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deza-seco-jahresbericht-2020-fr

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Introduction

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«En 2020, la pandémie de la Covid-19 a également placé la coopération internationale devant des défis gigantesques. La Suisse a réagi rapidement à la crise, sans procédures bureaucratiques, afin d’atténuer la propagation de la Covid-19 et ses graves conséquences sociales, économiques et humanitaires. Nous avons ajusté de nombreux programmes existants et débloqué des moyens supplémentaires pour de nouveaux partenariats globaux. Car nous ne pourrons venir à bout d’une pandémie de cette ampleur que si nous unissons nos efforts.»


Patricia Danzi
Ambassadrice, Directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC)
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«La crise du coronavirus est un test de résistance pour nous tous, et notamment pour les pays pauvres. Le défi consiste à surmonter cette crise, à favoriser la reprise économique qui s’ensuivra et à ne pas perdre de vue nos objectifs à long terme tels que la durabilité. Nous avons réagi mais ne sommes pas au bout de nos peines: il importe plus que jamais de préserver l’emploi, de promouvoir les PME et de renforcer la capacité de résistance des personnes et de l’économie. Avec la stratégie de CI, nous sommes bien placés pour apporter notre contribution.»

Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch
Directrice du SECO

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Défis globaux

Les défis globaux tels que le changement climatique, la malnutrition, les pénuries en eau, les migrations irrégulières et les crises sanitaires affectent de plus en plus le développement durable des pays à revenu moyen et faible. En tant que médiateur neutre doté d’une expertise reconnue, la Suisse s’engage à développer des solutions efficaces au niveau multilatéral.
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Crises

La protection et le soutien des victimes de crises humanitaires et de catastrophes constituent l’une des priorités de la coopération internationale de la Suisse. L’action helvétique se concentre en particulier sur les contextes fragiles.
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Ressources

La coopération internationale de la Suisse s’engage pour l’amélioration des conditions de vie des hommes et des femmes pauvres et vulnérables. Une vie dans la dignité suppose un accès pérenne aux ressources et aux prestations nécessaires.
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Économie

La Suisse veut permettre à ses pays partenaires de bénéficier d’une croissance économique durable et inclusive. Toutes les couches de la population devraient bénéficier de cette croissance et le bien-être des générations futures ne devrait pas être compromis. Cela implique de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité ainsi que des conditions économiques favorables. Une croissance durable offre aux populations de nouvelles opportunités et perspectives, et réduit les risques globaux.
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Démocratie

La Suisse bénéficie d’une longue tradition démocratique. Grâce à son expérience, elle peut aider d’autres pays à développer l’état de droit, à établir des structures démocratiques et à renforcer les institutions. Ce processus intervient tant au niveau national que local et vise l’instauration de sociétés stables et pacifiques dans les pays partenaires.
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Libertés

Par sa coopération internationale, la Suisse s’engage en faveur du respect, de la protection, de la promotion et du développement des droits de l’homme. Elle développe un dialogue politique dans plusieurs pays partenaires et intervient au sein de diverses institutions multilatérales.
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Genres

L’inégalité entre les genres constitue l’un des principaux obstacles au développement durable, à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. La Suisse œuvre pour que femmes et hommes puissent bénéficier des mêmes droits, de sorte à pouvoir réaliser tout leur potentiel et à exploiter judicieusement leurs ressources.
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Migration

La pauvreté et la migration font partie des principaux défis globaux. Les gens émigrent pour différentes raisons. Si certains fuient la violence et les conflits, d’autres partent en quête de meilleures perspectives de travail. Un emploi digne est le meilleur remède contre la pauvreté. Il est indispensable de créer plus d’emplois de meilleure qualité pour que le développement économique profite au plus grand nombre et réduise la pression migratoire.
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Efficacité

En 2020, les travaux menés dans le domaine de l’efficacité ont eux aussi pâti des restrictions imposées en raison de la pandémie de la Covid-19. Les restrictions de voyage ont souvent empêché les évaluateurs indépendants d’effectuer les visites prévues sur les sites des projets, d’où la nécessité d’adapter les évaluations en cours aux nouvelles circonstances. Conjointement avec d’autres pays donateurs, la Suisse participe à une initiative du réseau d’évaluation de l’OCDE, qui vise à ajuster les projets et programmes de développement à la lumière de l’expérience acquise par le passé dans des situations comparables.
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Statistiques

La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO forme l’essentiel de l’aide publique au développement (APD) dispensée par la Suisse, qui comprend également les contributions d’autres offices fédéraux ainsi que l’aide fournie par les cantons et communes suisses.
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Les problèmes globaux appellent des solutions globales. Et les solutions globales doivent impliquer tout le monde. Le Conseil fédéral en avait conscience lorsqu’il a approuvé en mai 2020 un crédit spécial pour la réponse mondiale à la pandémie de la Covid-19. Mais qui devait assurer la coordination des mesures internationales?
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Des acteurs mondiaux de la santé se sont associés pour combattre ensemble le virus. En mai 2020 a été lancé l’Accélérateur d’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (ACT-A). Les experts en matière de santé étaient d’accord sur la stratégie à suivre: il fallait des tests diagnostics rapides, des vaccins efficaces, de nouvelles thérapies et un renforcement du système sanitaire. La Suisse soutient cette approche fondée sur quatre piliers et assure elle-même la présidence du pilier diagnostic. Elle a été l’un des premiers pays à répondre à l’appel, en s’engageant à verser 70 millions de francs pour l’ACT-A.
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Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques suisses et internationaux travaillent main dans la main avec des fondations d’utilité publique et des bailleurs de fonds publics et privés pour développer de nouvelles technologies. Des fonds mondiaux spécialisés mobilisent des ressources et financent l’achat et la distribution de produits médicaux. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit des normes et des standards à l’usage des ministères nationaux de la santé.
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Fin septembre 2020, le pilier diagnostic a annoncé l’approbation de deux nouveaux tests rapides qui seraient fournis à un prix réduit aux seuls pays à faible revenu. Fin 2020, le pilier vaccins s’est assuré la livraison de 500 millions de doses de diverses sociétés pharmaceutiques. Ainsi, 92 pays à faible revenu obtiendront probablement des vaccins anti-Covid-19.
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La Suisse a un rôle important à jouer en tant que pays hôte de grandes organisations de la santé et lieu d’implantation d’importantes industries pharmaceutiques. Elle reconnaît le «droit à la santé» comme un droit de l’homme. C’est pourquoi elle s’emploie, dans le cadre de l’ACT-A, à ce que tous les pays aient un accès équitable aux technologies médicales et aux vaccins anti-Covid-19. Une attention particulière est portée aux pays à faible revenu.
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Écoutez ici une des émissions de Niambie, en swahili, qui traite des difficultés rencontrées par les filles lorsqu’elles se rendent à l’école.
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Niambie, en swahili «parle-moi», est un projet multimédia destiné à tisser des liens entre les jeunes grâce à une émission de radio hebdomadaire et aux médias sociaux.

Financé par la Suisse et réalisé par BBC Media Action, il prévoit de fournir une information pertinente pour aider les jeunes à mieux connaître leurs droits et leurs responsabilités. Ce projet vise à renforcer la confiance des jeunes pour qu’ils s’engagent au sein de leur communauté et dans les processus de prise de décision.
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L’émission invite des expertes et des experts ainsi que des personnalités influentes, comme des musiciennes et des musiciens à la mode, pour partager leurs points de vue sur différents sujets tels que la santé, la gouvernance ou les finances personnelles. Les auditrices et les auditeurs peuvent intervenir par téléphone ou par le biais des médias sociaux. Pour exprimer leurs opinions, il arrive que les auditrices et les auditeurs ainsi que les invitées et les invités se lancent dans des improvisations.
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Depuis sa création en 2013, Niambie a cumulé 3,8 millions d’auditrices et d’auditeurs. Les jeunes auditeurs de l’émission se montrent plus informés et plus confiants quant à leur participation aux processus démocratiques. L’émission leur permet de mieux comprendre les prises de décisions politiques et la nécessité pour les dirigeants de rendre des comptes.
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L’égalité des chances et des droits entre les femmes et les hommes est une préoccupation majeure du programme radio Niambie. Les jeunes auditrices affirment qu’elles ont étendu leurs connaissances sur des sujets tels que la discrimination et les violences fondées sur le genre, la santé sexuelle et reproductive, ou encore les difficultés rencontrées sur le chemin de l’école.

