantir la qualité des soins, améliorer les mesures de protection, accueillir de nouveaux patients et maintenir des emplois.
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Leather Wings est une autre PME bénéficiaire du fonds. «Le soutien financier et technique nous a permis de nous remettre de la crise, de poursuivre nos activités et de conserver notre personnel», explique Suraj Dahal. Fondée il y a près de 40 ans, cette entreprise qui fabrique des chaussures en cuir emploie une soixantaine de personnes. Le programme de soutien l’a également mise en contact avec d’autres investisseurs privés.
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Le fonds COVID-19 a non seulement évité des licenciements, mais également permis à une centaine de MPME de créer plus de 400 nouveaux emplois. Grâce au programme, des banques privées ont débloqué des crédits supplémentaires et proposent désormais une assistance technique pour le développement des entreprises.

Informations complémentaires:
Site web: One to Watch (en)
Site web DDC: Népal
Site web DDC: Suisse-Népal: histoires de ponts, sur le chemin du fédéralisme
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Des infrastructures fiables et durables telles que routes, ponts, bâtiments publics, réseaux de transmission de données, établissements de formation et installations pour l’approvisionnement en eau et en énergie, améliorent les conditions de vie des populations locales et jouent un rôle essentiel dans le développement économique et la lutte contre la pauvreté.
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C’est la raison pour laquelle, en octobre 2022, le Conseil fédéral a décidé d’allouer 75 millions de dollars au Private Infrastructure Development Group (PIDG). Cette organisation mobilise des capitaux du secteur privé pour la construction d’infrastructures respectueuses de l’environnement en Afrique subsaharienne ainsi qu’en Asie du Sud et du Sud-Est. Elle fait appel à des fonds publics de manière à réduire les risques inhérents aux investissements dans des projets d’infrastructure et attirer par là même des fonds du secteur privé qui, sinon, n’iraient pas aux pays en développement.
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Grâce au soutien du PIDG, un parc solaire a pu être construit dans la province de Ninh Thuan, dans le sud du Vietnam. D’une puissance de 168 mégawatts, il approvisionne près de 200 000 personnes.
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L’électricité produite sur le site est fournie à la compagnie nationale d’électricité dans le cadre d’un contrat d’achat ferme de 20 ans. Les émissions de CO2 du pays sont ainsi réduites de 240 000 tonnes par an.
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La Suisse soutient l’organisation depuis sa création en 2002. En deux décennies, le PIDG a:

  • levé 37,6 milliards de dollars, dont 23 milliards provenant du secteur privé
  • permis à 220 millions de personnes d’avoir accès à des infrastructures nouvelles ou modernisées
  • assuré la mise en place de 120 infrastructures
  • créé 322 000 emplois
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La réalisation des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Accord de Paris sur le climat requiert des sources de financement très diverses. Le rôle du secteur privé est essentiel à cet égard. L’aide publique au développement peut servir de levier à la mobilisation de fonds privés.
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Le SECO adopte une approche spécifique visant à mettre l’engagement privé au service de la coopération au développement à travers la mise en place de conventions susceptibles de mobiliser les ressources financières et le savoir-faire du secteur privé. Il facilite par ailleurs les investissements privés qui produisent des résultats concrets en matière de développement et encourage les partenariats public-privé.
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En 2022, le SECO a fait évaluer son approche sous l’angle de son efficacité dans l’optique du développement durable de ses pays partenaires. L’analyse indépendante qui a été menée a certes identifié des points à améliorer, mais constate que, globalement, l’action du SECO est efficace et que les projets répondent aux besoins des pays partenaires.
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Le Meloy Fund est un bon exemple de la collaboration du SECO avec le secteur privé. Ce fonds encourage les investissements dans des entreprises de pêche et de fruits de mer en Indonésie et aux Philippines attentives à la durabilité et qui doivent permettre aux pêcheurs locaux de gagner leur vie tout en préservant les ressources naturelles.
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Plus d’un milliard de personnes dépendent financièrement de la pêche côtière. Entre 80 % et 90 % des emplois du secteur de la pêche dans le monde se trouvent sur les côtes, là où la moitié des prises de poisson mondiales sont réalisées. Dans le même temps, les habitats marins côtiers, avec leurs récifs coralliens, leurs mangroves et leurs prairies sous-marines, sont essentiels à la protection du climat et à la résistance au changement climatique.
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Le SECO n’investit pas directement dans le Meloy Fund, mais finance l’assistance technique. Celle-ci doit attirer d’autres investissements privés. L’assistance technique permet par exemple d’apprendre aux pêcheurs et aux autres partenaires de la chaîne d’approvisionnement à gérer leur activité de manière durable. Les changements requis sont souvent très coûteux pour les entreprises. Mais ils offrent aussi la perspective de meilleurs revenus grâce aux prix plus élevés versés pour des produits de la mer de qualité et certifiés.
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Une pêche bien organisée et durable permet de générer des revenus stables, grâce auxquels les entreprises peuvent rembourser de manière régulière les investissements du Meloy Fund. Cela réduit le risque d’investissement pour les investisseurs et permet au fonds d’offrir des services financiers durables.
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En novembre 2022, une délégation du SECO s’est rendue en Indonésie pour discuter de questions de travail et d’emploi avec des représentants du Ministère indonésien du travail et des partenaires sociaux suisses et indonésiens. La Suisse s’engage en Indonésie en faveur d’entreprises de l’industrie du textile et de l’habillement productives et qui proposent des emplois avec des conditions de travail dignes.
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La délégation suisse a visité dans la province de Java central la fabrique de vêtements PT Sumbiri, qui emploie près de 4000 personnes. Cette entreprise met en œuvre depuis 2015 le programme Better Work lancé par la Suisse et l’Organisation internationale du travail. Elle a intensifié le dialogue social et amélioré la collaboration, la sécurité et la protection de la santé au travail.
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Boris Zürcher