«J’ai beaucoup appris grâce à Niambie. En tant que jeune femme, je sais maintenant que je peux m’engager politiquement et donner mon opinion. Sur la page Facebook de Niambie, je peux aussi discuter des problèmes quotidiens avec d’autres jeunes du pays.»

Zainab Juma Kabelengwa
Dar es Salaam
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Des processus démocratiques et électoraux ouverts à toutes et tous sont un facteur clé du développement social. Niambie vise principalement à encourager les jeunes à participer à leur propre processus de développement.

Plus d’informations
Site web de la DDC: Tanzanie
Site web de la DDC: Bonne gouvernance
Écouter la dernière émission de Niambie (en swahili)
Suivre Niambie sur Facebook
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Le Conseil fédéral a décidé, en mai 2020, que la Suisse participerait à hauteur totale de 879 millions de francs à la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (AID) – une institution du Groupe de la Banque mondiale – et du Fonds africain de développement.
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Ces deux fonds aident les pays les plus pauvres de la planète par des prêts à taux réduits, des subventions et une assistance technique. Ils luttent contre la pauvreté, favorisent un développement durable et contribuent à remédier aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la crise de la Covid-19.
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La Suisse est un membre de longue date du Groupe de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement. Elle joue un rôle dans la définition de l’orientation stratégique et des programmes des banques. Par ailleurs, elle participe aux négociations et s’emploie à promouvoir ses priorités, au nombre desquelles figurent la mise en œuvre de normes sociales et environnementales élevées, la lutte contre le changement climatique et la création d’emplois de qualité dans les pays en développement.
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Les banques de développement sont aussi des partenaires importants des pays en développement pour la lutte contre la pandémie de la Covid-19. En 2020, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont rapidement lancé des trains de mesures d’aide d’urgence d’un montant respectif de 14 et de 10 milliards de dollars américains. Ces aides ont servi à renforcer les systèmes de santé et à fournir des crédits d’urgence à des entreprises, afin de protéger les emplois.
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Le programme Covid-19 mené par la Banque mondiale à Madagascar vise à atténuer l’impact immédiat de la pandémie et à aider à reconstruire une économie plus forte et plus résiliente. Parmi les mesures prises dans ce cadre figure la simplification de la procédure d’ouverture de comptes en monnaie électronique, afin de faciliter les transferts monétaires aux populations vulnérables.
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Le programme régional d’aide mis en place par la Banque africaine de développement pour soutenir les pays de la zone sahélienne dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 renforce les systèmes de santé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad et atténue les conséquences sociales et économiques de la crise. Cette aide d’urgence a permis au Niger de développer rapidement son aide sociale pour en faire bénéficier près de deux millions de personnes dans le besoin.
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Dans les régions rurales d’Algérie, il est difficile pour les femmes de gagner leur propre argent et de décider elles-mêmes de leur vie. Entre autres choses, leur niveau d’éducation est insuffisant et elles doivent consacrer beaucoup de temps aux tâches ménagères. Or, elles ont malgré tout réussi à créer un réseau de solidarité. Comment?
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Grâce au travail communautaire, à la musique et à la poésie, bref à l’art! Lors d’ateliers, les jeunes femmes apprennent par exemple comment raconter dans des courts métrages leurs propres histoires sur leur patrie. Elles réfléchissent ainsi à l’identité de leur pays, ce qui les aide à trouver du sens et à aborder des sujets tabous. La Suisse encourage souvent des projets culturels portant sur le développement, la promotion de la paix et la diversité des valeurs, comme en Afrique du Nord.
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Dans bien des régions du monde, l’art et la culture sont réprimés et risquent d’être instrumentalisés. Mais c’est là précisément qu’ils peuvent être de puissants leviers pour susciter le dialogue. D’où l’importance cruciale des échanges et de l’apprentissage mutuel par-delà les frontières et les disciplines. Tel a été le point de départ de la conférence internationale «Art at risk» organisée en 2020 par la Fondation Artas en collaboration avec la Haute école d’art de Zurich et la Suisse.
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En février 2020, quelque 180 artistes et représentants d’organisations de coopération internationale et de création artistique du monde entier se sont réunis à Zurich. Ils ont notamment discuté des possibilités de parer aux risques encourus par les artistes dans les contextes fragiles et de la manière dont l’art peut contribuer à la promotion de la démocratie et de la paix dans les régions en proie à des conflits.
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«[L’art et la culture] créent une multiplicité de formes d’expression, des alternatives pour les jeunes, et un espace où exprimer les griefs de manière positive. Ce qui est tout le contraire d’une vision fondamentaliste et extrémiste du monde.»

Karima Bennoune
Rapporteuse spéciale des Nations unies dans le domaine des droits culturels
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La Suisse a publié en 2020 un recueil de réflexions sur dix thèmes. Ces textes montrent le potentiel de la création culturelle et expliquent comment l’action culturelle de la Suisse peut favoriser la coexistence pacifique et le développement économique.
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Les apports d’aide publique au développement (APD) des membres du Comité d’aide au développement (CAD) se sont élevés à 161,1 milliards USD en 2020. La Suisse se place à la 9ème position dans le classement comparant l’APD des pays membres du CAD en pourcent de leur RNB.

En termes de volume financier, les plus grands contributeurs sont les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon et la France. La Suisse se situe à la 11ème place du classement en montants absolus.
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La coopération internationale mise en oeuvre par la DDC et le SECO représente près de 80% de l'APD totale. Certains coûts liés à l’accueil des requérants d’asile en Suisse sont comptabilisables comme APD: leur part fluctue entre 8% et 21% selon les années. Le reste comprend d'autres contributions de la Confédération, y compris des remises de dette bilatérale, ainsi que des cantons et communes suisses.

La croissance jusqu'en 2015 des moyens destinés à la coopération internationale a permis d'atteindre cette même année l'objectif fixé par le Parlement d'un taux APD/RNB de 0,5%. L'APD a diminué après 2016 en raison de la baisse des coûts d'asile et des mesures d'économie dans les crédits de la coopération internationale. En relation avec les moyens supplémentaires octroyés pour la lutte contre la pandémie, l'APD montre une augmentation en 2020. Sa part dans le RNB est de 0,48%.
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L'APD multilatérale comprend les contributions générales versées par la DDC et par d'autres offices fédéraux à des organismes de développement internationaux. Les institutions financières internationales (IFI), dont l'association internationale de développement (IDA), sont les principales bénéficiaires de l'APD multilatérale, suivies par les agences des Nations Unies et enfin par d'autres organisations internationales.

Au cours des quinze dernières années, la part de l'APD multilatérale est demeurée relativement stable, représentant entre 20% et 25% de l'APD totale.

Les contributions aux organisations non gouvernementales internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, sont quant à elles considérées comme de l'APD bilatérale.
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Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient

Afrique subsaharienne

Asie

Amérique latine

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L’aide à la transition mise en œuvre par la Suisse vise à accompagner les Balkans occidentaux et les pays de l'ancienne Union soviétique sur la voie de la démocratie et de l'économie sociale de marché. La Suisse contribue ainsi à la stabilité politique et améliore les perspectives d’avenir des populations.

En Afrique du Nord, les projets sont axés sur la démocratie et les droits de l’homme, sur un développement économique et des emplois durables et inclusifs et sur les enjeux de migration et de protection.

Au Moyen-Orient, la DDC s’emploie à améliorer la protection des réfugiés et des personnes dans le besoin et leur accès aux services essentiels, ainsi qu’à assurer une gestion durable de l’eau.

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La coopération internationale de la Suisse consacre plus d’un tiers de ses moyens à l’Afrique subsaharienne.

L’accent de la coopération au développement est placé sur l’accès des populations défavorisées aux prestations sociales de base (santé, éducation), aux infrastructures (eau), à l’emploi et aux revenus, ainsi qu’à une croissance durable.