Chef de la Direction du travail, SECO

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La mission du SECO s’inscrit dans le cadre de la politique économique extérieure durable de la Suisse et montre comment les dispositions de l’accord de libre-échange entre les États de l’AELE et l’Indonésie sont mises en œuvre concrètement.
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Plus de 60 millions de personnes, majoritairement des femmes, travaillent dans l’industrie textile et de l’habillement dans le monde. Dans certains pays, les textiles représentent 70 % de l’ensemble des exportations. Better Work aide les entreprises exportatrices à respecter la législation nationale du travail et les normes internationales du travail. Le programme conseille et forme tant les managers que les employés en matière de coopération sur le lieu de travail, de gestion de la qualité, de sécurité au travail, de gestion coopérative du personnel ainsi que sur les méthodes de production respectueuses de l’environnement.
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À la fin de 2022, Better Work avait amélioré les conditions de travail de 3,3 millions d’employés. La Suisse soutient ce programme depuis 2009. En 2022, ce dernier a été prolongé jusqu’en 2027. Le travail effectué sera poursuivi et aidera en outre les entreprises à surmonter les effets de la pandémie de COVID-19 et à améliorer la résistance des chaînes d’approvisionnement face aux crises mondiales.
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Au début 2022, la Suisse a dressé le bilan de son engagement à long terme en Ukraine. La coopération avait débuté dans les années 1990 déjà, après l’effondrement de l’Union soviétique, et s’appuyait sur les relations et les contacts établis avec la population, les autorités et la société civile. Elle était conçue en fonction des besoins de la population.
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Suite à l’annexion de la Crimée et au conflit armé qui avait éclaté dans l’Est de l’Ukraine en 2014, la Suisse avait déjà considérablement renforcé son engagement, notamment en matière d’aide humanitaire et de promotion du processus de paix.

En 2015, plusieurs convois venus de Suisse ont livré des médicaments et des produits chimiques pour le traitement de l’eau potable à la population des zones séparatistes, en Ukraine orientale. La Suisse est le premier pays tiers à avoir fourni du matériel de secours à cette échelle, de part et d’autre de la ligne de contact.
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La coopération actuelle s’inscrit dans le programme de coopération 2020-2023. Celui-ci place les réformes et le renforcement des institutions démocratiques en tête des priorités, ainsi que la promotion de la numérisation, le développement urbain durable, le renforcement des PME et le secteur de la santé.