L'aide humanitaire met en œuvre des programmes dans la Corne de l'Afrique, au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique australe. Elle est active dans différents domaines tels que le renforcement de la résilience aux effets de la sécheresse, la protection des civils dans les conflits armés, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau et l'assainissement.
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A travers l’aide à la transition en faveur des pays d’Asie centrale, la Suisse soutient la gestion régionale et nationale de l'eau, le développement du secteur privé ainsi que les réformes du secteur public et du système de santé.

La coopération internationale de la Suisse en Asie de l’Est et du Sud se concentre sur des pays et régions affichant des taux de pauvreté multidimensionnelle encore très élevés, par exemple en termes de revenu, de manque de sécurité, d’accès limité aux services de base, de malnutrition chronique, de vulnérabilité aux chocs écologiques et économiques et de discrimination sociale et ethnique de vastes groupes de population.
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Les programmes de la DDC en Amérique latine recouvrent les secteurs de la gouvernance locale et de la décentralisation, la création d’emploi et de revenus, le changement climatique et l’eau. Dans les contextes fragiles (Honduras, Haïti), l’accent est mis sur la prévention de la violence, la promotion des droits humains et le renforcement de l’Etat.

Au Pérou, le SECO soutient principalement le développement des structures économiques, la compétitivité du secteur privé et l’accès aux services publics. En Colombie, où certaines régions du pays sont toujours fortement touchées par la présence de groupes armés et du crime organisé, le SECO crée des perspectives économiques et contribue ainsi à une paix durable.
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La coopération suisse avec l’Est soutient les pays des Balkans occidentaux, de l’Europe de l’Est, du Caucase du Sud et d’Asie centrale dans leurs efforts pour mettre en place une économie sociale de marché et renforcer la démocratie et de l’état de droit.
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L’aide humanitaire mise en œuvre par la DDC représente la solidarité de la Suisse envers les populations en détresse. Elle se concentre sur l’aide d’urgence, la reconstruction et la réhabilitation des zones sinistrées et la réduction des risques de catastrophes.
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Les mesures de politique économique et commerciale du SECO visent quatre objectifs d’impact. À savoir: des institutions et des services efficaces, davantage et de meilleurs emplois, un commerce et une compétitivité renforcés ainsi qu’une économie faible en émissions et résiliente au climat. Ils contribuent tous à une croissance durable et inclusive.
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Au travers de plus de 500 programmes et projets, la coopération Sud et Globale de la DDC concentre ses activités sur dix thèmes prioritaires. Elle en adapte les priorités en fonction des besoins de ses 21 pays et régions partenaires.
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La DDC concentre l'essentiel de ses activités dans les pays aux revenus les plus faibles. En 2020, plus de la moitié des dépenses bilatérales ont été destinées à l'Afrique et au Moyen-Orient.

Le SECO est davantage actif dans les pays à revenu intermédiaire. L'aide à la transition dans les pays de l'Est a représenté presque un tiers des dépenses 2020. La part destinée à l'Afrique et au Moyen-Orient a augmenté pour atteindre un tiers des dépenses totales.
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Dans le but d'atteindre l'objectif fixé par le Parlement d'un taux d'aide publique au développement (APD) équivalent à 0,5% du Revenu national brut (RNB), les moyens alloués à la DDC ont connu une croissance continue jusqu'en 2015.

Entre 2016 et 2018, les crédits de la coopération internationale ont été impactés par les mesures d'économie décidées par le Conseil fédéral et approuvées par le Parlement.

L'augmentation en 2020 est liée au crédit supplémentaire approuvé par le Parlement pour soutenir les efforts internationaux visant à atténuer les effets de la pandémie de la Covid-19. Cela inclut le prêt au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour un montant de 200 millions de francs suisses.
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Les moyens octroyés au SECO ont progressivement augmenté dans le but d'atteindre l'objectif d'un taux APD/RNB de 0,5% d'ici 2015.

Entre 2016 et 2018, les moyens ont progressivement diminué suite aux mesures d'économie de la Confédération qui, proportionnellement, ont particulièrement impacté les crédits de la coopération internationale.
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La pandémie de la Covid-19 a des effets dramatiques sur la santé et sur la vie économique et sociale dans le monde entier. Les pays en développement sont particulièrement touchés: les systèmes de santé y sont souvent déficients, les populations n’ont ni économies ni salaire régulier et ne peuvent pas compter sur un système social stable pour leur assurer des moyens de subsistance.
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Le 29 avril 2020, le Conseil fédéral a décidé que la Suisse contribuera à hauteur de 400 millions CHF aux actions menées à l’échelle internationale pour atténuer les effets de la pandémie, en particulier dans les pays en développement.
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La Suisse a réagi rapidement en faisant preuve d’efficacité et de flexibilité. Pour renforcer l’efficacité de son action, la coopération internationale s’appuie sur le lien étroit tissé entre l’aide humanitaire d’urgence et la coopération au développement à moyen et à long terme.
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Pour lutter contre la propagation de la Covid-19, la Suisse a livré du matériel dans plusieurs pays, notamment des équipements de protection médicale et des appareils destinés à la désinfection de surfaces et de masques. Afin d’assurer la suffisance du matériel en Suisse, toutes les livraisons ont fait l’objet d’une vérification préalable.
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La Suisse a également soutenu la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND) basée à Genève. Cette fondation soutient la recherche et le développement de nouveaux tests rapides pour la détection de l’agent pathogène de la Covid-19, ainsi que leur distribution dans les pays du Sud.
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La Suisse a adapté les projets et programmes en cours dans le respect des budgets existants. Elle a pris des mesures efficaces pour contrer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie dans les pays en développement.
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L’opacité des processus décisionnels, la corruption et un accès insuffisant des citoyens et citoyennes à des informations importantes caractérisent les relations entre les autorités et la population en Ukraine. Il règne souvent un climat de méfiance mutuelle et les autorités ne s’acquittent que partiellement de leur obligation de rendre des comptes.
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Pour remédier à ce problème, la Suisse soutient depuis 2015 un projet dans le domaine de la gouvernance numérique.
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Grâce à la gouvernance numérique, il s’agit, par exemple, d’accroître la participation de la population aux processus décisionnels locaux. Les citoyens et les citoyennes peuvent ainsi remplir directement les formulaires sur le site Internet de l’administration ou exercer leur droit de vote par voie électronique. Le but est de réduire à l’avenir la vulnérabilité à la corruption.
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Par ailleurs, le projet contribue à améliorer la qualité des services publics et à faciliter l’accès à ces derniers, en particulier pour les groupes de population défavorisés des zones rurales. Cela concerne en particulier les personnes âgées et les déplacés internes en provenance de l’est du pays.
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Ce projet a également donné lieu au lancement d’une plateforme numérique dédiée à la démocratie locale, qui est maintenant utilisée par plus de 250 communes dans toute l’Ukraine. L’automatisation des processus devrait, à long terme, réduire la corruption et accroître la transparence.
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Au printemps 2020, le système de santé malien, chroniquement surchargé, risquait de s’effondrer en raison de la Covid-19. Même les installations d’hygiène de base, comme les toilettes et les lavabos, faisaient défaut dans de nombreux endroits. Le Consortium suisse pour l’eau et l’assainissement, qui bénéficie d’un soutien financier de la Suisse, a ainsi été sollicité par les autorités sanitaires maliennes.
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Terre des hommes a proposé une intervention de crise Covid-19 et WASH: afin de réduire la propagation des infections, les experts ont été invités à améliorer les services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène dans les huit districts de la région de Ségou. Ces projets ont été réalisés avec le concours de la population.
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Dans les semaines qui ont suivi, des points d’eau et des dispositifs de lavage des mains ont été mis en place autour des établissements de santé. Les installations sanitaires ont également été rendues accessibles aux personnes à mobilité réduite et des mesures ont été prises pour fournir aux femmes des produits hygiéniques pendant leurs menstruations. Le personnel de santé et les autorités ont suivi des formations sur la qualité de l’eau, l’hygiène et les maladies infectieuses.
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Pour sensibiliser la population à la Covid-19 et lutter contre les rumeurs, Terre des hommes a lancé une campagne d’information avec le Centre national d’information, d’éducation et de communication pour la santé (CNIECS) et des équipes mobiles. Des affiches portant les messages officiels ont été produites et distribuées à cette fin. Les médias locaux et les crieurs publics traditionnels ont également participé à cette campagne visant à sensibiliser la population au lien existant entre l’hygiène et la propagation des maladies.
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Résultat: plus de 100.000 personnes, dont 25.000 vivant dans les zones de déplacés internes, ont pu être informées sur la Covid-19 et sur les mesures d’hygiène. Tous les centres de santé de la région de Ségou disposent d’un système d’évaluation initiale et de traitement des cas de la Covid-19. Les dix centres de santé les moins bien dotés financièrement de la région offrent désormais des services WASH de base à quelque 24.000 personnes.
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Au Honduras, la pauvreté est élevée et la violence omniprésente, fragilisant l’ensemble du tissu social. À cela s’ajoute l’impact de la crise de la Covid-19, particulièrement lourd sur la santé mentale des populations.
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Face au défi de la pandémie, la Suisse a adapté son programme. Axé sur l’approche psychosociale, il vise à permettre aux populations vulnérables, aux associations de droits humains et à ses partenaires de faire davantage face psychologiquement et socialement à la crise.
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«Pendant la pandémie et alors que nous étions tous déjà très affectés émotionnellement, j’ai vécu le meurtre d’un camarade et ami. L’accompagnement psychosocial nous a aidés, moi et les autres camarades du mouvement, à reconnaître nos peurs, à partager la douleur, à vivre le deuil et à apprendre à le surmonter pour continuer notre travail de défense des droits de l’homme et du territoire.»