L’Ukraine était déjà un pays prioritaire de la coopération internationale de la Suisse avant l’agression militaire lancée par la Russie. La mise en œuvre de cette coopération est assurée par la Direction du développement et de la coopération, la division Paix et droits de l’homme et le Secrétariat d’État à l’économie.
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L’agression militaire perpétrée par la Russie le 24 février 2022 a changé la donne. La Suisse condamne l’offensive russe et se montre solidaire de l’Ukraine. Au cours de l’année 2022, le Conseil fédéral a approuvé deux crédits supplémentaires destinés à venir en aide à la population touchée. La Suisse a par ailleurs adapté ses programmes existants.
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Le climat qui règne sur l’Altiplano bolivien est rude. Le changement climatique a encore aggravé les conditions auxquelles les paysannes et paysans sont confrontés. La DDC leur fournit un soutien pour adapter leurs méthodes de travail à cet environnement difficile et commercialiser leurs produits.
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Dans les Andes boliviennes, à plus de 4000 mètres d’altitude, les sols sont pauvres, le rayonnement solaire est puissant et les températures sont glaciales. Les petits exploitants agricoles sont ainsi depuis toujours confrontés à des défis de taille. Le changement climatique rallonge les périodes de sécheresse et aggrave les intempéries, ce qui rend les conditions encore plus difficiles pour les habitants.
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Le projet Marchés inclusifs vise à améliorer les conditions de vie des agriculteurs et éleveurs dans les vallées des Andes et sur l’Altiplano.
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Les objectifs du projet sont les suivants:
  • augmenter les revenus des exploitations agricoles familiales
  • renforcer la capacité de résistance face aux effets du changement climatique
  • améliorer les conditions de travail
  • autonomiser les femmes
  • améliorer la gestion des affaires publiques par la participation de la population
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Un aspect du projet Marchés inclusifs est l’utilisation de drones dans les régions de haute montagne difficiles d’accès. Ces outils permettent de limiter la quantité de produit à pulvériser, de préserver la santé des personnes qui travaillent dans les champs, de réduire la pollution et d’augmenter le rendement des récoltes. Le projet est mis en œuvre par Swisscontact, en collaboration avec des organisations partenaires locales.
Swisscontact YouTube: Innovative Technologien auf dem Land
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En 2022, une fois mené à bien, le projet Marchés inclusifs a été évalué et des stratégies ont été développées pour étendre son champ d’application. Résultats:
  • 30’000 exploitations agricoles familiales ont augmenté leurs revenus
  • plus de 52’000 personnes ont optimisé leur activité professionnelle indépendante 
  • 17’000 exploitations familiales ont amélioré leurs stratégies d’adaptation au changement climatique
  • 17’000 femmes sont parvenues à une plus grande autonomie
Informations complémentaires:
Site web Swisscontact: Marchés inclusifs en Bolivie

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Dans les heures qui ont suivi les premières offensives militaires, l’aide humanitaire de la Confédération a redoublé d’efforts. En un temps record, la Suisse a mobilisé une équipe d’intervention rapide de six personnes du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA), qui s’est rendue en Pologne pour soutenir les réfugiés.

En tout, 70 membres du CSA ont été impliqués. Le 11 mars 2022, le Conseil fédéral a débloqué un crédit supplémentaire visant à accroître l’aide humanitaire en Ukraine et dans la région pour la faire passer à 80 millions de francs. La réaction rapide a été facilitée par des projets déjà en place.
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Dans une première phase, une grande partie du soutien de la Suisse a transité par les pays voisins de l’Ukraine, la situation y étant très instable. L’équipe d’intervention rapide a mis sur pied un centre logistique en Pologne, à proximité de la frontière ukrainienne, a acheminé du matériel de secours en Roumanie et a porté assistance à des réfugiés en République de Moldova.