German Chirinos
Coordinateur du Movimiento Ambientalista Social del Sur por la Vida
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Grâce aux méthodes utilisées (ateliers de développement personnel, forums de dialogue, jeux thérapeutiques), les personnes et les communautés se sentent plus fortes et retrouvent leur capacité d’agir.
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Lancé en 2017 et mis en œuvre par l’OCDIH (Organismo cristiano de desarrollo integral de Honduras), le programme s’appuie sur l’approche psychosociale afin de réduire les niveaux de violence et de conflit social.
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Il apporte une aide individualisée, encourage la reconnaissance sociale des traumatismes et permet de répondre à la nécessité de partager l'extrême souffrance de certains pour la rendre plus supportable. L’approche psychosociale ne se limite pas à une tâche thérapeutique, mais constitue la pierre angulaire de la construction de la paix.
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Avec l’appui de la Suisse, la Police nationale, l’Université nationale du Honduras et douze organisations (droits de l’homme, soutien aux peuples autochtones et afro descendants, etc.) ont intégré cette approche dans leur processus de formation.
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Grâce à un programme d’études en approche psychosociale et développement mis sur pied par un groupe d’experts, les compétences psychosociales sont intégrées de manière durable dans les formations et les activités des organisations honduriennes.

Plus d’informations
Site web de la DDC: Amérique centrale (Honduras et Nicaragua)
Site web OCDIH (es): Organismo Cristiano de Desarrollo Integral de Honduras
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Depuis plusieurs années, le Venezuela est plongé dans une grave crise politique, économique et sociale. Déjà lourdes, les conséquences ont été aggravées par la pandémie de la Covid-19. Les organisations humanitaires se sont retrouvées confrontées à de nombreuses difficultés, notamment pour la livraison d’équipements médicaux.
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À la demande de l’ONU, de plusieurs ONG et du CICR, la Suisse a affrété un avion-cargo et organisé un transport de matériel de secours à destination du Venezuela. Le 19 juin, 94 tonnes de matériel humanitaire provenant des organisations requérantes sont arrivées à Caracas.
Version allemande uniquement
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La majeure partie de la cargaison était constituée de biens médicaux, tels que des équipements de protection individuelle contre la Covid-19, des médicaments, du matériel d’aide d’urgence et des produits d’hygiène. Elle comprenait aussi du matériel pour la purification de l’eau potable. Plus d’un million de personnes ont pu bénéficier de cette campagne.
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La livraison s’est faite sous la surveillance des membres du Corps suisse d’aide humanitaire, des représentants de l’Ambassade de Suisse à Caracas ainsi que du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU.
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Cette opération a bénéficié d’un large soutien parmi les différents acteurs nationaux et internationaux. Elle témoigne du fort attachement de la Suisse aux principes humanitaires, même dans un contexte de forte polarisation.
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L’Albanie a accompli de grands efforts ces dernières années pour renforcer le respect des droits de l’homme sur son territoire. Des groupes défavorisés – les Roms et les personnes handicapées – restent cependant privés de certains services et possibilités et ne peuvent pas toujours bénéficier de la croissance économique.
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Le niveau de pauvreté des Roms est deux fois plus élevé que celui de la population majoritaire, ce qui s’explique entre autres par un accès insuffisant à l’éducation et aux services sociaux et de santé. Le phénomène est le même pour les personnes handicapées: huit adultes handicapés sur dix en âge de travailler sont par exemple exclus du marché de l’emploi.
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À travers le programme «Leave-no-one-behind», la Suisse œuvre, conjointement avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pour que les personnes défavorisées se voient accorder les mêmes chances que les autres habitants et habitantes de l’Albanie.
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Ce programme aide les autorités albanaises à mettre en œuvre des stratégies d’inclusion sociale des personnes handicapées. La Suisse collabore dans ce cadre avec quatre partenaires onusiens.
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Le programme «Leave-no-one-behind» contribue à l’autonomisation des personnes handicapées, en améliorant leur accès aux services publics. Quelque 7.000 d’entre eux ont échangé entre-temps avec les autorités locales sur des thèmes importants et environ 2.750 personnes ont pu accéder grâce au programme à des services sociaux publics de qualité.
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Le 4 août 2020, vers 18 heures (heure locale), un stock de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium a explosé dans le port de Beyrouth. L’explosion a coûté la vie à quelque 180 personnes et fait plus de 6.500 blessés. L’onde de choc due à la détonation a ravagé des rues entières autour du port. Elle a notamment endommagé voire détruit 178 écoles et plusieurs hôpitaux.
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Moins de 40 heures après l’explosion, l’Aide humanitaire de la Suisse a envoyé à Beyrouth des spécialistes du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA). Les ingénieurs civils, les psychologues, les architectes et le personnel médical ont assisté l’Ambassade de Suisse dans l’évaluation de la situation humanitaire.
Version allemande uniquement
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En collaboration étroite avec la municipalité et les Nations Unies, des spécialistes suisses ont inspecté plus de 80 bâtiments publics et en ont vérifié la statique.
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Dans un deuxième temps, la Suisse a envoyé à Beyrouth du personnel médical et quelque 1.500kg de matériel afin de soutenir les soins de santé maternelle et infantile dispensés à l’hôpital Saint-George et à l’hôpital de la Quarantaine. Après la réalisation des réparations nécessaires sous la supervision d’une experte suisse en bâtiment, les deux hôpitaux ont pu rapidement prodiguer de nouveau des soins à la population concernée.
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La Suisse a soutenu les travaux de réparation effectués dans 19 écoles publiques par la mise à disposition d’experts et d’expertes du CSA et par le versement de contributions financières. Ces écoles ont été sélectionnées en collaboration avec le ministère libanais de l’éducation, une attention particulière ayant été accordée aux établissements scolaires destinés aux couches sociales les plus pauvres ainsi qu’aux réfugiés syriens et palestiniens.
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Au total, la Suisse a débloqué jusqu’à 6 millions de francs en faveur de la population de Beyrouth. Sur cette somme, 4 millions de francs ont été affectés à des actions directes (2 millions CHF pour la santé et 2 millions CHF pour l’éducation) et 1 million de francs a été consacré au soutien des ONG œuvrant dans le domaine de l’éducation. Le montant restant, soit 1 million de francs, a été réparti à parts égales entre la Croix-Rouge libanaise et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
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Dans le monde, la violence basée sur le genre (VBG) est très répandue. Lors de situations d’urgence et de crises, comme avec la pandémie de la Covid-19, le problème s’intensifie. En Mongolie, une augmentation de 47% des cas de violence domestique a été rapportée par la police au début de l’année 2020. De plus, les restrictions liées à la pandémie limitent les possibilités des victimes d’échapper à la violence et de trouver de l’aide.
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En partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le gouvernement mongol, la Suisse s’engage sur place pour renforcer la capacité nationale à combattre les violences basées sur le genre. Elle soutient la création d’une base de données fiable pour favoriser une prise de conscience du phénomène et la mise en place de mesures pour endiguer ces violences.
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Grâce au travail de sensibilisation et de plaidoyer soutenu par la Suisse, des étapes importantes ont été franchies. Une loi criminalise désormais la violence domestique, les centres d’accueil des victimes ont été multipliés et un premier centre de formation obligatoire pour les auteurs de violence a été créé.
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«Les victimes de violences basées sur le genre me donnent souvent l’impression de revenir d’une ligne de front. En tant que prestataires de services, notre travail consiste à les aider à s’échapper de la zone de conflit et à trouver la paix dans leur vie.»