L’Ambassade de Suisse à Kyiv a été provisoirement fermée. L’ambassadeur Claude Wild et plusieurs autres membres du personnel de l’ambassade ont quitté l’Ukraine pour la Moldova en vue d’y poursuivre leurs activités.
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Jamais l’aide n’a connu de temps mort. La Suisse a fourni des tentes adaptées aux conditions hivernales et des équipements sanitaires. Elle a acheté en outre sur le marché local près de 5000 tonnes de vivres qui ont été distribuées de manière ciblée. Les contacts étroits entretenus avec les autorités, les communes et la société civile ukrainiennes ont été mis à profit pour fournir sur place l’aide la plus efficace possible. Les activités dans le domaine de l’aide humanitaire se fondent sur le programme de coopération 2020-2023.
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Le projet suisse Mental Health for Ukraine en est un exemple. Depuis 2018, la Suisse a apporté un soutien à l’Ukraine pour lui permettre de développer ses structures de santé psychique, de mettre en place des réformes et de mener des campagnes de sensibilisation. Dans les premiers temps de l'intervention, des personnes en situation de traumatisme provenant d’Ukraine orientale ont été accueillies dans des gares de la partie occidentale du pays et prises en charge par des experts. En outre, le domaine relevant de la santé psychique a été consolidé par un projet axé sur le traitement des traumatismes dans six hôpitaux.
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La Suisse a adapté ses projets en cours à la situation de guerre, par exemple dans le domaine de l’urbanisation, où de nouveaux besoins se sont fait jour. Plus de douze millions de personnes ont dû quitter leur région natale. Un grand nombre d’entre elles ont trouvé refuge dans des villes d’Ukraine occidentale, ce qui a entraîné une augmentation massive de la population. Ces personnes ont besoin d’électricité et d’eau et produisent des déchets. Les enfants sont scolarisés et l’accès aux services de santé doit être rendu possible, ce qui pose de toutes nouvelles exigences en matière d’urbanisme.
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Un projet d’urbanisme suisse fournit aux autorités locales des conseils pour l’intégration des déplacés internes et fait la jonction entre les autorités et les organisations d’entraide. Pour cela, il est utile qu’une relation de confiance soit déjà établie avec l’administration municipale. L’aide humanitaire tire également parti des réseaux: dans de nombreux cas, la Suisse a pu faire le lien avec des partenaires locaux qui ont été en mesure de réceptionner les articles livrés dans ce cadre.
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La Suisse a également apporté un soutien à des initiatives multilatérales telles que celle de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Cette dernière contribue au maintien de la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME). Elle aide notamment les PME du nord et de l’est du pays qui ont vu leurs sites de production détruits à se réinstaller et à préserver leurs chaînes d’approvisionnement. Pour les PME, il est également important de disposer de bonnes conditions économiques. À cette fin, des réformes sont nécessaires en Ukraine, lesquelles sont encouragées par l’initiative de la BERD.
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La Suisse participe également à l’initiative de la Banque mondiale qui contribue à maintenir les fonctions non militaires de base de l’État. Avec l’aide de la Suisse, les fonctionnaires ukrainiens peuvent continuer à percevoir leurs salaires et leurs retraites. Il est dans l’intérêt de tous que les fonctionnaires de police, les enseignants, les personnes en charge de la gestion des déchets et les conducteurs de bus puissent continuer à exercer leur métier moyennant un salaire.
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Les 4 et 5 juillet 2022, Lugano s’est retrouvée au centre de l’attention internationale. Réunies au Palazzo dei Congressi, au bord du lac de Lugano, 59 délégations internationales ont formellement lancé le processus de reconstruction de l’Ukraine. Ignazio Cassis, président de la Confédération, les avait invitées à la prendre part à la conférence sur la reconstruction de l’Ukraine (URC 2022).
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L’URC est un évènement périodique, lancé en 2017 sous le nom Ukraine Reform Conference. Chaque conférence est organisée par l’Ukraine et un pays partenaire. En 2021, la Suisse a succédé à la Lituanie. La conférence de Lugano étant la première URC à se dérouler après l’agression militaire de la Russie, elle a été rebaptisée Ukraine Recovery Conference.
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Le 5 juillet 2022, le président de la Confédération Ignazio Cassis et le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal ont présenté la Déclaration de Lugano, fruit des travaux de la conférence, qui fixe les principes de la reconstruction en Ukraine. Deux axes principaux se dégagent: la nécessité de reconstruire en mieux (to build back better) et la certitude que la reconstruction n'entre pas en concurrence avec les réformes, la lutte contre la corruption, la transparence et la garantie d’une justice indépendante, mais qu'au contraire, ces différents aspects se renforcent mutuellement. En outre, la Déclaration de Lugano stipule que l’Ukraine pilote le processus de reconstruction.
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La rigueur de l’hiver, qui rend les conditions encore plus difficiles pour une population vulnérable, est un énorme défi pour l’Ukraine. Avant même le début de la saison, quelque 40% de la population locale étaient tributaires d’une aide. En bien des endroits, l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux télécommunications n’a plus été garanti après les attaques ciblées menées par la Russie contre l’infrastructure énergétique et les systèmes d’approvisionnement de base. Plus de 40 % de l’infrastructure énergétique a été endommagée. Le plan d’action pour les secours d’hiver de la Suisse a contribué à aider la population ukrainienne à survivre aux températures glaciales.
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Un deuxième crédit supplémentaire de 100 millions de francs a été utilisé pour aider l’Ukraine à affronter les durs mois d’hiver. D’importantes contributions ont été apportées à des projets dans les domaines de l’aide d’urgence, de l’aide humanitaire, de l’infrastructure énergétique et du système ferroviaire. Ces projets ont été mis en œuvre par des organisations multilatérales telles que la Banque mondiale et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA ) des Nations Unies.
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Le plan d’action pour les secours d’hiver comprenait la remise en état des foyers et de l’infrastructure énergétique. Il impliquait également que les activités en cours bénéficiant du soutien de la DDC soient adaptées aux nouveaux besoins émergents. La fourniture d’équipements était également comprise dans l’aide pour l’hiver.