Nyambayar
Assistante sociale dans le foyer du Centre national contre la violence
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Les violences de genre ont des conséquences physiques et psychologiques désastreuses sur les femmes et leurs enfants, et constitue un frein majeur au développement durable.
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«Ils m’ont aidée à reconstruire ma vie et mon mariage. Sans les services et la thérapie qui m’ont été proposés, ma famille aurait volé en éclats et nous n’aurions jamais pu nous retrouver. Je souris beaucoup plus qu’avant. J’ai désormais confiance en l’avenir. Avec le soutien de l’équipe du One Stop Service Center (OSSC), j’ai découvert une nouvelle Dulam. Je l’ai vécu comme une renaissance.»


Dulam
Victime de VBG hébergée dans un centre (OSSC)
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En novembre dernier, l’ouragan Iota (catégorie 4 sur une échelle de 5) s’est abattu sur les pays d’Amérique centrale. Les pluies torrentielles qui ont suivi ont causé des dégâts considérables au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala. Ces pays se remettaient tout juste des destructions causées par l’ouragan Eta qui avait balayé la même région quelques semaines plus tôt.
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La Suisse s’est mobilisée pour venir en aide aux populations dans ces trois pays. Dans un premier temps, elle a dépêché quatre spécialistes en gestion des désastres au Guatemala, qui faisaient partie d’un groupe d’experts issus des représentations suisses en Amérique latine.
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Le GIAR (Grupo de Intervención y Apoyo Rápido) s’est rendu dans les villages isolés du département d’Alta Verapaz, où les dégâts étaient importants. Ils ont fourni de l’aide à plus de 1.700 familles, leur livrant de la nourriture, de l’eau potable, des produits d’hygiène et des kits de protection contre la Covid-19.
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La Suisse a aussi envoyé quatre tonnes de matériels de secours au Nicaragua. Préparée dans l’entrepôt de Wabern près de Berne, la cargaison comprenait notamment des équipements de nettoyage pour les puits, des systèmes de distribution d’eau et des tentes à usages multiples. Le matériel a été remis à la protection civile nicaraguayenne et deux spécialistes du Corps suisse d’aide humanitaire ont formé les équipes locales à l’utilisation des équipements.
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La Suisse a alloué un million de CHF pour les personnes affectées au Honduras et soutenu deux projets sur la côte caribéenne du pays, où la coopération internationale helvétique était déjà active. Le premier est un projet d’aide alimentaire d’urgence du Programme alimentaire mondial de l’ONU. Le second est mis en œuvre par l’ONG GOAL, active dans le secteur de l’eau.
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Au total, la Suisse a débloqué 2,7 millions CHF pour répondre aux besoins des populations au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala après le passage des ouragans Iota et Eta.
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Après la phase d’urgence, la Suisse a initié un programme d’assistance monétaire au Guatemala dans les municipalités de San Pedro Carchá et de Chisec. L’objectif est de permettre à près de 2.000 habitants de retrouver leurs moyens de subsistance.
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Dans la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, près d’un tiers des plus d’un million de petites et moyennes entreprises appartiennent à des femmes. Or, celles-ci perçoivent moins de dix pour cent des financements commerciaux. Les entrepreneuses se heurtent à des obstacles juridiques et culturels. La confiance fait défaut entre les banques et leurs clientes.
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À travers le programme «Women Banking Champions», la Suisse et la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale favorisent l’accès d’entrepreneuses égyptiennes, marocaines et tunisiennes à des prestations financières.
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Ce programme entretient par exemple un partenariat avec la Banque Misr, en Égypte, l’une des plus importantes du pays avec plus de 700 filiales et près de sept millions de clients et clientes.
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Le programme «Women Banking Champions» aide cette banque à effectuer des analyses des besoins et à lancer de nouveaux produits et services adaptés aux besoins des femmes ainsi qu’à améliorer ceux qui existent. Il apporte aussi son concours aux entrepreneuses en matière de renforcement des capacités et de gestion d’entreprise.
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«Notre stratégie repose sur l’inclusion financière. Nos clientes doivent elles aussi pouvoir exploiter leur plein potentiel. Grâce à ce programme, nous leur donnons la possibilité de participer à l’économie du pays. Les résultats de cette collaboration peuvent modifier le secteur bancaire égyptien et l’économie de tout le pays.»