La Suisse a pu s’appuyer sur le solide réseau qu’elle a bâti pendant plusieurs années en Ukraine pour assurer une distribution fiable de l’aide dans tout le pays. Dès fin 2022, près de 1000 tonnes de matériel de secours ont été acheminées en Ukraine depuis la Suisse, notamment des générateurs et des systèmes de chauffage mobiles.
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Grâce au soutien de ses organisations partenaires, la Suisse a contribué au remplacement de fenêtres, de portes et de canalisations et à l’isolation de bâtiments. Des centres prévus pour des personnes contraintes de quitter leur foyer et de s’exiler dans d’autres régions ont également été rénovés. Ces activités ont contribué à préparer des conditions de vie adéquates pour la population durant l’hiver.
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En collaboration avec l’ONG Right to Protection (R2P), la DDC a apporté un soutien à la population dans les régions de Soumy et de Tchernihiv, toutes deux partiellement occupées. De nombreux bâtiments ont été gravement endommagés : fenêtres brisées, systèmes de chauffage détruits.

Des chauffages électriques et des briquettes ont été distribués pour aider à affronter les rudes conditions hivernales. Des équipes dédiées à la responsabilité de protéger, constituées d’avocats, de travailleurs sociaux, de psychologues et de conseillers de santé se sont rendues dans les différentes régions pour aider les personnes en situation d’urgence.
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Les pays voisins de l’Ukraine ont eux aussi été gravement touchés par l’agression militaire perpétrée par la Russie. Dans un contexte économique tendu, corollaire de la crise énergétique, de la perturbation du commerce international et de l’inflation, plus de 8 millions de réfugiés ont passé la frontière ukrainienne pour se rendre dans les pays limitrophes. Le soutien de la Suisse aux personnes touchées par la guerre s’étend également à d’autres pays de la région, en particulier à la République de Moldova.
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À la suite de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la République de Moldova a dû faire face à une menace sécuritaire sans précédent et a accueilli un grand nombre de réfugiés ukrainiens qui ont transité par son territoire ou y séjournent. Les systèmes de santé et de protection sociale sont surchargés et les besoins des réfugiés, des communautés d’accueil et des autres groupes vulnérables restent importants.

L’afflux de réfugiés s’accompagne également d’une augmentation de la traite des êtres humains. En dépit de ces difficultés et du fait qu’elle est l’un des pays les plus pauvres d’Europe, la Moldova a fait preuve d’une grande solidarité avec les personnes touchées par la guerre en Ukraine.
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Grâce au soutien de longue date de la Suisse à la Moldova depuis 2000, le bureau de coopération suisse était bien placé pour aider ce pays à relever des défis nouveaux et croissants. Le programme de coopération a été adapté à la nouvelle situation, notamment par l’ajout de plusieurs projets humanitaires, et des efforts ont été faits pour faciliter les interactions entre les activités d’aide humanitaire, de développement, de promotion de la cohésion sociale et de consolidation de la paix.
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Un quart du premier versement d’aide humanitaire de 80 millions de francs décidé par le Conseil fédéral au printemps 2022 a été utilisé pour aider les pays voisins à répondre à l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont reçu une aide de 11 millions de francs suisses pour mettre en œuvre des plans d’intervention dans les pays voisins de l’Ukraine. Les fonds restants, soit un peu plus de 9 millions de francs suisses, ont été utilisés pour apporter un soutien direct à la Moldova.
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La Suisse a par exemple contribué à l'amélioration des infrastructures en eau, assainissement et hygiène (WASH) des familles moldaves qui accueillent des réfugiés ukrainiens. L’organisation partenaire de la DDC, Skat a construit des installations sanitaires (toilettes et douches) en collaboration avec des entreprises locales. Ces équipements, plus confortables et accessibles, assurent aux usagers une meilleure hygiène, intimité et dignité. En tout, 1200 personnes ont bénéficié des retombées positives de ce projet sur la santé, le bien-être et la protection de l’environnement.
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Ecaterina et sa famille en font partie. Son mari travaillant à l’étranger, Ecaterina vivait seule avec son nouveau-né, quand en avril 2022, elle n’a pas hésité à accueillir une parente ukrainienne et sa fille de 5 ans. Le projet d’amélioration des infrastructures auquel contribue la DDC lui a permis de terminer les travaux de sa maison et de sa salle de bains, ce qui a été d’une grande aide pour elle.
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Grâce un versement de 6 millions de francs effectué dans le cadre du deuxième volet du plan d’action pour les secours d'hiver, la Suisse a renforcé la capacité financière de la Moldova à faire face à une vulnérabilité et une pauvreté énergétiques accrues causées par une importante inflation d’environ 35 %, par la fluctuation des prix de l’énergie et par la précarité de l’approvisionnement en ressources énergétiques dans la dernière partie de l’année 2022.

Les familles moldaves et réfugiées exposées au risque de pauvreté énergétique ont bénéficié d’une indemnisation pour leurs factures d’énergie grâce au Fonds de réduction de la vulnérabilité énergétique du gouvernement moldave, géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
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La Suisse est active dans le domaine de la coopération internationale (CI) en Ukraine depuis les années 1990. Cette chronologie montre l'augmentation constante de l'aide publique au développement (APD) de la Suisse à l'Ukraine au fil des ans. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, l’APD de la Suisse à l’Ukraine a presque quadruplé, passant de 42 millions de francs suisses à 206 millions de francs suisses.
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En 2022, la Suisse a déboursé un total d'environ 270 millions de francs en lien avec la guerre en Ukraine. Cette aide a été apportée par le biais de la coopération internationale et d'autres mesures prises pour soutenir la population impactée en Ukraine ainsi que dans les pays voisins. Selon les normes de l’APD définies par l'OCDE, toutes les mesures prises par la Suisse ne sont pas reconnues comme telles. La part de l'APD destinée à l'Ukraine s'élève ainsi à 206 millions de francs suisses.
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Dans la comparaison internationale 2022 pour l’APD à l'Ukraine, la Suisse se classe en 9ème position. La comparaison montre les dépenses d'APD en pourcentage du revenu national brut (RNB) entre les pays membres du Comité d'aide au développement (CAD). Les règles de comptabilisation et de rapportage de l'APD sont définies par l'OCDE. En 2022, la Suisse a fourni un soutien supplémentaire à l'Ukraine qui n'est pas comptabilisé comme APD.
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Différents départements sont impliqués dans la coopération suisse avec l'Ukraine. La répartition du budget et les instruments des départements ont évolué au fil du temps et ont été adaptés aux changements sur le terrain. Ce graphique montre comment l’APD de la Suisse envers l’Ukraine a évolué depuis les années 1990.
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Chapitre 2 Services de base

Chapitre 3 Economie

Chapitre 4 Paix

Chapitre 5 Environnement

Chapitre 6 Ukraine

Chapitre 7 Statistiques

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