Wassim Hosny El Metwally
Responsable du secteur Stratégie et gestion du changement de la Banque Misr
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Le programme est fondé sur un projet pilote, réalisé avec succès en collaboration avec la banque libanaise BLC, qui fait aujourd’hui figure de pionnière dans la région en ce qui concerne la féminisation du secteur bancaire. Elle recrute davantage de personnel féminin et a créé une division qui élabore de nouveaux produits financiers destinés aux clientes. Les crédits accordés à des entreprises dirigées par des femmes sont passés en quelques années de 11 à 21 millions de dollars américains.
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Les dépenses de la DDC et du SECO ont augmenté en 2020 par rapport à 2019. Cette augmentation s'explique en grande partie par le soutien de projets et de programmes liés à la pandémie de la Covid-19.
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La DDC et le SECO mettent en œuvre et soutiennent des projets et des programmes dans les pays partenaires et au niveau régional et global. Ils soutiennent également diverses organisations multilatérales dans leurs programmes. Dans toutes les régions, la DDC et le SECO ont soutenu des projets liés aux conséquences de la pandémie de coronavirus, le plus souvent par le biais de programmes globaux ou dans un cadre multilatéral.
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Les quatre objectifs d'impact du SECO, qui contribuent à une croissance économique durable, ont tous également été pris en compte en 2020. Dans les dépenses liées à la pandémie de la Covid-19, le SECO a mis l'accent sur le renforcement d'institutions et de services efficaces.
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La coopération Sud et la coopération Globale de la DDC s’articulent autour de dix thèmes. Dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, les dépenses les plus importantes en 2020 concernaient le domaine de la santé, mais afin d’amortir l’impact économique et sanitaire de la crise, d'autres domaines thématiques ont également été privilégiés. Pour faire face à la crise, la DDC a à la fois adapté les projets et programmes bilatéraux en cours et lancé de nouveaux efforts pour répondre à la crise de la Covid-19 au niveau mondial.
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La coopération avec l’Europe de l’Est de la DDC se concentre sur six thèmes. Un peu moins de la moitié des dépenses liées à la crise de la Covid-19 ont été consacrées à des projets dans le secteur de la santé. Un tiers des dépenses a été alloué à des activités en dehors des thèmes prioritaires en raison de besoins exceptionnels dans le contexte de la réponse à la pandémie.
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L’aide humanitaire de la DDC est principalement active dans sept domaines thématiques. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, les projets dans le domaine de la santé étaient au centre, mais d’autres activités étaient également centrées sur la lutte contre la crise de la Covid-19.
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La guerre des années 1990 a entraîné le déplacement de plus de trois millions de personnes en Bosnie et Herzégovine, en Croatie, en Serbie et au Monténégro. Aujourd’hui encore, des centaines de milliers de personnes déplacées vivent dans les Balkans occidentaux.
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Afin d’améliorer la situation difficile que connaissent les personnes déplacées depuis des années, les quatre États ont décidé en 2011 de lancer un programme visant à fournir des solutions de logement dans la région.
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Ce programme s’adresse aux personnes vulnérables, qu’elles soient réfugiées, déplacées ou âgées. Il leur permet de choisir si elles veulent retourner dans leur lieu de résidence d’origine ou s’installer sur leur lieu de résidence actuel.
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Il s’agit de trouver pour tous des solutions de logement améliorées et durables, par la (re)construction ou l’achat d’appartements et de maisons, par la fourniture de matériaux de construction ou par l’hébergement dans des établissements sociaux.
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Le Regional Housing Programme devrait offrir, d’ici à 2022, des solutions de logement permanentes et durables à 36.000 personnes dans 11.800 unités d’habitation.
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Bee travaille dans un quartier aisé de Doha, au Qatar. Cette employée de maison originaire d’Inde vit maintenant chez son employeur. Elle ne connaît personne dans la ville et ne parle qu’un anglais très rudimentaire.
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Un jour, elle se confie à une jeune fille au pair du voisinage: Elle n’a perçu aucun salaire depuis des mois, fait régulièrement des heures supplémentaires et subit des sévices. À son arrivée, elle s’est vu confisquer son téléphone portable, son passeport et son permis de séjour.
Des milliers d’employés de maison étrangers connaissent le même sort que Bee au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Ils sont soumis au système de la kafala, établi de longue date dans la région.
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Qu’est-ce que cela signifie? Les travailleurs étrangers dépendent, dans le pays d’accueil, d’un «sponsor» qatari, en règle générale leur employeur, qui se porte garant pour leur permis de séjour. Cependant, une règlementation étatique lacunaire et le manque de contrôles conduisent à l’exploitation et à des conditions de vie indignes.
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La Suisse s’engage depuis des années pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleuses et travailleurs migrants au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Conjointement avec l’Organisation internationale du travail (OIT), elle a ainsi œuvré avec force pour l’instauration d’un contrat de travail standard pour les personnes employées comme domestiques au Liban. Ce contrat prévoit la protection juridique nécessaire, un temps de travail réglementé, la protection contre les accidents et les maladies ainsi qu’un logement décent. Le gouvernement libanais l’a adopté fin 2020. Une opposition judiciaire formée par les agences de recrutement bloque actuellement l’application du contrat standard.
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Pour en revenir au Qatar: la Suisse a entretenu un dialogue étroit avec le Ministère du travail de ce pays, auquel il a apporté conseil et expertise. Elle a en outre soutenu des organisations de la société civile qui ont pris publiquement fait et cause pour les travailleuses et travailleurs migrants et se sont investies dans le processus de réforme.
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L’action de la Suisse et de nombreux autres acteurs a porté ses fruits en août 2020: le Qatar a engagé de vastes réformes de son marché du travail en vue d’abolir le système de la kafala. Un signal extrêmement important pour la région, et pour des travailleuses migrantes comme Bee. De nouvelles lois permettent maintenant de changer librement d’employeur et garantissent un salaire minimum généralisé.
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Le 18 mars 2020, en raison de la crise sanitaire, le Mali décide de fermer ses écoles, privant 3,8 millions d’enfants scolarisés de poursuivre leurs cours. À ces fermetures s’ajoutent celles des centres scolaires communautaires, qui accueillent des enfants non scolarisés et touchés par la crise sécuritaire. En tout, ce sont 2 millions d’enfants de plus qui se retrouvent privés d’éducation.
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La pandémie vient s’ajouter aux nombreux défis auxquels le Mali fait déjà face, liés à la crise sécuritaire de la région. Les jeunes et les enfants se retrouvent exposés à un risque plus grand de redoublement ou d’abandon scolaire. La Suisse soutient le gouvernement malien dans sa prise en charge des enfants victimes de décrochage scolaire et l’aide à améliorer la qualité de son système d’éducation en renforçant sa gestion par des acteurs locaux.
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L’école offre également un cadre protecteur et sécurisant. Dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire, les enfants sont plus vulnérables et plus enclins à être enrôlés dans des groupes armés. Dans ces zones de conflit, la Suisse soutient des mesures de protection et d’éducation des enfants.
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Avec le soutien de la Suisse, les centres d’apprentissage et les salles d’examen ont été équipés de kits de lavage de main et de masques de protection.


«Les kits sont arrivés au moment où la ville de Tombouctou était l’épicentre de la maladie. Leur distribution a rassuré enseignants et élèves. Aujourd’hui, malgré la seconde vague, Tombouctou ne compte que très peu de cas.»


Mahamadou Moufliha
Directeur du centre d’animation pédagogique de Tombouctou
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En plus de ces actions, des messages d’information et de sensibilisation sur les mesures préventives contre la Covid-19 ont été diffusés dans des émissions de radio en langues locales (bambara, fufulde, songhai).
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Au niveau mondial, la fermeture des écoles a touché 1,6 milliard d’élèves dans 190 pays. En juin 2020, pour atténuer l’impact de la pandémie sur l’éducation, la Suisse a lancé un appel à l’action internationale. Elle a débloqué 6 millions CHF pour le Partenariat mondial pour l’éducation et 2,6 millions CHF pour le Fonds d’éducation d’urgence «Education Cannot Wait». Elle promeut aussi Genève comme «Centre mondial pour l’éducation dans les situations d’urgence».
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La plupart des près de 80 millions de personnes déplacées dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. Elles sont 94% à vivre dans des localités reculées non raccordées au réseau électrique national.
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Afin d’améliorer leur situation et de compléter les efforts déployés par l’aide humanitaire sur place, la Suisse soutient des solutions de développement, qui peuvent être axées sur les dimensions socioéconomiques à moyen terme, notamment sur l’approvisionnement en électricité. D’une part, elles appuient le secteur public dans ses investissements dans l’approvisionnement en électricité et, d’autre part, elles encouragent les projets innovants du secteur privé.
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De telles solutions offrent des avantages aussi bien pour les personnes déplacées que pour leurs communautés d’accueil. Les personnes déplacées peuvent mieux s’intégrer dans leurs communautés hôtes, contribuer à l’économie et gagner en autonomie.
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Le programme de la Banque mondiale «Energy Access Program for Host Communities and Refugees», soutenu par la Suisse, aide 15 pays partenaires à donner accès à l’électricité à tous les segments de la population. Il s’agit essentiellement de pays situés dans les régions du Sahel, du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Ce programme encourage la coopération et le dialogue entre les acteurs humanitaires, les organisations de développement et les gouvernements. Il collecte et analyse des données, réalise des études et met au point des solutions évolutives. Celles-ci permettent de passer de l’approvisionnement en électricité dans un contexte humanitaire à court terme à des solutions à long terme axées sur le développement qui peuvent être transposées à d'autres communautés vulnérables.
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Mais il existe aussi dans les camps de réfugiés de bonnes solutions énergétiques peu coûteuses et réduisant les émissions. Le camp d’Azraq en Jordanie, par exemple, est le premier au monde à être entièrement alimenté en énergie renouvelable. En 2020, son installation solaire a produit cinq mégawatts d’électricité pour plus de 40.000 réfugiés syriens. Elle est en outre raccordée au réseau électrique national, contribuant ainsi à couvrir les besoins énergétiques de la communauté d’accueil.
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La crise de la Covid-19 a plongé la Tunisie dans une récession économique se traduisant par une augmentation du chômage, de la dette publique et de la pauvreté. La Suisse soutient ce pays par des investissements favorables à la croissance.
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Depuis la «révolution du jasmin» survenue il y a dix ans, la Tunisie enregistre des progrès importants sur la voie d’une démocratie moderne décentralisée, lesquels sont toutefois menacés par la faiblesse de l’économie. Le gouvernement essaie de compenser la faible croissance par la création d’emplois publics, mais cette mesure déséquilibre sérieusement le budget de l’État.
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Aussi la crise du coronavirus frappe-t-elle durement le pays. En 2020, le produit intérieur brut a baissé de neuf pour cent. En particulier, les recettes touristiques, essentielles pour l’économie tunisienne, se sont effondrées. Un plan d’aide destiné aux entreprises et aux particuliers dans le besoin gonfle encore davantage les dépenses publiques, alors que les recettes fiscales diminuent très fortement.
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Le scénario est le même dans les communes tunisiennes, qui souhaitent maintenir leurs services essentiels comme l’aide sociale, l’élimination des déchets ou les transports publics. Or, il ne leur reste plus guère de ressources à investir dans les infrastructures locales, dont l’état ne cesse de se dégrader. Cela met aussi à mal les entreprises locales, pour qui les marchés publics des communes représentent une importante source de revenus.
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Avec une enveloppe totale de 8,5 millions de francs, la Suisse aide les communes tunisiennes à réaliser des projets d’investissements locaux. Ces apports financiers améliorent les infrastructures locales, soutiennent l’économie et aident à lutter contre l’augmentation du chômage.
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Les versements sont assurés par un fonds public national de financement des communes, qui met en œuvre des incitations financières: les montants alloués à une commune sont d’autant plus importants que sa gestion est transparente, participative et efficiente. Ce mécanisme a conduit ces six dernières années à une amélioration mesurable des administrations communales.
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Au début de l’année 2020, le Conseil fédéral a présenté au Parlement et au public un rapport sur les résultats obtenus par la coopération internationale de la Suisse de 2017 à 2020. La Suisse a contribué à sauver des vies, à permettre à des personnes vivant dans la pauvreté d’accéder à des soins de santé et à l’éducation et à leur ouvrir des perspectives économiques. Elle a participé à la protection de la nature et des moyens de subsistance, a renforcé la résilience face aux crises climatiques, économiques et financières et a promu la démocratie, la paix et le respect des droits de l’homme.
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Dans des pays en développement, la Suisse a fourni une aide d’urgence à 8,4 millions de personnes et apporté une aide à la reconstruction à 1,2 million de personnes frappées par une catastrophe ou une crise humanitaire. Elle a accompagné au total 17 processus de paix, notamment en Colombie et au Mozambique. Par ailleurs, 9 millions de personnes, dont plus de la moitié de femmes et de filles, ont participé à des programmes d’éducation de base ou de formation professionnelle.
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La CI de la Suisse a contribué à créer 16.000 emplois pour des femmes dans les régions de montagne. En Afrique du Nord, 59.000 crédits ont été accordés à des petites et moyennes entreprises. Dans 60 villes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, 5,1 millions d’individus ont bénéficié de mesures d’encouragement en faveur d’un développement urbain durable.
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Des études scientifiques, des évaluations indépendantes et des rapports sur l’efficacité confirment les apports positifs de la coopération internationale de la Suisse. En tant qu’organisations apprenantes, la DDC, le SECO et la DPDH analysent les difficultés rencontrées et les objectifs non atteints afin de s’améliorer sans cesse.
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Les enseignements pour les quatre années à venir sont les suivants:
  • Focalisation géographique et thématique pour une efficacité accrue.
  • Face aux effets perceptibles du changement climatique dans le monde entier, se focaliser davantage et mettre en œuvre un plus grand nombre de projets transversaux.
  • Utilisation ciblée de la numérisation et des nouvelles technologies.
  • Utiliser les ressources financières avec plus de souplesse pour pouvoir collaborer aussi avec des pays non prioritaires de la coopération internationale dans le domaine de la migration.
  • Promouvoir davantage les études scientifiques et les analyses d’impact de la coopération internationale.
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Taux de chômage élevé, manque de perspectives, découragement: les jeunes diplômés ont été l’un des ferments de la révolution de 2011. Deux ans plus tard, en 2013, la Suisse lançait un programme de formation professionnelle visant à améliorer l’employabilité des jeunes diplômés et l’image de la formation professionnelle en Tunisie.
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Réalisé par Swisscontact, ce programme a développé des dispositifs de formation innovants, avec une approche axée sur la pratique en adéquation avec les besoins du marché du travail. L’accent est aussi mis sur le rôle clé du secteur privé. Le programme s’inscrit dans le plan de réforme du système de la formation professionnelle du Ministère de la formation professionnelle et de l’emploi.
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Parmi ces dispositifs figurent les «entreprises d’entraînement» (EE). Les EE fonctionnent comme des entreprises de pratique commerciale réelles, mais où les flux de marchandises et d’argent y sont uniquement virtuels. Les chômeurs diplômés s’exercent à travailler en situation réelle pendant trois mois.

Entre 2013 et 2020, sept EE ont été mises en place et ont bénéficié à plus de 2.000 jeunes diplômés sans emploi. Le taux d’insertion professionnelle est de 85%.
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Ben Jemâa, CEO du Groupe Ben Jemâa, privilégie le recrutement via les EE:

«Actifs dans le secteur de l’automobile, nous sommes très exigeants dans le recrutement de nos futurs employés. Nous avons vu une différence entre les jeunes que nous avons recrutés via les EE et les autres primo-demandeurs d’emploi. Ils savent tout de suite comment se comporter dans un environnement professionnel.»

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«Je suis sorti d’Elan plus confiant et avec plus d’ambition. J’ai ainsi pu décrocher un bon poste.»

Amine Bouzidi
Ancien stagiaire, EE Elan by Connect
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Ce programme a aussi mis en place des offres de formation certifiées par l’État et le secteur privé.

Six plateformes qui proposent des formations spécialisées dans les métiers de l’automobile et de l’économie d’énergie sont opérationnelles et forment jusqu’à 300 personnes par an. Grâce à ces formations, les jeunes ont accès à de meilleurs revenus.
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Renforcer les perspectives pour les jeunes est non seulement un élément-clé pour la cohésion sociale, mais aussi pour la prévention de l’extrémisme violent.

Plus d’informations
Site web de Swisscontact: Programme de Formation Professionnelle
Vidéo: Tunisie: la formation professionnelle
Vidéo: Réseau des Entreprises d’Entraînement de Tunisie

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De 2010 à 2017, la Suisse a fait réaliser plus de 800 projets visant à réduire les risques de catastrophes (RRC). Une nouvelle évaluation (en) montre les domaines où des résultats ont pu être obtenus et ceux où des améliorations peuvent être apportées.
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La Suisse œuvre à réduire les risques de catastrophes dans le monde entier, en particulier dans les pays prioritaires de la DDC. De 2010 à 2017, elle a investi au total 462 millions de francs dans des activités de RRC. Elle a soutenu de manière ciblée des projets de réduction des risques de catastrophes et mené le dialogue politique dans le contexte international.
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Le rapport d’évaluation montre que la Suisse est appréciée en tant que partenaire et médiatrice honnête. Elle dispose de vastes compétences, principalement en matière de gestion des eaux, de réduction écosystémique des risques de catastrophes et de gestion des risques. À cet égard, elle suit une approche à plusieurs niveaux et s’investit au niveau des communautés tout en travaillant au renforcement des conditions cadres nationales et mondiales favorables, démarche qui a fait ses preuves.
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Les autrices et auteurs indépendants du rapport formulent quelques recommandations visant à rendre l’action de la Suisse encore plus efficace. Les activités de RRC menées par la Suisse exigent de la part de la direction de la DDC qu’elle renforce son engagement et unifie ses efforts. La DDC doit donc lancer davantage de projets pilotes innovants et concentrer son engagement sur des créneaux où les activités de RRC de la Suisse peuvent apporter une valeur ajoutée spécifique. Afin de favoriser la coopération, le rapport recommande de définir des objectifs communs en matière d’aide humanitaire et de coopération au développement et de les inscrire dans une stratégie commune. Il préconise en outre l’introduction de priorités géographiques établies en fonction des niveaux de risque et une appréhension plus large des risques de catastrophes qui aille au-delà des risques environnementaux.
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La direction de la DDC approuve la plupart des recommandations et souligne notamment, compte tenu de la crise de la Covid-19, la nécessité de réévaluer le champ d’application de la RRC et de mieux l’aligner sur le Cadre de Sendai de l’ONU, qui définit les pandémies comme étant l’un des principaux risques du XXIe siècle.
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Depuis 2007, la Suisse participe, pour un montant total de 1,302 milliard de francs, à des projets visant à réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE élargie. Elle renforce ainsi la base de ses relations économiques et politiques avec l’UE et ses États membres.
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Si douze des treize États partenaires bénéficiant de la contribution à l’élargissement ont désormais clôturé leurs projets, les travaux battent encore leur plein en Croatie, dernier pays à avoir rejoint l’UE.
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Dans la région montagneuse de Gorski Kotar, dans le nord-ouest de la Croatie, la Suisse apporte son soutien à trois communes pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures d’eau. Les fuites d’eau étaient importantes jusqu’à présent en raison de la vétusté des conduites et le nombre de stations d’épuration est insuffisant.

Pour en savoir plus sur les projets

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Par ailleurs, la Suisse soutient de jeunes chercheurs croates par une bourse et par un mentorat international assuré par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Un autre modèle de carrière est ainsi testé pour les hautes écoles. L’équipe «evolution in the dark», dirigée par Helena Bilandžija, PhD.

Pour en savoir plus sur le projet


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L’achèvement du projet de formation professionnelle en 2020 a marqué un premier temps fort du programme de coopération. La Suisse a soutenu pendant trois ans une réforme dirigée par le ministère croate de l’éducation.
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Six cursus ont été réaménagés dans le cadre du projet de formation professionnelle. Ils sont maintenant mieux adaptés à la pratique et au marché du travail.

Tous les résultats obtenus grâce à la contribution à l'élargissement en faveur de la Croatie

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De nombreuses villes d’Asie croissent très rapidement et doivent développer ou réhabiliter d’urgence leurs infrastructures. Un enjeu de taille est donc de privilégier les investissements dans les infrastructures publiques, de planifier les travaux en détail et d’assurer le financement. L’Initiative de développement des villes d’Asie (Cities Development Initiative for Asia, CDIA) de la Banque asiatique de développement, soutenue par la Suisse, appuie les villes dans cette démarche. Reconnue pour son impact, la CDIA est devenue l’une des initiatives les plus importantes dans ce domaine.
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La CDIA effectue des études de faisabilité et agit ainsi comme intermédiaire entre les villes et les institutions financières. Entre 2007 et 2020, cette initiative a aidé 88 villes à générer des investissements à hauteur d’environ 11,2 milliards de dollars américains, ce qui a permis la réalisation de 155 projets d’infrastructure.
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En Géorgie, par exemple, le gouvernement a pu mobiliser, avec le soutien de la CDIA, 50 millions de dollars américains pour les investir dans un système de transport durable dans la capitale Tbilissi. Cette infrastructure urbaine profite à 1,1 million d’habitants.
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Jusqu’à présent, les commerçants et les résidents de Tbilissi étaient tributaires de leur voiture pour se déplacer efficacement dans leur ville. Cette situation est appelée à changer grâce au développement des transports publics et à une infrastructure offrant de bonnes connexions. Par exemple, les itinéraires du réseau de bus urbain seront redéfinis et de nouvelles voies de bus créées, avec à la clé des transports plus efficients et plus fiables.
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Le métro sera également rénové. Construit il y a 50 ans, il est complètement obsolète et certains tronçons sont dangereusement délabrés. De nouvelles stations seront aménagées et des mesures prises pour que le métro puisse transporter ses passagers de manière plus sûre et plus fiable.
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L’initiative menée à Tbilissi a été analysée en 2020 dans le cadre d’un examen indépendant à mi-parcours de la stratégie de la CDIA pour la période 2018–2022. Elle ouvre la voie à une mobilité urbaine plus durable à Tbilissi. La CDIA aide également la ville à renforcer sa capacité à exploiter et à entretenir durablement la nouvelle infrastructure.
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L’organisation Fairtrade International soutient les petits exploitants agricoles et les travailleurs et travailleuses dans les pays en développement pendant la crise du coronavirus. Elle a mis en place deux fonds, avec le concours des autorités gouvernementales et des partenaires commerciaux et avec la participation de la Suisse.
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Le fonds d’aide sert à financer les mesures d’urgence prises dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. Le fonds de résilience est destiné à atténuer les conséquences des crises à moyen et long terme. En Asie, en Afrique et en Amérique latine, 330.000 personnes ont déjà bénéficié de versements des deux fonds pour un montant total de 16 millions de francs.
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En Afrique, 245 coopératives ont apporté une aide à plus de 208.000 personnes:
  • Au Ghana, une coopérative cacaoyère a informé ses membres par radio sur les moyens de se protéger contre le virus. Une autre coopérative a fourni à ses adhérents du savon, des désinfectants, des masques et des denrées alimentaires.
  • Au Kenya, une coopérative caféière a équipé les cultivateurs et cultivatrices de masques faciaux et mis à leur disposition des dispositifs de lavage des mains.
  • En Ouganda, une plantation de thé a organisé des formations en matière de santé pour ses travailleurs et travailleuses. Elle a en outre payé les salaires en suspens et s’est impliquée en matière de sécurité alimentaire.
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Le réseau Fairtrade regroupant les producteurs des Caraïbes et d’Amérique latine et centrale est venu en aide à plus de 77.000 personnes:
  • Au Guatemala, une coopérative maraîchère a fourni à son personnel des médicaments et des trousses de premiers secours.
  • En Équateur, une coopérative s’est procuré, auprès d’un fournisseur pratiquant des prix plus élevés, le matériel de travail devenu rare et a pu ainsi poursuivre ses livraisons de bananes. 
  • Au Nicaragua, une coopérative caféière a mis à disposition des produits de nettoyage et de désinfection ainsi que des affiches avec des messages de prévention.
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En Asie, près de 48.000 personnes ont bénéficié d’une aide:
  • En Indonésie, une coopérative caféière a versé à chacun de ses membres un montant de 250 euros en compensation des salaires impayés. Les membres d’une coopérative de producteurs de noix de coco ont reçu un paquet contenant des denrées alimentaires de base et des semences de légumes.
  • Au Pakistan, des dispositifs de lavage et de désinfection des mains ont été mis en place dans une entreprise produisant des articles de sport.
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Jalal-Abad est l’une des régions méridionales du Kirghizistan marquées par un taux élevé de pauvreté (32,6% en 2018), des inégalités économiques et des relations interethniques fragiles. La production agricole, en particulier, est d’une extrême importance pour la région, puisqu’elle représente 40% de son PIB.
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Dans le secteur agroalimentaire, la plupart des fermes et des usines de transformation ne sont pas compétitives et les niveaux de revenus y restent bas.
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Pour remédier au problème de la faiblesse des revenus des personnes travaillant dans ce secteur et améliorer la compétitivité des entreprises locales et des secteurs d’exportation, la Suisse soutient au Kirghizistan un projet qui a stimulé la croissance économique de la région en fournissant un appui à certaines chaînes de valeur.
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Un millier d’entreprises et de producteurs, notamment des maraîchers et des fruiticulteurs, ont bénéficié d’un soutien qui leur a été apporté en étroite collaboration avec le secteur privé afin d’améliorer l’économie régionale.
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Les activités de projet ont permis de créer 966 nouveaux emplois (10 permanents et 956 saisonniers) dans les chaînes de valeur des prunes et des légumes primeurs. En outre, 587 producteurs de prunes et de légumes primeurs ont considérablement augmenté leurs revenus (60-100%) grâce à la vente de prunes, de tomates et de poivrons. Enfin, 136 micro, petites et moyennes entreprises ont accru leurs revenus d’au moins 30%. Au final, toute la population (plus d’un million de personnes) de la région de Jalal-Abad est gagnante.
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Chapitre 2 Défis globaux

Chapitre 3 Crises

Chapitre 4 Ressources

Chapitre 5 Économie

Chapitre 6 Démocratie

Chapitre 7 Libertés

Chapitre 8 Genres

Chapitre 9 Migration

Chapitre 10 Efficacité

Chapitre 11 Statistiques

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